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AMORIAL GÉNÉRAL

ARMOlilAL

GÉNÉRAL

PRÉCÉDÉ D'UN

DICTIONNAIRE DES TERMES DU BLASON

PAR

J. B. RIETSTAP

TOM E I

Deuxième Édition, refondue et augmentée

GOUDA G. B. VAN GOOR ZONEN

1= I?, É IP ^ C E

Depuis vingt-cinq ans les études héraldiques ont fait d'immenses progrès et le nombre de ceux qui s'y appliquent va toujours croissant. A Vienne, à Berlin, à Pise, à la Haye on a vu se former des sociétés héraldiques qui remplissent le double but de réunir dans un centre commun tons ceux qui s'intéressent à ces études et de répandre des lumières dont le besoin se fait encore beaucoup sentir. La vraie science héraldique, en effet, vient de renaître après avoir été longtemps réduite à l'état de momie par les fantaisies niaises des savants des deux derniers siècles qui en avaient fait un enfantillage indigne de l'attention des hommes sérieux. Maintenant que cet état de choses a cessé et qu'en quittant un chemin vicieux on s'est de nouveau adressé aux monuments, aux sceaux, aux tombes etc. qui datent du moyen-âge, cette nouvelle découverte de vérités anciennes fait sur- gir mainte question et plus d'un doute que lesdites sociétés sont appelées, avant tout autre, à résoudre. L'honneur leur revient qu'elles ne manquent pas à ce devoir scientifique.

En outre, on trouve en tous pays quantité d'amateurs qui, sans appartenir à une société quelconque, étudient les armoiries, cherchent à s'en former des col- lections, et applaudissent à toute publication qui leur apporte de nouveaux matériaux.

Le retour aux bonnes traditions a porté les fruits que Ton pouvait en atten- dre. En Allemagne, surtout, beaucoup d'ouvrages ont vu le jour, l'histoire des armoiries est tracée de main de maître, les principes émis sont appuyés par des exemples empruntés aux monuments des temps chevaleresques, la théorie et la pratique vont de pair. L'Angleterre a pris part au mouvement, sur une plus petite échelle, il est vrai, mais d'une manière non moins méritoire. La France et l'Italie ont fait des efforts dans le même sens. La Hollande n'est pas restée en arrière. Bref, on observe partout une tendance générale à remettre la science sur sa base historique, en laissant de côté les folles spéculations des anciens auteurs sur la prétendue signification symbolique des émaux et des figures dans les ar- moiries, et à retourner aux bons types héraldiques, de plus en plus négligés et oubliés.

En même temps que les traités se multiplièrent, le nombre des armoriaux, gra- vés ou imprimés, et des annuaires nobiliaires s'augmenta sans cesse, et des mil- liers d armoiries, inconnues jusqu'alors, furent livrées à la publicité. Dans la même proportion l'embarras des amateurs s'aggrava, car il était impossible de se procu- rer tous ces recueils héraldiques. En supposant même que les frais, presque tou-

VI Préface

jours très-élevés, n'eussent été d'aucune importance, les diverses langues dans les- quelles ces livres étaient rédigés et la différence de leur nomenclature héraldique eurent suffi à en fermer l'accès général.

Dans ces circonstances, la première et seule édition de notre Armoriai Général (celle de 1861) étant épuisée depuis quelques années, nous avons cru rendre un service au public héraldique en préparant une deuxième:, entièrement refondue et enrichie de telle manière que son volume est plus que doublé. Les armoiries des familles de France, de Belgique, d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne, de Russie et des pays slaves, des Pays-Bas, des Royaumes Scandinaves, etc. ont subi une augmentation des plus considérables. Cependant, nul n'est plus profondément con- vaincu que l'auteur lui-même, que même sous cette forme perfectionnée V Armoriai Général ne peut être exempt de lacunes, car le nombre des armoiries existantes est vraiment incalculable, sans parler de celles que l'on connaît par les sceaux, mais dont les émaux se sont perdus. Néanmoins, il ose se flatter qu'il a eu le bonheur de réunir dans un seul corps d'ouvrage plus d'armoiries que n'en con- tient aucun autre armoriai, et que dans la très-grande majorité des cas son re- cueil fournira les renseignements que l'on pourra lui demander.

S'il était impossible d'énumérer dans la première édition les sources innombra- bles où nous avions puisé nos données, à plus forte raison nous nous en croyons dispensé maintenant que cette deuxième édition a pris des proportions si colossa- les. Il est cependant une exception ; M. J.-G. de Groot Jamin Jr., à Amster- dam, qui a eu la bonté de nous prêter un armoriai précieux composé par MM. van Gendt père et fils (*), y a mis la condition que nous indiquerions cette source à côté des armoiries que nous décririons d'après ces dessins. Nous nous sommes conformé à ce voeu en faisant suivre ces articles par les mots Arm. v. G. {Ar- moriai van Gendt) entre crochets.

Pour ce qui est des sources imprimées, nous reconnaissons volontiers que l'ou- vrage excellent de M. Max Gritzner, intitulé Standes-Erhehungen und Gnaden- Acte Deutscher Landesfursten, Gôrlitz 1881, nous a été du plus grand secours pour la vérification de milliers d'armoiries de familles allemandes.

h' Armoriai Général comprend les armes de toute la noblesse britannique, c'est- à-dire des pairs de tout rang et des baronets, non seulement des familles actuel- lement existantes, mais encore de celles qui se sont éteintes dans le cours des temps. Pour les nombreuses armes des familles non-titrées du Royaume-Uni, nous renvoyons nos lecteurs au recueil intitulé Encyclopaedia of Heraldry, or General Armory of England, Scotland and Ireland, par MM. J. Burke et J.-B. Bîirke, publié à Londres en 1847, ou à la nouvelle édition de ce dictionnaire hé- raldique, sous le titre modifié de General Armory of England, Scotland, Ireland and Wales, par Sir Bernard Burke, Londres 1878.

A côté de la description des armes de plusieurs familles qui appartiennent à la noblesse néerlandaise, on trouvera la date de leur admission dans le corps équestre de telle ou telle province depuis 1814, après le rétablissement de l'indé.

(*) Ce volume de dessins coloriés a pour titre : fVapen-Boeck ten deele vergadert door Johan van Gendt en nu verder volmaakt door syn soon Gerlach van Gerult. Armoriai composé en partie par Jean van Gendt et complété par son fils Gerlach van Gendt.

D'après une annotation sur la feuille de garde Jean v. G. était le 30 mal 1609 et mourut le 4 décembre 1668. Son fils Gerlach, en 16i0, décéda le 5 juin 1733.

Préface VH

pendance de la Néerlande, qui de 1810 à 1813 avait été réunie à l'Empire fran- çais. Cette admission équivalait à un anoblissement pour les familles nouvelles et à one reconnaissance de noblesse pour les familles anciennes, oe qui est la raison pourquoi nous en avons fait une mention spéciale.

Les pays, provinces ou villes, designés à la suite du nom de familles, sont ceux que nous trouvions indiqués comme leur lieu de séjour ; mais, ces renseigne- ments datant quelquefois d'un temps assez reculé, il est très-possible que dans le cours des années plusieurs se sont établies ailleurs. Partout il nous a été possible, nous avons rapporté leur résidence actuelle.

Les armes des royaumes, provinces, villes etc., insérées dans la première édition, ont été écartées de la présente. Non-seulement elles n'étaient pas à leur place dans un ouvrage qui traite exclusivement des armes de familles, mais encore les modifications fréquentes, auxquelles les armes de souverainetés sont sujettes, ont pour résultat, en plusieurs cas, de les priver bientôt de leur valeur.

La composition d'un ouvrage tel que VArmorial Général n'a pu avoir lieu sans le concours bienveillant de beaucoup de personnes qui s'intéressent à ces études. En premier lieu nous avons à oflErir nos remerciments les plus chaleu- reux à M. Friedrich Heyer von Rosenfeld, à Vienne, auquel la première édition de notre ouvrage avait déjà les plus grandes obligations et qui n'a pas cessé de nous fournir avec un zèle infatigable des matériaux précieux concernant les fa- milles allemandes, italiennes et slaves. Notre compatriote, M. le lieutenant-colo- nel W. Mathol de Jongh, a eu l'obligeance d'annoter pendant ses voyages en Italie ce qui avait pu échapper à l'oeil attentif de M. Heyer von Rosenfeld. Un autre compatriote, M. A.-A. Vorsterman van Oi/en, à la Haye, nous a donné un libre accès à ses riches collections qui renferment les données les plus précieu- ses par rapport aux familles tant néerlandaises qu'étrangères (*). A M. Oberkampfy à Marmande, et à Madame la Comtesse Marie de Raymond, h Agen, nous devons plusieurs centaines d'armoiries françaises, tirées de sources peu connues. Ce serait à n'en pas finir, si nous voudrions nommer tous ceux qui nous ont aidé de la manière la plus aimable. Que ceux que nous venons de nommer, et tous autres qui de diverses manières ont bien voulu faciliter notre tâche, veuillent se lenir persuadés de notre vive reconnaissance

(*) M. Vorsterman tan Oyen a publié un Indicateur nobiliaire, donnant les noms de plusieaK milliers de familles sur lesquelles il est à même de fournir des renseignements.

INTRODUCTION.

Il existe une différence notable entre les Armoiries et le Blason, entre le Blason et YJrt héraldique. C'est ce qui a été exprimé très-nettement par M. Borel d'Hauterlve à la page 345 de son Annuaire de la noblesse de France, année 1843, il fait la remarque suivante: "Il faut se garder de confondre, comme on le fait généralement, les Armoiries et le Blason. Les premières sont les figures et les devises dont est chargé Vécu ; le blason est la description qu'on en fait verbalement. En d'autres termes, le Blason est une science, dont les Armoiries sont l'objet."

L'Art héraldique, de son côté, a pour but de représenter aux yeux, par le moyen du dessin, de la peinture ou des arts plastiques, les diverses pièces dont les armoiries sont composées. Produits du moyen-age, les ar- moiries doivent en porter l'empreinte et être traitées dans le style ornemental dont une des propriétés les plus frappantes est de donner aux objets quelque chose de massif et de conventionnel qui, tout en conservant leur forme générale, met en relief les traits saillants. C'est pourquoi aux bonnes époques de cet art, les ongles des lions, les cornes des bouquetins, les griffes des aigles etc. étaient fortement accentuées et recevaient des di- mensions exagérées.

Ce n'est pas dire que ce type restât toujours immuable. Ainsi qu'à l'égard de toutes les autres institutions humaines, les variations du goût et de la mode firent valoir leur influence. Cependant, le caractère vraiment ornemental et architectural des armoiries, qui ne tolérait pas une représentation des objets sous leur forme parfaitement naturelle, se conserva pendant quatre siècles, depuis la fin du lie ou le commencement du 12e jusqu'au milieu du 16e. Depuis, les bonnes traditions allèrent s'affaiblissant, jusqu'au 19e qui a été témoin de la décadence complète de cet art vénérable, dont il semble qu'on eût oublié même les principes les plus élé- ntientaires. Les armoiries qui offrirent le spectacle écoeurant de lions pleins de mansuétude dont l'attitude chancelante fit supposer qu'ils étaient pris de vin, de sauvages minés par la phtisie ou bien se pavanant en petits-maîtres sauf le costume, d'aigles à l'air de serins de canarie, de casques en forme de melon ou de bon- net de nuit, inondèrent le monde. Enfin les paysagistes se mirent de la partie et fournirent des preuves de leur talent en esquissant des armoiries des pêcheurs à la ligne se perdaient en rêveries sur des bancs de gazon, des villages entiers avec leur clocher et la maison du maire se dessinaient sur un horizon fuyant, des rochers, couronnés dechâteaux en ruines, encadraient des prés au-dessus desquels planaient des vautours, en quête de proie, tableaux d'après nature agréablement saupoudrés de gardes-cbam.pêtres, de cosaques galo- pants, de chasseurs tiroliens, ou, en faisant un retour vers l'antiquité, nous montrant Samson aux prises avec son lion et Daniel dans la caverne en compagnie d'une demi-douzaine de ces quadrupèdes peu sociables. Nous en passons, et des meilleurs : abominations héraldiques, de force à faire tomber à la renverse tous les hérauts des âges chevaleresques.

Vers la moitié de notre siècle, cependant, un revirement remarquable eut lieu. En Angleterre, en France, en Allemagne des hommes doués des vrais instincts archéologiques élevèrent la voix et protestèrent contre la dégénération l'art héraldique était tombé. Ils se reportèrent aux époques qui avaient vu la naissance et l'apogée de cet art, et, copiant ou décrivant les modèles que Ifr temps avait épargnés, ils prouvèrent qu'il fal- lait quitter les sentiers vicieux l'on s'était fourvoyé pour retourner au grand chemin, tracé par les anciens artistes héraldiques qui, placés dans un milieu les armoiries étaient encore une force vivante, en savaient bien plus long que nous autres. Ces érudits appelèrent l'attention sur les monuments, sur les décorations splendides nonseulement des cathédrales, mais encore des humbles églises de village, sur les trésors artis- tiques des antiques hôtels de ville; ils insistèrent que l'on ne négligerait pas les dalles tumulaires, les tom- beaux et mausolées, les tapisseries des siècles écoulés etc., et en premier lieu ils mirent en relief l'impor- tance majeure de l'étude des sceaux du moyen-âge pour quiconque voudrait juger en connaissance de cause des vraies formes héraldiques. Les matériaux nécessaires à ces études ne font pas défaut dans les archives. Des milliers d'armoiries se sont perdues dans le cours du moyen-âge; on connaît le nom des familles, mais non plus leurs armoiries; mais, au contraire, d'autres milliers existent encore en sceaux, et quoique l'on n'en connaisse plus les émaux, les armoiries qu'elles contiennent en contour sont d'un appui précieux pour les archéologues héraldistes.

Inlroduclion IX

C'f«t Ici le llou de romhattre le préjufté invétéré que les armes parlantes seraient d'une moindre TSlenr que les armes non-parlantes. I.es sceaux précités, entre autres, montrent que presque le contraire est le cas. Aux premiers temps les titres des armoiries faisaient très-souvent allusion aux noms ou prénoms du cbe- \ aller qui les a<laf)tait ou aux noms de ses terres et cbàteaux. Parmi la plus haute DObtesse de ces tfo- ijues reculées les exemples d'armes pariantes sont assez nombreux.

.\joutons, après cette petite diifression, que ce mouvement, secondé depuis vingt-cinq ans par la publication d'un grand nombre d'ouvrages les principes, déduits d'un examen scrupuleux des sources précitées, étaient élucidés par la représentation des types béraldiques qui en offrirent les preuves, a eu pour résultat un retour dans la l>onne voie que l'on peut ol>server surtout en .\llemagDe, et sur une moindre échelle en Angleterre et dans quelques autres pays, ce qui n'empêche pas qu'il s'en faut encore de beaucoup que les Iwns principes aient pénétré partout

Il suftit pour notre but d'avoir indiqué en quelques mots ce qui constitue l'art héraldique proprement dit. Notre Armoriai, ne donnant que des descriptions d'armoiries, appartient au domaine du Blason, et les quelques pages qui vont suivre en contiennent les

Notions élémentaires.

Les armoiries sont composées d'un ECU,

d'ÉMACX,

et de FiGUBES, dites mfublet en langage héraldique. Puis on a

le TlUBBE,

les BRISURES,

les TE>A>"TS et SUPPORTS,

le CRI, la DEVISE et la légende, le MASTEAU et le pavillon.

1. Êea.

La forme de l'écu est arbitraire; triangulaire au moyen-age (PL VII, 3, 3, 6, 21— 2S), il a reçu dans la suite des contours variés et même très-extraordinaires ':qDelques exemples à la PI. MI, 1, », i, 7, 8, 26, 27, 28) et porte actuellement presque partout la forme que nous avons adoptée dans nos planches (1,22 et suiv.). Un écu bien proportionné doit avoir sept parties de largeur sur huit de hauteur.

La surface de l'écu dans laquelle se trouvent les figures, est appelée le champ. Ce champ peut être divisé en deux ou plusieurs partitions au moyen de lignes tirées en sens divers. Ainsi on a : le parti (I, Si), le covpé (I, 23), le tranché fl, 27), le taillé (I, 30).

La combinaison de ces lignes produit d'autres divisions, dites répartitions, .\insi la ligne verticale et la ligne horizontale forment Yécartelé (II, 30); chacun des compartiments ainsi formés s'appelle un quartier. La combinaison des deux lignes diagonales produit Yécartelé en sautoir (II, 3i.)

Un écu peut avoir plus de quatre quartiers : c'est alors le résultat de l'emploi d'un plus grand nombre de lignes. Un trait horizontal et deux traits verticaux, on bien un seul trait verticaLet deux traits horizontaux, produisent six quartiers. On dit alors, en termes héraldiques : -Parti de deux traits, coupé d'un autre qui fait six quartiers," ou, «parti d'un trait, coupé de deux autres qui font six quartiers." Et ainsi de suite, pour un plus grand nombre de quartiers.

La réunion du parti, du coupé, du tranché et du taillé produit le gironné ordinaire (II, 39.) Le gironné peut avoir plus ou moins de huit girons ou compartiments, ce qui dépend de l'emploi d'un nombre de lignes plus grand ou plus petit (II, 41, 43.) Le gironné qui est le résultat d'un nombre de lignes impair, se dit mal-çiroHné.

II. Émahx.

Les couleurs en armoiries s'appellent émaux et sont indiquées en grarure par des hachures de diverses sor- tes, que nous avons fait représenter à la PI. I, 1.

Lesdits émaux consistent en:

l" deux métaux : or {.K), représenté par des points, et argent (B), représenté par une surface nnie sans aucune hachure;

2* quatre couleurs: gueules, ou rouge (C, traits Terticaax) azur, ou bleu (D, traits horizontaux); uMe, on noir (E, lignes verticales et horizontales croisées); sinople, ou vert (F, lignes diagonales). On y ajoute le pour- pre (G, lignes diagonales dans la direction opposée à celles du sinople), et Xorangé (pour lequel on n'a pas de -ystème de hachures généralement admis);

X ïntroduclion

3" quelques fourrures : hermine (H), qui est un champ d'argent semé de petites queues de sable ; vair (I), com- posé de pièces en forme de clocliettes alternativement d'argent et d'azur ; dans le contre-vair (K) les pièces dn même émail sont opposées par leurs bases (voyez encore dans le Dictionnaire l'article Foir); le contre-hermine consiste en un champ de sable semé de petites queues d'argent.

Dans une grande quantité d'armoiries, surtout allemandes, on voit d'autres teintes telles que : la couleur de sang, de fer, d'acier, d'eau, de terre, la couleur cendrée, la couleur brunâtre, la carnation ou couleur du corps humain, la couleur naturelle d'objets de toute sorte. Il a y pas de système universellement adopté pour indi- quer ces nuances en gravure au moyen de hachures déterminées.

Suivant les lois héraldiques, Il faut que les meubles soient de couleur lorsque le champ est de métal, ou qu'ils soient de métal lorsque le champ est de couleur. Les exceptions à ces lois sont néanmoins très-nom- breuses. Le pourpre et les fourrures se mettent Indifféremment sur métal ou sur couleur.

■II. Fleures.

On peut les diviser en trois grandes catégories: pièces héraldiques, figures héraldiques et figures ordinaires, 1" Les pièces héraldiques sont formées par des traits qui presque toujours parcourent le champ entier. Tel- les sont: le chef (F, 36), la fasce (V, 11, 31), le pal {I, 39), la Champagne (V, 22), la bande (II, 12), la barre (II,. «9), la croix (III, 16), le sautoir (III, 46, 47), le chevron (II, 34, 60, 69), le franc-quartier (II, 3S), le canton (1, 68). le pairie (III, 33), la bordure (IV, 36, 38, 39), l'écusson en abîme (II, 32), etc.

Les anciens auteurs Axaient la hauteur ou la largeur des principales pièces héraldiques à un tiers de l'écu, ce qui en fait des corps trop lourds. En leur donnant un quart de la hauteur de l'écu, on obtient une meilleure proportion par rapport à la dimension du champ.

On donne le nom de rebattements à des traits combinés de manière à produire une multitude de divisions régulières qui couvrent tout l'écu, comme le paie (I, 44), le fascé (I, 38), le bandé (II, 19), l'échiqueté (II, 46), le losange (IV, 18), le fuselé (IV, 20), etc.

2" An nombre des figures héraldiques se rangent les losanges, les mâcles, les rustes, les fusées, les frettes, les billettes, les besants et les tourteaux.

N. B Les lignes qui forment les partitions et les figures héraldiques ne sont pas toujours des lignes droites. Elles peuvent être ondées, entées, engrèlées, cannelées, crénelées, bastlUées, brétessées et contre-brétessées, denchées et dentelées, vlvrées, échan- crées, écotées, nébulées ou nuagées, pignonnées, mortaisées, etc. Les figures ordinaires subissent une division en figures :

a. naturelles.- tout ce qui a été créé, hommes, animaux, plantes, astres, météores, éléments, etc.;

b. artificielles.- tout ce qui a été fait de main d'homme;

c. chimériques: les pionstres, tels que sirènes, dragons, griffons, licornes, algies à tète de loup, hommes à tète d'oiseau, etc., etc. Souvent ces monstres et même des animaux sont représentés à queue de poisson et se- disent alors marines; ainsi on a des lions, griffons, licornes, coqs marines, etc.

IV. Timbre.

Sous ce nom collectif de tout ce qui se place au-dessus de l'écu des armes, on comprend : le casque ou heaume, le cimier (les figures ou objets que l'on porte sur le casque), et les lambrequins (étoffes découpées qui voltigent autour du casque).

V. Brisures.

La brisure est un changement dans les armoiries pour distinguer les branches d'une même famille entre elles^ Les modes de briser, en usage dans des temps et des pays différents, étaient de nature diverse. On brisait: 1" par le changement de toutes les pièces des armoiries en conservant les émaux des armes originaires; par le changement des émaux, en conservant les pièces; par l'augmentation ou la diminution du nombre des pièces; par le changement de la situation de quelque figure; 3" par l'addition de pièces nouvelles; 6* par un changement dans la forme des figures; par le changement du cimier.

Tous ces modes de briser tombèrent bientôt en désuétude, à cause de la grande confusion qui en était le résultat. Seul, le cinquième mode qui consiste dans l'adjonction d'une pièce peu Importante telle qu'une étoile une molette, une coquille, une quintefeuille, un canton, qui n'altère pas considérablement l'armoirle, s'est long- temps maintenu ; cependant, même ce genre de brisure se borne aujourd'hui à l'addition d'un lambel dans les^ armes de quelques maisons souveraines, et d'un croissant ou d'une étoile dans celles de la haute noblesse britannique.

VI. Tenants et ls»apports.

Ce sont les figures hors de l'écu, qui semblent le tenir. Les figures humaines s'appellent Tenants, les ani- maux reçoivent le nom de Supports. Dans les cas qu'un écu est tenu par une figure humaine et un animal, ou les nomme tous deux Tenants.

Inlroduclion XI

VII. rrl. Devise et Lésende.

Le Ot e t l'ancien cri de guerre, inscrit sur un rutian ou listel flottant au-dessus du cimier. Communémefit le cri n'était autre chose que le simple nom de la famille ou bien de la maison dont elle était issue.

La Devise, bien plus commune que le cri, est généralement une sentence concise qui trouve sa place sur un ruban au-dessous de lécu.

La Légende est une sentence encore plus brève, qui se place sur un listel au-dessus du cimier.

Vlli. .Hanteaa et Pavilloo.

Le Manteau n'est guère en usage que pour y mettre lécu des armes des familles princiéres. Le Patillon, espèce de baldaquin qui couronne le manteau, est exclusivement réservé aux souverains.

A vrai dire, un écu couvert d'un émail tout uni et sans aucune figure, constitue à lui seul uno armoirie par- faite. On en trouve plusieurs exemples. Tous les autres attributs que nous avons décrits contribuent à la •llversité et an luxe d'une armoirie, mais ils ne sont pas indispensables.

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Observations.

En langage héraldique la droite et la gauche s'appellent dextre et senestre. Il faut faire attention que le côté dexire d'une armoirie se trouve à la gauche du spectateur, et le côté senestre à sa droite. Cet usage, établi de temps immémorial, provient de ce que les anuoiries étaient brodées sur la cotte d'armes et peintes sur le bouclier du chevalier. Dans cet ordre de fait>:, le côté gauche de l'armoirie se trouvait exactement au côté gauche du chevalier, et le côté droit à sa droite.

Dans la description des armoiries ou se sert des termes: du premier, du champ, du même, du second, du troisième, du dernier (sous-entendu émail), etc.. pour éviter la répétition mal-sonnante d'émaux déjà nommé». Ainsi, au lieu de dire : «d'or au chevron de gueules, chargé de trois étoiles d'or," on dira «trois étoiles du champ." \\i lieu de : »palé d'or et d'azur, à la fasce d'or brochante," on dira : »à la fasce du premier bro- chante." .\u lieu de dire : »d'or au chevron de gueules, accompagné de trois étoiles de gueules," on dira : •trois étoles du même." Eh ainsi dans les autres cas.

La position ordinaire des animaux et objets est de regarder le flanc dextre de l'écu. S'ils se tournent vers le flanc senestre, ils sont contournés.

Presque toujours les figures sont disposées dans un ordre déterminé. Une seule figure occupe l'abime (cen- tre) de l'écu ; trois figures sont posées i et 1, c'est-à-dire deux en chef et une en pointe de l'écu ; quatre figu- res, â et 2 (aussi appelé cantonné); cinq figures, 2, 1 et 2 (dit en sautoir); six figures, 3, i et 1 ; neuf figures, 3, 3 et 3 ; dix figures, 4, 3, i et 1. Ces positions sont tellement établies et acceptées qu'il n'est nécessaire d'exprimer que celles qui en différent.

Une pièce, accompagnée d'autres objets en nombre, est posée au centre de Fécu; ainsi, quand on dit: »d ar- gent à une losange de gueules, accompagnée de trois Deurs-de-lis d'azur," la losange occupe l'abime ou le centre de l'écu et les fleurs-de-lis sont posées 4 en chef et I en pointe. Lorsqu'un chevron ou une fasce est accompagnée de trois objets, deux se posent en chef et le troisième en pointe. Une fasce est-elle accompagnée de six figures, trois sont rangées sur une même ligne en chef et les trois autres sur une même ligne en pointe. Deux, trois ou plus de figures posées sur un chef ou sur une fasce sont rangées côte à côte, s'il n'est indiqué autrement.

Le nombre ordinaire des pièces du fascé, paie, bandé, barri et chevronné est de six-, celui du burdé, wr- getté, coticé en bande ou en barre est de dix. Nous n'indiquerons que les nombres qui en diffèrent.

Si nous nous sommes abstenu de décrire la forme et d'indiquer le métal des casques ou heaumes, c'est que les représentations d'une même armoirie faites à diverses époques présentent des casques tout-à-fait différents. En général le casque actuel est d'argent ou d'acier poli, grillé et liséré d'or, et doublé ou fourré d'une étoffe rouge, quelquefois bleue, noire ou verte.

Mais ni sa forme, ni le nombre de ses grilles, ni la couleur de sa fourrure n'est d'Importance majeure; tout cela changeait dans le cours des siècles, comme il appert de l'étude des sceaux etc. De forme cilindrique,sans grâce aucune, aux lîe, 13e et lie siècles, le casque obtint au 15e celle qu'on se plaît à appeler, entièrement à

XII Inlroduclion

tort, heaume des nouveaux anoblis et qui est connu en allemand sous le nom de Slechhelm, casque des joutes Plus tard il prit la forme ronde que nous lui connaissons, recevait des grilles en plus ou moins grand nom- bre, selon la fantaisie des dessinateurs et les exigences de la mode du temps, et s'appelait casque de tournoi.

La position du casque est également indifférente. Qu'il soit posé de front ou bien taré de profil ou de trois quarts, aucune signification réelle ne s'y attache. L'altitude du cimier doit décider. Si le cimier est une figure vue de profil ou de trois quarts, il faut mettre le casque de profil ou de trois quarts. Le casque étant mis de front, le cimier devrait être placé de telle manière qu'on le verrait également de front. Ainsi, un lion issant, vu de profil, exigerait un casque posé de profil ; si l'on voudrait poser le casque de front, ledit lion devrait se présenter également de front, c'est-à-dire vu de face, étendant ses pattes à dextre et à senestre. Ceci explique pourquoi un vol, par exemple, est tantôt ouvert, tantôt fermé ou à l'antique. Sous le premier aspect il ne peut se présenter que sur un casque posé de front; il prend le second sur un casque posé de profil, parce qu'alors l'une des ailes est cachée par l'autre.

Le cimier doit reposer sur le casque, ce que comporte sa nature. Une étoile, par exemple, qu'on porte en cimier et qui se balance dans les airs au-dessus du casque, est une absurdité moderne, qui n'a jamais pu se produire aux temps les armoiries étaient une réalité. Un chevalier, qui eut porté une telle étoile, l'eut fait fixer au sommet de son casque. Il était impossible de la faire voltiger dans l'espace sans aucun soutien.

Les couronnes, indiquant un rang nobiliaire déterminé, sont inadmissibles sur les casques. Le moyen-âge ne les a pas connues. Bien que l'usage des couronnes sur les casques, d'abord entièrement inconnu même parmi la plus haute noblesse, devint de plus en plus fréquent, on ne se servait que de la forme ordinaire, celle à trois fleurons. Dans les deux derniers siècles on a pris souvent une couronne à cinq fleurons. Mais quand on veut se servir de la couronne, affectée spécialement à quelque rang nobiliaire, on doit la poser im- médiatement sur le bord supérieur de l'écu, qui alors ne peut plus porter de casque ni de cimier. Il faut faire son choix: ou la couronne nobiliaire seule, ou le casque avec son cimier. Il est contraire aux bonnes tradi- tions héraldiques de porter à la fois et la couroivne nobiliaire et le casque. Ce serait comme qui entasserait deux couvre-chefs l'un sur l'autre.

Les armoiries subirent comme toute autre chose l'influence du milieu et de l'époque elles se produisirent et changèrent de forme selon l'esprit du temps. C'est pourquoi il ne faut pas s'imaginer que tel type devra être considéré comme inviolable et qu'il serait défendu d'y apporter aucune modification : une aigle au vol abaissé est précisément la même chose qu'une aigle au vol levé; seulement, la première est un type moyen-âge €t l'autre un type moderne ('). Aux premiers temps on représentait toute aigle avec les ailes tournées en bas et dans les temps postérieurs ou se plaisait h les diriger vers le chef de l'écu. La seule condition était que cela devait toujours rester une aigle, qu'il n'aurait pas été permis d'en faire un lion ou quelque autre emblème, tout-à-fait différent, et que le tout devait être traité en style ornemental.

La même liberté d'exécution doit régner à l'égard des tenants et supports. Qu'un griffon porte la queue relevée ou bien passée entre ses jambes, qu'un sauvage appuyé sa massue sur son épaule ou la fasse reposer sur le sol, que ces figures se regardent ou bien retournent la tète, qu'elles soient posées sur une arabesque ou sur une terrasse, tout cela est au fond chose indifférente, ou plutôt affaire de goût, ce qui s'applique également aux couleurs qu'on voudra donner au listel qui porte une devise et aux lettres dont celle-ci se compose. La preuve de ce que nous avançons se trouve dans les représentations d'une même armoirie, faite à différentes époques. Quand on est dans le cas de pouvoir faire ces études comparatives, on se convaincra aisément qu'aux bonnes époques nulle fixité n'était observée.

Nous n'avons indiqué les émaux des lambrequins et bourlets que lorsque ces émaux diffèrent de ceux de l'écu. Quand l'armoirie n'a que deux émaux ou deux principaux émaux, bourlet et lambrequins sont de ses mêmes émaux, sauf quelques cas exceptionnels.

(•) Nulle part cette modification progressive ne s'accuse d'une manière plus curieuse et plus instructive que dans quelques armoiries allemandes figure un casque comme meuble dans l'écu. De forme cilindrique sur les sceaux qui datent du moyen-âge, 11 change en casque fermé dans les représentations d'un ou deux siècles plus tard, pour prendre enfin la forme des casques de tournoi à grilles, qui est restée définitive, pour la bonne raison que le casque héraldique n'a pas subi de changement ultérieur.

DICTIONNAIRE

KS

TERMES du BLASON.

A

Abaissé : se dit: dune figure posée au-dessous île la place qui lui est propre dan*; l'écu (IF, 57); *" des ailes doiseau dont le bout se dirige vers la pointe de lécu ;vn, 13— 16); 3" dune épée, bâton ou autre objet pareil, dirigé par celui qui le tient, vers le sol ou vers la pointe de l'écu.

Abeille. Cet insecte est représenté montant, les ailes tantôt closes, tantôt étendues. Dans ce dernier cas, ral)eille est tolante (I, 68.)

.ibtme ou Coenr. Nom du centre de récu{I, î, A.)

.%bonté : se dit de losanges, fusées, màcles ipt figu- res pareilles qui sentretouchent de leurs bouts aigus (IV, 16, 17.)

Âcrolé : se dit : 1" de deux écussons qui se joi- gnent, comme par ex. ceux de deux époux : de losanges, fusées et màcles qui se toucbent de leurs flancs (.IV_, 19 ; 3" d'un cep de vigne rampant con- tre son echalas, dune colonne environnée d'jun ser- pent {VI, 1er rang, 5) ou d'un rameau de laurier ou d'olivier, d'une épée environnée d'un rameau pareil etc.

.Accompaa^né: se dit de pièces qui en ont d'au- tres près d elle, et dans ce cas principalement dune pièce placée au centre de l'écu (I, 68; II, 37, 55, 56, 61, 6», 63, etc.)

Accorné ; exprime l'émail des cornes des animaux et principalement de celles du bétail, quand cet émail est autre que celui du corps. Pour le cerf, on dit ramé.

.Acrosté : se dit : 1* d'une figure placée entre deux ou plusieurs autres (I, 40, 51); de deux figures placées côte à cote.

.Aerroiipi. Terme pour les animaux sauvages lorsqu'ils sont assis, ainsi que pour les lièvres et écu- reuils au repos. On peut se servir aussi bien des ter- mes assis et couché.

Acriilé: se dit: V d'un cbeval cabré, qui parait s'abaisser pour mieux s'élancer; à" d'une licorne assise qui lève ses pattes de devant; 3" de deux croissants posés l'un sur l'autre, dont le premier est montant et le second versé; i" de deux canons sur une même ligne, dont l'un est tourné à dextre et l'au- tre à senestre.

.Adextré : 1" ce terme s'emploie des figures qui en ont une ou plusieurs autres à leur coté dêxtre; ** nom d'une section héraldique excessivement rare qui pnxluit un pal s'unissant au flanc dextre de l'écu (I, 51) iv. .^cnestré.)

.Adossé: se dit de deux animaux ou objets tels que lions, poissons, faux, haches, etc. qui se tournent le dos ; V, *9 ; de deux clés dont les pannetons sont tournés en dehors, etc.; de deux demi-vols dont les dossiers sont tournés l'un vers l'autre VI, 3e rang, 9), etc

Affaissé: se dit d'une fasce ou bande, courlMJe vers le lias de l'écu il, 55.) (v. AoAté.)

.Affronté. C'est le contraire A' adossé. On le dit d'animaux ou objets qui se font face l'un à l'autre (II, 5i ; V, a.) AITnté : se dit de l'émail de l'affût d'un canon. Agité: terme qui s'emploie dune mer lorsque l'ombre des vagues est d'un autre émail que celui de l'eau.

Agnean. Cet animal, d'ordinaire passant, prend le nom A'aqneau pascal ou Agnus Dei lorsqu'il tient une bannière, ou quelquefois un gonfanon, d'ai^ent chargé d'une croix de gueules (V, 17.) Lorsque ces émaux sont autres, on doit l'indiquer.

Aigle, en langage héraldique, est du genre féminin. Sous sa forme naturelle, l'aigle est assez rare en ar- moiries ; ou la nomme aigle de profil, de ce qu'on la met toujours de profil- L'aigle héraldique, celle qui s'appelle aigle tout court, est représentée le corps érigé, les ailes ouvertes et étendues des deux côtés, la tête de profil, les pattes écartées, laqueue descendante ver- ticalement et ornée deplumesondoyantes V, 18.) Lors- quelle a deux tètes, elle reçoit le nom d'aigle éployée (V, 19) Il est absolument indifférent si le bout des ailes dune aigle soit tourné vers le chef ou vers la pointe de l'écu, ce qui dépendait du goût nS:nant à telle ou telle époque et des habitudes des peintres ou sculpteurs d'autrefois. .\ux temps chevaleresques, l'aigle avait toujours les ailes abaissées (VII, 13—15); aujour- d'hui elle les porte levées et dirigées vers le chef de l'écu.

.Aigle (Demi-), qui figure dans presque toutes les armoiries frisonnes, est la moitié presque sans excep- tion la moitié dextre' d'une aigle dont le corps serait coupé en sens vertical, tandis que la tète et le col sont restés libres, ce qui fait qu'elle serait plutôt la moitié d'une aigle éployee. Cependant ou est convenu de la I considérer comme la moitié d'une aii:le simple. ; Aigle (Main d* , v. Main d'Aigle.

Aigle d'.Antriebe. C'est une aigle éployée de sa- ble, becquée et membrée d'or, surrnontee d'une cou- ! ronne impériale et tenant de sa griffe dextre une épée et un -sceptre et de sa senestre un monde. Elle porte I sur son estomac un écusson aux armes de la maison f impériale.

i Aigle de Brandeboorg. .\igle de gueules, bec- j quée et membrée d or. tenant de sa griffe dextre un sceptre et de sa senestre une épée. Chaque aile est i chargée d'un demi-cercle treflé d or. { Aigle de Prusse, .\igle de sable, becquée et I membrée d'or, sommée d'une couronne royale, chaque ; aile chargée d'un denii-cenMe treflé d'or, l'estomai- ' chargé des lettres F R entrelacées d'or, surmontées

d'une couronne du même émail. I Aigle de rKinpire. Cet eml)lème de l'ancien ' Empire Germanique était une aigle éployée de sable.

XIV

Aigle

Bande

chaque tète diadénu'e d'or. Le nouvel Empire Ger- manique porte l'aiplp de Prusse en cliamp d'arpent, cliarfié sur sa poitrine d'un tWusson aux armes de Holienzollern, qui sont écartelées d'arpent et de salde.

Alitle de Russie, telle qu'elle parait dans les ar- moiries, est une aiple éployée de sal)le, ))ecquée et membrée de (fueules, chaque tète sommée d'une cou- ronne impériale, tenant de sa griffe dextre un sceptre et de sa «enestre un monde. Elle porte sur son estomac un écusson aux armes de Moscovie et souvent sur .«es allés huit écussons aux armes des royaumes soumis à l'autorité de l'empereur de Russie. Elle est surmon- tée d'une troisième couronne impériale.

Aixiilère. Vase ayant un hec, et sur le côté senes- Ire une anse. L'aiguière ressemble en général à une pignate agrandie.

Aiiiiiisé : se dit du pal et de la croix dont le pied est etlilé (I, 48; III, 23.) (v. Fiché).

Allé: se dit de tout objet qui a des ailes contre nature, tel qu'un cerf ailé, un coeur ailé etc., et des animaux volatiles quand leurs ailes sont d'un autre émail que le corps.

Ailes. Les ailes d'oiseau portent le nom de vol et demi-vol; v. ces mots. Celles des anges conservent le nom d'ailes.

Aire, V. Pélican.

Ajouré: se dit des fenêtres carrées ou rondes d'une tour ou autre édifice lorsqu'elles sont d'un émail dif- férent de celui de la bâtisse. On trouve encore des armoiries dont le champ est ajouré (IV, 32, 33), des croix dont le centre est ajouré en carré, etc.

Ajusté : se dit d'une flèche posée sur la corde d'un arc tendu.

Alcyon. Oiseau chimérique, représenté à peu près comme un cygne dans son nid, ballotté par les vagues de la mer.

Alertons. Petites aigles sans bec ni pattes (VI, 3e rang, i.)

Alésé : se dit des pièces héraldiques raccourcies de manière à ce qu'elles ne touchent pas les bords de Vécu (I, 43; II, 6, 56; III, 24, 38, 54.)

Allumé: indique l'émail des yeux des animaux, et des flammes des bûchers, des flambeaux et des bom- bes et grenades de guerre (v. Animé).

Amphlptère. Serpent allé (VI, 1er rang, 6, 7.)

Ancolie. Fleur Ji-peu-près en forme de clochette, toujours avec la tige en haut (VI, 4e rang, 6.)

Ansenne. Les auteurs ne sont pas d'accord sur la forme précise de cette fleur. Suivant les uns, elle a celle d'une rose à quatre feuilles; suivant d'au- tres, celle d'une quintefeuille aux feuilles arrondies. En tout cas, ce n'est pas une fleur réelle, mais une rose d'atour ou d'ornement faite de rubans et de broderie. Si elle existe en armoiries, elle est de la dernière ra- reté. A vrai dire nous n'en connaissons aucun exem- ple, car ce qu'on appelle quelquefois angenne n'est autre chose qu'une quintefeuille, privée des pointes ef- filées qui terminent ses feuilles.

Aniies. On les représente sous la forme de jeu- nes filles, revêtues de longues robes dites dalmatiques. Leurs ailes sont presque toujours abaissées, c'est à dire tournées vers le bas. On ne dit jamais vol, en parlant des ailes d'un ange.

Angle: se dit de la croix ou du sautoir, accom- pagné de figures longues ou pointues mouvantes de leurs angles.

Aniiles. Ce sont les fers de meule de moulin, ayant la forme de deux sections de cercle adossées, réunies au moyen de deux traverses (VI, 10e rang, 21.) Les fers-de-moulin dans les armes néerlandaises et belges ont une autre forme ; v. Fer>de-moulin.

Anille à l'antique. ISom que l'on donne à une

barre de fer crochue qui sert ^ maintenir la solidité d'une maçonnerie (VI, ite rang, 30.)

Animé.' Terme employé quelquefois au lieu d'al- lumé, pour indiquer l'émail des yeux des animaux.

Annelet. Petit anneau qui diffère de la bague en ce qu'elle est plate et de largeur égale sur toute sa circonférence (VI, 8e rang, 2.) On trouve des anne- lets entrelacés (VI, 8e rang, 4.) (v. Bague et Vires.)

Antelope héraldique. Cet animal chimérique, dont on ne trouve d'exemples que dans des armoiries anglaises, est représenté avec une tète qui ressemble à celle du dragon, des cornes presque droites, le corps d'un cerf et la queue relevée au-dessus du dos (V. 54.)

Appanmé: indique qu'on voit la paume d'une main ouverte.

Appointé : se dit d'olyets qui se touchent de leurs pointes, tel qu'épées, chevrons etc. (III, 8.)

Aquilon, Borée, Eole. Représentations des vents, sous la forme d'une tète d'enfant soufflant avec vio- lence.

Arc-en-ciel. Il faut l'exprimer lorsqu'il est com- posé d'autres émaux que d'or, de gueules, de sinople et d'argent (V, 1, î.)

Arche de Xoé : représentée sous la forme d'une maisonnette flottante sur les vagues (VI, 10e rang, 11.) Dans quelques armoiries polonaises elle a l'aspect d'une espèce de galère avec un seul mât, la proue et la poupe façonnées en tète de lion.

Arehièrês. Embrasures des châteaux servant aux archers pour tirer leurs flèches.

Ardent : se dit d'un charbon allumé.

Argent. L'un des deux métaux employés en ar- moiries, indiqué en gravure par une surface unie sans aucune hachure (I, 1, B.)

Argus, y. Tète d'Argus.

Armé: se dit de l'émail des ongles des animaux sauvages et des oiseaux de proie. Ce terme est encore employé pour désigner l'émail du fer des flèches, pi- ques et lances lorsqu'il diffère de celui du fût, ainsi que pour indiquer qu'un chevalier ou homme d'armes est revêtu d'une cuirasse, ou qu'un bras est couvert de brassards, ou une jamt)e de cuissards et jambières. Jrmé de toutes pièces veut dire qu'un chevalier est revêtu d'une armure complète, y compris le casque, dont il faut indiquer si la visière est levée ou baissée.

Armes (Aux) de l'écu : signifie que les armoi- ries entières sont repétées sur un objet quelconque, un buste, un écran, une bannière, le collier d'un chien, etc. Dans un vol aux armes de l'écu les armoiries sont répétées sur chaque aile (v. Kcusson des armes.)

Armes pleines. Ainsi s'appellent les armes dans lesquelles aucune brisure n'a été introduite.

Arraehé : se dit des arbres ou de leurs troncs dont on voit les racines (V, 30, 31), et des tètes d'animaux qui ne sont pas coupés net, mais laissent pendre des lambeaux de chair et semblent arrachés avec force (II, 34.)

Arrête : se dit d'un animal qui, ne faisant aucun mouvement, est posé sur ses pattes sans que l'une avance devant l'autre.

Arrêts de lance, v. I..ance de tournoi.

Arrière-main. Main dont on voit le dos. Terme très-peu en usage.

Autruelie. Cet oiseau tient presque toujours au bec un fer-à-cheval, les bouts en bas.

Avant-bras. La partie antérieure du bras, sans le coude.

Avant-mur. Pan de muraille attenant aune tour ou château.

Axur. Nom héraldique de la couleur bleue, repré- sentée en gravure par des traits horizontaux (I, 1, D.)

33

Badelaire. Sabre recourbé à la pointe.

Bague. Anneau destiné à être porté au doigt, or- dinairement chàtonné d'un rubis, d'un diamant ou d'une autre pierre çrécieu.se (VI, 8e rang, 3.)

Bâillonné: indique que les animaux, ainsi dési- gnés, tiennent un bâton entre lelîrs dents.

Baliste: ancien instrument de guerre, dont seules les armoiries anglaises offrent d'exemples. Il est re- présenté sous la forme d'un poteau, soutenu d'un so-

cle et traversé d'un levier posé diagonalement, suppor- tant une pierre (VI, 12e rang, 14.)

Bande. Pièce héraldique formée de deux lignes diagonales parallèles tirées de dextre à senestre, l'es- pace entre ces deux lignes constituant la bande (II, 12, 13, 15, 17.)

Bande (En), .se dit: 1" de pièces longues, posées dans la direction diagonale propre à la bande; 2'-' d'objets rangés dans cette même direction diagonale.

Bandé

Bute

XV

Bandé : couvert de bander en nombre pair (II, 19, iO il.) On dit encore que des tètes de More ou autres tètes humaines ont les >eux bandés lors- qu'ils portent un ruban qui leur piisse sur les yeux, ce qui toutefois se rencontre rarement.

Randrrole. Petit drdi)eau assez long et peu large tcrir.Inc en pointe.

Baniilérr. Dra|)eau de forme précisément carrée.

Bar. Kspèie de .«aumon, mais beaucoup moins fourni que celui-ci. Les Iwrs sont ordinairement po- sés en pjil.s au nombre de deux, et ado.-;sés.

Barbé : se dit de I émail de la barbe des coqs, des iKiucs, des licornes etc.

Bardé : .<e dit d'un cheval revêtu d'une armure.

Barre. Pièce héraldique formée de deux lignes diagonales iwrallèles tirées de senestre à dextre. l'es- iwce entre ces deux lignes constituant la barre (II, i9.)

Barrr (En), se dit: 1" de pièces longues, posées dans la direction diagonale propre k la tJarre: d'objets rangés dans celte même direction diagonale.

Barré : couvert de barres en nombre pair.

Barroque <Kn): se dit d'animaux qui, servant de supports, .<ont puissants et semblent sortir de derrière

Ka^ilic. Dragon à tète de coq (V, 66.) (l'écu.

Bastille: .<e dit de pièces dont le bord inférieur -t imini de créneaux (I, 14.) .\insi on trouve des chefs l';i«till(s et des fasces et bandes bastillées.

BatMiilé: se dit du battant dune cloche, dont 1 éiiiail diffère de celui de la cloche elle-même.

Bâton. Ce nom qui s'applique en premier lieu aux bâtons ordinaires, est encore celui de la cotice lorsqu'elle se présente sous une forme très-raccourcice, ce qui était le cas par ex. en France dans les armes de plusieurs princes légitimés issus du sang royal. On nomme aussi bâton des cotices très-diminuées (II, 26.)

BAton d'Bsculape. Verge accolée d'un serpent, qui a la tète à dextre.

BàtonH fleordeilség. Bâtons dont le sommet est terminé en Oeur-de-lis. Souvent ils sont arrachés, ce qui veut dire qu'ils montrent des racines comme s'ils étaient arrachés du sol (V, 31.)

Berqué : indique l'émail du bec des oiseaux.

BefTroi. Le vair prend ce nom quand il contient moins de tires et de pièces que d'ordinaire, ce qui a pour résultat que ces pièces reçoivent une plus grande aimepsion.

Bélier. Cet animal se distingue des agneaux, bre- bis et moutons jwr ces cornes tournées en volute.

BélEer militaire, .\ncien instrument de guerre, destiné à battre les murailles en brèche ou à enfoncer les portes des places fortifiées. Il avait la forme dune poutre posée horizontalement, suspendue à deux chaî- nes et terminée sur le devant en tète de bélier (VI, lie rang, 15.)

Béquille de Kalnt>.%ntoine, aussi appelée Tau ou Taf. Petite figure en forme de croix pattée, à la- quelle manque le bras supérieur VI, 5e rang, iO.)

Besant. Monnaie dor ou d'argent, sans empreinte, toujours iK)sée dans un champ de couleur II, 6î; IV, i3.) Elle est fiffurée lorsque le contour d'un visage humain est trace sur sa surface.

BesanUtourteAii. Rondelle partie, coupée ou ecartelee d'un métal et dune couleur, toujours placée dans un champ de couleur (IV, i", i8.j (v. Toar* tean-be»>aBt.)

Billette. .Meuble héraldique en forme de carré allongé, posé perpendiculairement (II, i7.) Lorsque la billette est posée horizontalement, elle est dite couchée. On trouve des billettes posées de biais (II, 63), vidées {Vl, lie rang, »6 , et percées en rond (VI, lie rang, i7.)

Bllleté: indique qu un champ est entièrement cou- vert de billettes, comme dans un échiquete il est cou- vert de carreaux. Le bllleté est excessivement rare et ne se voit que dans quelques armoiries anglaises.

Bisse. >on) du serpent lorsqu'il est enroulé et que son corps fait plusieurs noeuds (1, 1er rang, 3.) fdante.

Boeur. Cet animal se reconnaît à sa queue pen-

Ronnet albanais. Bonnet retombant sur le dos

termine en pointe, communément ornée d'une houDoe \ I, 8e rang, i». *^

Horde : se dit des pièces dont les bords sont d'un Mutre email que le reste, et des écus dont le champ |'?t entoure d un bord d'un autre émail, beaucoup moins large que la Iwnlure héraldique (IV, 37.)

Bordure. Pièce en forme de ceinture qui envi- ronne iiH^^u IV, 33, 36, 38, 39, iO, 41, ii. Elle a un Mxieine de la largeur du champ. Plus large, elle de- \iendrait le champ, et le champ prendrait les dimen- -lons exiguës d'un écusson en abime.

Borée. Synonyme d'.4qnll*n et d'Eole.

Boaclé, se dM : 1* de l'annelet qui se trouve d'or- dinaire au collier des chiens; de l'anneau qu'on voit souvent pas.<é dans les narines d'un bufne, aune tète de léopjird etc. Il, 54.)

Boules. Elles sont ombrées pour leur donner du relief. Dans les armoiries allemandes elles prennent presque sans exception la place qui dans les autres pays est wcupée jwr les besants et les tourteaux. Ce- pendant, il existe une différence réelle entre les bou- les d'une piirt et les tourteaux et besants d'autre part, car on les trouve réunis très-distinctement dans les ar- moiries de la famille de Meillcis IV, il.)

Bourdon de pèlerin. Hàton fait au tour avec deux ornements, l'un aux trois quarts, l'autre en haut, en forme île pomme i.VI, 3e rang, 13.)

Bourdonné : se dit des figures dont les extrémi- tés sont terminées en forme de bourdon de pèlerin.

Bonriet. Nom du tortil, placé en général au som- met du casque, servant d'attache aux lambrequins et composé de deux ou plusieurs rubans enroulés, alter- nativement de métal et de couleur. Le t)Ourlet est une pièce indifférente qui peut être mise ou omise, mais qui contribue à l'aspect gracieux d'une armoirie. '

Bonse. Bourses de cuir qui .<erv aient autrefois à pui- ser de l'eau et qui sont assez fr«iuentes dans les armoi- ries anglaises. Dans le cours du temps la forme de cet objet a subi plusieurs changements. La forme la plus naturelle est celle de la PI. VI, lie rang, i, mais on la représente communément sous la forme fantas- tique de la même planche, même rang, n" 1.

Boiiterolle. Meuble que l'on regarde comme le bout d'un fourreau d'épée, mais qui probablement a été, dans l'origine, une feuille de nénuphar ou de tilleul (VI, lie rang, i7.)

Boutoir. Le bout du nez d'un sanglier. Quand la hure de sanglier, dont la position ordinaire est d'être mise horizontalement, est posée en pal, on dit qu'elle a le boutoir vers le chef de l'écu.

Boutonné, se dit : 1" du coeur d'une rose héral- dique ; 2" d'un rosier qui porte des boutons ; 3" des boutons qu'on voit quelquefois entre les feuilles d'une fleur-de-lis qui dans ce cas reçoit le nom de fleur-de-lis épanouie ,VI, 4e rang. Si; des boutons aux vêtements d'une figure humaine.

Brebis. Cet animal est toujours représenté pais- sant, c'est-à-dire la tète baissée comme pour prendre sa nourriture. Cette attitude le distingue du mouton, qui porte la tête levée.

Brétessé : se dit de pièces héraldiques, telles que fasces, pals, croix etc., qui sont crénelées sur toutes leurs faces, les créneaux des deux côtés étant opp«j- sés l'un à l'autre I, 13 ; 4V, 43.) Les pièces sont trré- tessées et contre-brétessées, lorsque les créneaux de l'un des côtés répondent aux espaces vides de l'autre côté il, 16, 68, 69.)

Bris d'hnis. Nom d'un verrou antique à queue pattée, aussi appelé vertenelle (VI, 10e rang, i4.

Brisé, se dit: 1" des objets rompus, comme lances, etc. et s'applique aux chevrons dont la cime est dé- jointe (III, i.) etc.; des armoiries dans lesquelles une frn'îure ou différence a étéintrwluiteafinde les dis- tinguer de celles des autres branches d'une famille.

Broehant : se dit d'une pièce héraldique ou d'un meuble ordinaire qui passe sur un autre objet, qu'il couvre en partie. On dit: -brochant sur le tout," quand cette pièce brochante est le dernier objet qu'on nomme en blasonnant une armoirie (I. 4i, 59; IL 16 in, 30; V, 31.)

Brosse. Meuble très-rare en armoiries, représenté communément le manche en bas et les poils en haut (VI, 8e rang, i6.i

Broyés, aussi appelées Morailles Quoique plu- .sieurs auteurs ont pris ces objets pour des morailles. instrument des maréchaux-ferrants servant à serrer le nez des chevaux qu'ils doivent ferrer, il y a apparence que ce sont des pièces destinées à broyer une sub- stance quelconque, et que c'est de qu'elles ont été nommées broyet (VI, lie rang, iO.)

Buffle. La tète de buffle se reconnaît à la par- ticularité qu'un anneau est pa.s.*é dans ses narines.

Buréie. Fa.<ce ré<luite a la moitié de son épais- seur. S'il y en a plusieurs dans l'écu, ils doivent être en noml)re pair. 'plus.

Burelé. Nom du fascé lorsqu'il a dix pièces ou

Buste. La moitié supérieure d'un corps humain représenté sans bras. Lorsqu'on voit des restes de bras, le buste est aux bras mutilés ou tronqués.

Bute. Outil des maréchaux-ferrants pour couper la corne des chevaux, plaque de fer carrée avec son mancbe en forme de manivelle VI, lie rang, 18.)

XVI

Câblé

Chauve-souris

O

CAblé t signifie que des objets, tels que fasces, croix etc., semblent formes de câbles tortillés.

Cabré: se dit d'un cheval dressé sur ses jambes.

Cadiieée. Nom du bâton de Mercure, consistant en une verge ailée, accolée de deux serpents qui se regardent.

Caleçon. Sous-vètement qui paraît comme meu- ble dans les armoiries de la famille van Abhenbroek en Hollande et de la famille Braga à Trévise.

Calice. Espèce de goltelet sur un pied, dont on se sert dans les olllces religieux (VF, 9e rang, ii.)

CaneUe. Petite espèce de canard.

Cannelé: se dit de l'engrèlé dont les pointes sont en dedans et le dos en dehors (I, 7; II, 21, 61.)

Canton. Partie carrée qui occupe l'ua des angles de l'écu, généralement celui du chef, à dextre (I, 26, 52, 68; II, 36; III, 50.) Le canton a deux parties de large et deux parties et demie de haut, des sept par- ties de la largeur de l'écu. Canton senestre se dit lorsqu'il est placé à l'angle senestre du chef. On trouve des cantons arrondis (II, 37.) Canton se dit encore de l'un des quatre espaces vides laissées sur un écu par la croix ou le sautoir, ou par des pièces passées en croix ou en sautoir.

Cantonné, se dit: 1" d'une croix ou d'un sautoir qui dans ses angles est accompagné d'autres objets (III, 16, 24, 25, 29); de quatre figures, posées dans les quatre cantons de l'écu, autrement dit posées 2 et 2 ; 3" d'une figure placée en abîme, et accom- pagnée de quatre objets, posés 2 et 2.

Capiieiiont», v. Chaperons.

Carnation. La couleur naturelle du corps humain ou de ses parties. Dans la description des figures hu- maines nous n'exprimerons pas que le visage et les mains sont de carnation, ce qui peut être considéré comme sous-entendu.

Carreaux. Objets carrés, dont tous les côtés ont la même dimension (III, 52.)

Cartoache. Cadre .sculpté de forme ovale ou car- rée, dont on entoure une annoirie. Les cartouches s'emploient presqu'exclusivement comme ornement ar- chitectural.

Caudé : indique l'émail de la queue d'une comète, lorsqu'il diffère de celui de cet astre lui-même.

Centaure. Etre mythologique, moitié homme, moi- tié cheval, appelé centaure-sagittaire (V, 48), quand il décoche une llèche d'un arc. Il y a un seul exemple en armoiries d'une centaure femelle [Krauter, à Nu- remberg.)

Cep de vli$ne. C'est un pied de vigne; d'ordinaire il est accolé à son éehalas.

Ceps ou Fers de prisonnier. Barre de fer, avec deux demi-anneaux pour contraindre les mains du prisonnier (VI, 10e rang, 5.)

Cerbère. Chien mythologique à trois bouches béan- tes. On en trouve un exemple dans les armes de Me- dico del Sale à Vérone.

Cerclé : se dit de l'émail des cercles d'un tonneau ou d'une cuve.

Cerf. On le dit élancé lorsqu'il est courant; grim- pant lorsqu'il se dresse sur ses pieds; en repos, lors- qu'il est couché. Dans ces trois acceptions, on peut se servir tout aussi bien des termes courant, rampant et couché, qui sont plus clairs.

Chabots. Petits poissons de rivière, d'ordinaire posés verticalement, la tète en haut.

Ciialnes. Les chaînes dans les armoiries sont de diverses formes ; elles ont des chaînons ronds, ovales ou carrés. Sous le nom de chaînes Navarre on en- tend plusieurs chaînes d'or, posées en croix, en sautoir et en orle, aboutissantes en huit annelets 3 en haut, 2 en fiancs et 3 en bas, et mouvantes d'un neuvième an- nelet posé au centre de l'écu. Portées par les rois de France en qualité de rois de Navarre, ces chaînes for- maient une double orle.

Champ. Surface de l'écu, sur laquelle sont repré- sentés les différents meubles d'une armoirie.

Champ eios. Figure qu'on ne rencontre que dans une seule armoirie, celle aExea, en Aragon, et qui représente un champ de combat ou de tournoi, com- pris dans une barrière en forme de fer-à-cheval (V, 41.)

Champagne. Pièce héraldique formée par un

trait horizontal qui coupe le bas de l'écu. Elle a deux parties des huit de la hauteur de l'écu (V, 22).

Chandelier. Les chandeliers ordinaires sont rares en armoiries. Les chandeliers rf'^f/Zwe ont trois branches.

(hantant : se dit du coq qui a le bec ouvert.

Chape : se dit de l'écu divisé par deux lignes dia- gonales jointes au milieu du bord supérieur et qui se terminent l'une à l'angle dextre et l'autre à l'angle se- nestre de la base de l'écu (III, 59, 60, 61). Dans les armoiries allemandes, cette partition est très-fré- quente, on a la coutume d'arrondir ces lignes diago- nales, ce qui alors s'appelle chapé-ployé (Ilf, 62.) Pour le chapé-chaussé, v. Chaussé.

Chapeau. Il y en a de plusieurs sortes. Le cha- peau ordinaire a la forme assez basse, et les bords assez larges, souvent relevés d'un côté (VI, 13e rang, 18.) Le chapeau piramidal qui se voit surtout dans les cimiers, est tres-élevé en comparaison de sa lar- geur et porte d'ordinaire des plumes ou une couronne sur son sommet (VI, 13e rang, 20.) Le chapeau coni- que présente la forme que .«on nom indique et est plus bas que le chapeau piramidal. II est rare que le cha- peau conique porte quelque ornement. Le chapeau de tournoi, fréquent dans les cimiers anglais, a la forme basse et allongée, à peu près carrée, et se termine en queue au côté senestre (VI, 13e rang, 19). Le chapeau ât juif qu'on trouve dans les armoiries des pays rhé- nans, a la forme d'un h coudre et est garni de deux cordons, dont les bouts sont noués en sautoir (VI, 13e rang, 21.) Le chapeau de fer, espèce antique de morion, est de forme pre.'^que carrée, la partie su- périeure terminée en piramide basse, et sans cordons.

Chapelet. Nom que l'on donne quelquefois aux couronnes de feuillage et aux rosaires.

Chaperon. Ancien habillement de tète qui se ren- contre fréquemment dans les armoiries de familles lié- geoises. Il a la forme d'un capuchon terminé en bour- let derrière la tète; du bourlet pendait une manche étroite et longue que l'on entortillait autour du cou.

Chaperonné: se dit du faucon dont la tète est couverte d'un chaperon. Ensuite, le chaperonné est une partition de la nature du chape, sauf la différence que les deux lignes diagonales n'aboutissent pas dans les angles de la base, mais se dirigent vers le milieu des flancs de l'écu (III, 64.) Chaperonné-ployé se dit lorsque ces diagonales .sont arrondie.s, ce qui se ren- contre presque exclusivement dans les armoiries alle- mandes (III, 65.)

Chargé : se dit d'une pièce sur laquelle sont po- sées un ou plusieurs autres objets (f, 62; 11,13, 29,58; IV, 36); V. Murcharsé.

Château. A cause de la grande diversité des châ- teaux que l'on rencontre dans les armoiries, il serait à désirer qu'on pût en donner une description exacte dans chaque cas. Vovez plusieurs formes PI. VI, 6e rang, 6--10; 7e rang, 1, 3—6.

< haudléres. Les chaudières, assez fréquentes dans les armoiries espagnoles, parce qu'elles étaient l'em- blème de la puissance des ricos-hombres, sont des bas- sins sans pieds, moins hauts que larges, pourvus d'une cornière (VI, 9e rang, 18.)

Chaudières de saline. Meubles qu'on rencontre dans quelques armoiries des pays allemands les sa- lines étaient la propriété de gentilshommes. Ces chau- dières ont la forme d'un baquet oblong, muni d'un manche (VI, 13e rang, 3.)

Chaudrons. Les chaudrons ont Ji-peu-près la même forme que les chaudières, mais ils sont plus hauts que larges.

Chaussé. Le chaussé est le contraire du chape; les diagonales se dirigent des angles du chef vers le milieu de la base (III, 66.) Lorsque ces lignes diago- nales sont arrondies, cette partition reçoit le nom de chaussé-ployé (III, 67.) Le chapé-chaussé est la réu- nion du chape et du chaussé (ill, 68.)

Chausset râpes. Instruments de fer, à quatre pointes, disposées en triangle de telle sorte qu'en les jetant a terre une pointe se trouve toujours droite. On semait les chaussetrapes sur les roules la cavale- rie devait passer, afin de blesser les pieds des che- vaux (VI, 8e rang, 27.)

Chauve-souris. Meuble très-rare. La chauve-

Cliel'

Conluuriié

XVII

MHiris frt posw de front, les ailes étendues V. 39.

Cher. Partie sup«Tieiire de I »Vn.s<'piire«Mlu champ au n>o\eii dune licne horizontale t-t haute de deux parties des huit de la hauteur de léru I, 3fi; II. 70; 111, 1.^ Ceci est le chef ordinaire, mais on en trouve d'autres sortes. Dal)ord on a le chef retrait ou ré- tréci, aussi appelé romhle, qui na que la moitié de In hauteur ordinaire. Knsuile on trouve: le chef voûté. la liune de sepiiration est arrondie, la courlM» en haut I. 37. 38 ; le chef triangulaire, formé pîir deux lignes diafmnales qui sortent des anpies du chef et se nnni--^nt nu point d'honneur 1, i, D— F-E ; le chef li. ixlre l, 38 ; le chef en forme de trèfle.

I, lin grand trèfle renversé qui occupe la

|.l, ;iu chef les armes des harons de f'iron

en olltciil' un exemple , etc. I^i lisne qui forme le chef peut, comme toute autre ligne, être enarélt-e, can- nelée, denchée ou dentelée, émanchée, basiillée. etc.

Chef (En): s<' dit d un objet placé dans le haut de l'iK-u, ou de plusieurs objets rangés côte à cote et placés dans la partie supérieure de l'écu.

Cher-pal. t her-chevron ; se dit d'un pal ou i! un chevron qui est immédiatement réuni an chef, -;ins aucune ligne de séparation.

Chef de France. Nom que l'on donne à un chef

iizur, semé de fleurs-de-lis d'or.

Cbénibins. Anges qu'on représente .«ous la formé lie tétfs d enfant avec deux ailes.

riieval. Cet animal est représenté ou galojmnt ou pansant V, 16 ou arrêté. Dressé sur ses pieds, il est dit cabré ou effrayé; le cheval cabré porte la queue levée ; gai indique qu'il n'est ni sellé ni bridé, et sanglé que son corps est entouré d'une ceinture (V, Ifi : housse ou caparaçonné se dit l'émail de sa housse.

Chevaliers. Les " chevaliers sont représentés ar- més de toutes pièces, le casque en tète, à cheval ou à pie<l. On doit indiquer si la visière est levée ou baissée.

Chevelé : se dit des cheveux lorsqu'ils sont d'un ;iiitre émail que la tète.

CheTlIlé: se dit lorsqu'on veut indiquer le nombre des dagues de la ramure d'un cerf.

Chevron. Pièce héraldique composée de deuxban- fles plates assemblées en haut et souvrant en bas, en forme de compas ouvert. (Chaque jaml>e a deux par- lies des sept de la largeur de l'écu, quand le chevron n'estas accompjjgné d'autres pièces II, W), B9. Le cJjevTon est abaissé lorsqu'il occupe une place dans ré<-u au-dessous de sa place ordinaire II, 57-, écimé, lorsque .«a cime est coupée III, 1 -, brisé, lorsque sa cime est brisée 111, i,-. rompu, lorsque lune ou l'au- tre de ses jambes est déjointe IH, 3 ; ployé, lorsque ses jamt>es sont arrondies II, 64 . Quelquefois le che- vron est renversé, c'est-à-dire qu'il sort du chef et que sa cime est dirigée vers le bas lU, 8, 9, 18 , ou cou- ché lorsqu'il est posé horizontalement, sortant de l'un des flancs de l'écu III, 6. Deux chevrons peuvent être appointés, ce qui veut dire que 1 un wcupe sa posi- tion ortlinaire et que l'autre est renversé et sort du ihef, et qu'ils s'eiitretouchent de leurs cimes III, 8 '. Deux chevrons apj^intt-s, ou deux ou trois chevrons rangés sur une même ligne, peuvent èlre entrelacés, ce i|ui veut dire que l'un est passé dans l'autre 111,9,10.^

Chevron (En): se dit d'objets en nombre, rangés dans la direction triangulaire qui est propre au chevron.

Chevron (Divisé en): se dit dun champ divisé ■ti deux parties au moven d'un trait en forme deche-

mn III, H.

Chevron (Posé en): .«e dit de deux pièces lon- :;ues, posées de telle manière qu'elles occupent la posi- tion dun chevron I, 51 ; II, 59. Elles peuvent égale- ment suivre la direction d'un cherron renversé.

Chevronné: se dit d'un écu ou d'un objet entiè- rement couvert de chevrons en nombre pair 111,11,11 De la même manière on peut avoir un chevronné- renrersé III, ".

Chleot. Gros bâton avec des noeuds V, .36 .

Chien. On ne représente guère en armoiries que les braques et les lévriers (I, il.)

Chimère. Monstre ayant la tète et le .«ein d'une femme, les cheveux épars, les pattes de devant d'un lion, le corps d'une chèvre, les piittes de derrière d'un erilTon et la queue d'un serpent V, i7.>

Choneas. Espèce de corneille très-fréquente dans les armoiries du comté de Cornouailles, en .Angleterre, nu elle s appelle Cornish chough.

Chonette. Hil»ou de grande espèce, toujours posé <le fmiit.

Cimeterre. .Sabre large et recourbé, whancré à la wiinte.

Cimiers. Ce sont les ohjels qu'on porte sur le

sommet do ca.sque, tels que cornes, ailes, ligures hu- maine*, animaux etc. Vil. 17 -iW.i

Cintré: se dit des cercles qui environnent l'objet (|n'on apix-lle monde.

Claire voie»*. Nom des espaces vides produits p«r le frettf, le treillissé et le papelonné IV, 11, 11.

4'larieorde. Objet qu on rencontre exclusivement dans les armoiries anglaises et qui est considéré par quelques-uns comme un instrument de musi<{ue, une orgue antique, et par d'autres comme un étui destiné à soutenir la lance du chevalier VI, 8e rang, 11.

Clarine. Terme pf)ur indiquer I émail de la son- nette que les vaches et les Itéliers p*)rtent .souvent au col.

Clé. Il faut indiquer si la clé est posée en pal, en fasce, en Iwnde etc., si le panneton se trouve en haut ou en bas, et si ce panneton est tourné à dextre ou à senestre V, 6. I^orsque deux clés .sont passées en sautoir, les pannetons sont tournés en dehors. Dans quelques armes allemandes ou voit des clé* antiques VI, lie rang. î.î et ««.^

4 léché, V. Croix cléchée.

Clone : se dit d objets tels que fers-à-cheval, Iwu- cliers, frettes, etc. dans lesquels sont enfoncés des clous dont on ne voit que la tète.

Clous de la passion. Gros clous dont la tète est triangulaire.

Coear. Les coeurs dans les armoiries sont repré- sentés .sous la forme que nous connaissons par les car- tes à jouer III, 1.) Le coeur est dit enflammé lors- qu'il est sommé dune flamme, ai7e lorsqu il a deux ailes. Le coeur humain en diffère par un petit tuyau qui .s'élève de la partie supérieure (VI, 9e rang, 13.)

Coeur (En): se dit d'un objet, pose au centre du champ de l'écu. On dit aussi en aoîme I, i. A.)

Collet. Nom de la tige de fer à laquelle se trouve attachée la molette d'un éperon (\1, lie rang. 36.

4'olleté: se dit: des animaux qui portent un collier, généralement bordé et Iwuclé dun autre émail; d une molette d'éperon attachée à sa tige dite collet VI. Ile rang, 36;— 3" d'un sanglier qu'un chien arrête par le cou ou par les oreilles.

Colonnes. On en trouve de tous les ordres d'ar- chitecture, de sorte qu'une indication précise 'est né- cessaire (VI, 1er rang, 5 ) Olles dont la fonne n'est pas décrite sont de l'ordre toscan. On bla.sonne le chapiteau, la l)ase et le .socle de la colonne séparé- ment, lorsqu'ils .sont d'un autre émail que le fût. La famille néerlandaise van Zuylen porte, ainsi que les maisons qui en sont issues, des objets qu'on appelle colonnes en hollandais zuilen, ce qui en fait des ar- mes parlantes , mais qui ont bien plus l'air de deux chapiteaux de colonnes de l'ordre ionique joints par leurs bases VI, 13e rang, 5. Probablement elles ne sont autre chose que la très-ancienne figure héraldi- que qu'on appelle roc. plus tard roc dHhiquier. En effet, ces rws étaient représentés des manières les plus diverses et l'ignorance des anciens artistes en a fait des chevaliers des échecs, des tours etc. La branche de la famille ran Zuylen, établie en Bavière, en a fait de véritables colonnes VI, I.3e rang, 6. Plusieurs familles allemandes portent en cimier une colonne dont on peut prouver par les sceaux qu'elle n'était originai- rement qu'un chapeau piramidal.

Comble. Nom du chef, réduit à la moitié de sa hauteur ordinaire.

Comète. Cet astre est représenté .sous la forme d'une étoile à six ou huit rai.s, dont un s'allonge en queue ondovante. Il faut indiquer si la comète est jwsée en piil, c'est à dire ayant la queue verticalement en bas, ou bien en bande, en barre ou peut-être ren- versée. Le mot caudé indique l'émail de la queue.

Comété: se dit d'un meuble qui .<e termine eo queue de comète.

Componé. (^est un rang de carreaux nommés compons, d'onlinaire d'un métal alternant avec une couleur. Le componé est surtout en usage pour des bordures de lécu ilV, 38, 39i, mais on trouve égale- njent des fasces, «es chevrons, des croix componées III, 19, 17.

Conqne marine. Coquillage naturel sous la forme d'un cornet.

Contourné: se dit des animaux ou objets qui re- gardent le liane .^enestre de ré<-u. (re.st une dé^iation des règles ordinaires en matière héraldique, suivant les<juels ils doivent reganler le flanc dextre. Dans la plupart des cas on trouvera que le contourne est une faute des artistes et que dans les très-anciens exem- ples d'une telle amioirie les .sceaux sont les guides les plus surs les objets étaient touniés vers dextre.

B

XVIll Conlre-appaiimé

Souvent le contourné est la ooiiséquence d'une cou- tume ancienne en rangeant les écussons sur les mo- numents ou dans les cabinets d'armes; ou voulut que les écussoiis se lissent face, ce qui avait pour résultat (|ue les ligures dans les cciissoiis à dextre étaient re- présentés dans la posilloti contournée.

rontre-appaiimé : se dit d'une main dontonvoit le dos, et qui csl aussi appelée arriére-main.

foiitre-bandé, f'oiitre-barré, «"ontre-che- vroniié, •"oiitre-fascé, Contre-palé, veut dire (|u'un écu est entièrement couvert de bandes, barres, chevrons, fasces ou pals et qu'ensuite ledit écu est di- visé piir une ligne qui sépare chacune de ces pièces en deux parties dont lune est de métal et l'autre de couleur. En comptant les pièces, on n'énumère que celles d'une des moitiés de l'écu. Par exemple : un écu est tiercé en pal, et coupé par une ligne qui passe sur le milieu des pals. Supposons que dans la moitié supérieure de l'écu les trois pals sont d'argent, de sa- ble et d'argent, ils seront dans la moitié inférieure de sable, d'argent et de sable. L'écu présentera alors six pièces d émaux divers, mais ces six pièces ne forment ensemble que trois pals. Par conséquent on dira: paie contre-palé d'argent et de sable de trois pièces. Et ainsi pour les autres divisions (I, 45, i6; H, 20; 111,11.)

roiitre«componé. Terme qui ne s'emploie que dans des cas extrêmement rares. Quand un écu est fascé ou paie de certains émaux et entouré d'une bor- dure componée des mème-s émaux, dont les compons de couleur sont opposés aux fasces ou pals de métal, cette bordure est dite contre-componée (IV, 39.)

Contre-écartelé : se dit d'un écu écartelé, dont un ou plusieurs des quartiers sont écartelés de nouveau.

Contre-hermine. C'est la fourrure, appelée her- mine, aux émaux intervertis Le champ est de sable et les mouchetures sont d'argent.

Contre-passant: se dit de deux animaux, placés l'un au-dessus de l'autre, dont l'un passe à dextre et l'autre à senestre. Il est plus simple de décrire ce der- nier comme contourné.

Contre-vair. C'est un vair dans lequel les piè- ces d'azur se joignent par les bases (I, 1, K.) Conire- vairé se dit lorsque le contre-vair est composé d'autres émaux que d'argent et d'azur.

Coq. Cet oiseau, toujours représenté de profil (IV, 33), est chantant loisqu'il a le bec ouvert, hardi lors- qu'il lève la patte dextre. Il peut être becqué, crête, barhé et membre d'un autre email que celui de son corps. Lorsqu'il fait la roue comme un paon, ce qui est de la dernière rareté, en armoiries, on l'appelle co(/ en amour.

Coqiierelles. Noisettes dans leurs gousses, join- tes ensemble au nombre de trois, dont une droite et les deux autres posées horizontalement (VI, ie rang, 13.)

Coquillace, v. Conque marine.

Coqaille. Meuble d'armoiries qui représente une coquille de mer montrant le dos (VI, 10e rang, 9.) Autrefois on la nommait coquille de Saint- Jacques. Les coquilles qui montrent le dedans ou le creux très- rares en armoiries et généralement le produit d'un dessin imparfait s'appellent vannets.

Cor ou Cornet. Il v en a de trois sortes: lesgrê- liers, les cors-de-cha.^sè et les huchets (v. ces mots). L'embouchure des cors se trouve à senestre; au cas contraire, le cor est contourné.

Cor-de>chas8e. Il se reconnaît à son lien ou atta- che, qui manque aux huchets et grèliers (VI, 10e rang. 8.)

Cordé. Terme qu'on emploie pour les arcs et les mstruments de musique, lorsque les cordes sont d'un autre émail que le corps dudit objet.

Cormoran. Grand oiseau de mer, communément représenté au naturel.

Cornes, v. Proboscides.

Cornière. Anse de pot, de coffre etc., destiné à soulever ces objets plus aisément (V, 10e rang, 13.)

Cotice. Bande réduite à la moitié ou au tiers de son épaisseur ordinaire (I, 22; II, 24, 23; III, 3.) Lors- que c est la barre qui a été réduite de cette manière, on 1 appelle co^iVe en barre.

Coticé : se dit : d'un écu couvert de bandes au nombre de dix ou plus ; de la fasce, de la bande, de la barre et du chevron, lorsqu'une telle pièce est posee_ entre deux cotices qui en suivent la direction (II, 15.; Doublement coticé veut dire que ladite pièce est accompagnée de deux cotices de chaque côté (I, «4 ; II, 17.) ^

Côtoyé: se dit delà bande et de la barre, ou d'une pièce longue posée diagonalement, lorsqu'elle est ac- compagnée des deux côtés de figures rangées dans la même direction que ces pièces.

Crémaillère

f^oiileiivre. Elle parait toujours formant des si- nuosités en ondes, communément posée en pal, la tète de prolil (VI, 1er rang, 2.)

Coniissé: .se dit d un château ou d'une tour dont on voit la herse ou coulisse.

Coupe. Grand gobelet sur pied. Munie d'un cou- vercle, elle est dite couverte (VI, 9e rang, 21.)

Coupé, se dit : 1" d'un écu ou d'une pièce divisée en deux parties égales au moven d'un trait horizontal (I, 23, 24); des têtes d'animaux qui semblent sé- parées du corps au moyen d'un in.<trument tranchant; des fleurs-de-lis dont le pied est coupé (II, 35.)

Coupé alternativement, s'emploie par rapport à deux ailes (dit un vol), à deux nroboscides ou à deux autres objets quelconques qui sont coupés de telle ma- nière que l'émail qui occupe la première plaee sur l'objet dextre, occupe la .seconde place sur celui à se- nestre; l'émail du second compartiment à dextre se retrouve sur le premier à senestre.

Coupean. Nom pour les sommets d'une colline, d'un rocher, d'un mont. Les tertres dans les armoi- ries allemandes sont représentées presque sans excep- tion avec trois coupeaux arrondis, ce qui est tellement fréquent qu'on peut se dispenser de l'exprimer [W, 4e rang, Ifi.)

Couple de cliiens. Meuble qui consiste en un petit bâton avec deux lien.s, dont on se sert pour cou- pler les chiens de chasse (VI, 9e rang, 29.)

Couplé : se dit des chiens de chasse liés ensemble!

Couronnes. Elles ont les formes les plus diver- ses et varient suivant les pays. Une couronne de ba- ron anglais n'est pas la même que celle d'un baron allemand. Un comte français en porte une autre qu'un comte néerlandais. Cependant, sur le continent l'usage est assez répandu d'affecter une couronne à neuf per- les aux comtes et une couronne de sept perles aux barons. La couronne à l'antique porte cinq ou sept rayons triangulaires, sans perles ni fleurons. La cou- ronne qu'on voit fréquemment sur les casques porte assez souvent cinq fleurons, mais communément deux perles rehaussées sur des pointes entre trois fleurons. C'est aussi cette dernière forme que l'on a choisie gé- néralement pour les couronnes qui figurent comme meubles dans quelques armoiries. Il n'est pas sans exemple que des couronnes de souverains font partie des armes ; dans celles de la famille de Durini, a Mi- lan, on voit la couronne de Fer d'Italie (VI, 14e rang, 2), dans celles de Zinzendorf la couronne de Char- lemagne (VI, 14e rang, 3.) La couronne royale ordi- naire entre dans les armes de la famille Klinig de Kiiniqsthal, en Bavière.

Courtines. C'est le nom : des murs qui relient deux ou plusieurs tours entre elles; 2" des parties du pavillon royal formant le manteau.

Cousu. Terme dont les anciens héraldistes se ser- vaient pour indiquer qu'une pièce héraldique était de métal dans un champ de métal ou de couleur dans un champ de couleur, ce qui est contraire aux règles du blason, qui ont pour but de faire ressortir les ar- moiries, que l'on dut être h même de reconnaître de loin sur les boucliers des chevaliers. Pour bien va- loir, les figures de couleur doivent trancher sur un fond jaune ou blanc (or ou argent), et réciproquement. Mais on peut se dispenser de l'emploi du mot cousu, parce que cela se voit bien quand les règles ont été violées, sans qu'il soit nécessaire de le proclamer en sus. Encore, il est probable que dans la plupart des cas cette infraction aux règles ait été la conséquence d une erreur des artistes ou que les métaux et cou- leurs, employés dans une peinture d'armoiries, se sont détériorées sous l'action du temps. L'argent, par exem- ple, a une tendance à tirer sur le noir ou le bleu; l'or prend la nuance du pourpre, etc. (v. Enquerre.)

Couvert: .se dit: de l'émail du toit pointu d'une tour ; d'une coupe munie d'un couvercle.

Crampon. Espèce de croc, en forme d'une barre de fer posée verticalement, ayant une arête en haut h dextre et une autre en bas à senestre (I, 33.)

Cramponné: se dit de pièces, principalement de croix, dont une ou plusieurs branches sont terminées en crampon (111,43.)

Craneelin. Meuble représenté sous la forme d'une section de couronne à fleurons, po.sée en bande (II, 23.) Il est très-rare; l'exemple le plus connu s'en trouve dans les armoiries de la maison de Saxe. Aux Pays-Bas, la famille Ferbrugge, à Breda, porte ce meu- ble dans ses armes.

Crémaillère. Espèce de croc, destiné à suspen- dre une marmite au-dessus du feu. Il y en a de dif- férentes sortes (VI, 10e rang, 14—18.)

Créneau

Cygne

XIX

Créneau. I.i'> Umrf et murs iM^rtcnt (uiniiiuiu - inenl un nuif: tie pierres carrws. appelées créneaux. Les créneaux sont de ri):ueur pour lestlites tours et murs, en sorte quli nest pas nécessiire dénoncer leur présence et que seulement leur absence doit être indiquée. Au mo>pn-àge les créneaux des maisons fortiliecs à Florence indiquaient pi»r leur forme les sen- timents |K)litiqucs (If leurs habitants. Les créneaux rectan;:ulaires fiaient guelfeS; les créneaux taillés en pointe aux extrémités, é\idés sur le milieu, étaient gi- belins. O'tte dernière forme de créneaux iiarait en- core aujourdhui dans les armes de plusieurs famille;: norentint>s; nous les avons appelés créneaux entailléx (IV, ».

( réDelé : .<e dit de pièces qui usuellement ne por- tent pas des créneaux, par ex. une fasce crénelée (I, 13, 66 67; II. 63; IV, i*

rréqaicr. Cerisier sauxage, représenté en style ornemental ^VI, Se rang, 3.^

Crête. Dans les armoiries allemandes et surtout dans leurs cimiers, quelques animaux ou objets sont ornés le lonp de leur dos dune crête échancrée, à an- ;:les très-saillants VI, ie rang. 9; Vil, 18. Dans quel- ques cas très-rares cette crête n'est pas écliancrée.

Crête : se dit de l'émail de la crête que les coqs, «laupliins etc. portent sur leur tête.

fri ou Cri «le «tuerre. Sentence très-concise, sou- vent le seul nom de famille. qui .servait à rallier sous leur bannière les combattants sur le champ de bataille. Le cri se place au-dessus du cimier, d'ordinaire dans un liçtel flottant.

Crie. In.»tniment destiné à soulever des fardeaux, porté dans les armes des familles de Bennigien et de Jensen en Hanovre VI, 8e rang, 48.,

Criné: indique l'émail de la crinière des animaux.

Croe ou Ooehet. Instrument h l'usage des ba- teliers. Comme on en trouve de diverses formes, il est néces-saire d'en faire une description aust^i exacte que possible s il dévient de la forme simple la plus ordinaire VI, 10e rang, 19.;

Croisé: se dit des objets qui portent une croix.

Croisetles. Petites croix, communément en nom- lire dans I écu VI, 5e rang, 18.

Croissant. Lorsque le croissant dirige ses cornes vers le chef de lécu, il est montant !lll, 15), mais comme ceci e.<t sa position ordinaire, il n'est pas né- cessaire de .<e servir de ce terme que dans les cas oô, par la position d'autres meubles, un doute serait possible. .\vec les cornes dirigées vers la ba.«e de lécu. le croissant est dit ter$é. Il est tourné illl, 65: lorsque les cornes reganlent le flanc dextre de lécu, et contourné III, 65 lorsqu'elles se dirigent vers le «la ne senestre.

Craix. I^i croix onlinaire est formée de la fasce et du pal réunis. Ses branches s'étendent jusqu'aux bords de lécu. Elle est désignée par le simple mot de rrofx III, 16, n, 18, 19, 20, *1 ; Ali, ». Pour la dis- tinguer d autres fonnes de croix, on dit croix pleine.

Nulle autre pièce héraldique n'a subi tant de chan- gements de forme que la croix ; le nombre en est des plus considérables ; mais il s'en faut de tieaucoup que toutes ces variations se rencontreraient dans les armoi- ries, car beaucoup semblent inventées par les anciens hérauts dans le seul but de faire voir les mille ma- nières dont on pourrait diversifier une figure donnée.

Nous fai.'^>ns suivre les noms des principales fonnes qui sont en usage. Croix (TAlcantara VI, 5e rang, 5.) Cette croix, de forme très-singulière, se distingue entre autres par une sorte d'anses dont deux se trouvent à chaque bras. Le signe distinc- tif des chevaliers d'.\lcantara, en Espagne, était un écusson d'or, chargé de cette croix de sinople.

ancrée. Celle dont les quatre bran ches se

terminent en crochets comme les ancres

de vaisseau (III, 49.' f . —de Bourgogne, v. Sautoir. s —de Catafrava. Elle a la même forme que

la croix d'Alcantara. Les chevaliers de

Calatrava la portaient de gueules en champ

d'or.

de Calvaire. Croix latine haussée sur trois

degrés (Vl, 5e rang, 16. -^ cléchée. Se dit des arrondissements de la

croix de Toulou.œ, dont les quatre extré- mités sont faites comme les anneaux des cUH* (III, 41. Croix écotée. Croix qui .•^mble conjposée de deux troncs écoles III, 48.

étoilée. Etoile à quatre rais qui touchent

les lK>rds de lécu 111. 35. defer. Croix militaire de sable Iwrdéedar- gent, qui entre actuellement dans beau- coupd armoirii's pnissiennes Vl.5erang,4.

fichée. Croix dont le pied est effilé (111,43.

fleurdelisée M, Se rang, 13. fleuronnée ou florencée 'VI, 5e rang. H. fourchetée. Olle dont les bras .<ont termi- nés par des espèces de fourches illl, 34.

grecque. Croix ordinaire qui ne touche pas

les bords de lécu. Elle n'est autre chos»- qu'une croix alésée.

gringolée JII, .33.

haussée. Synonvme de Croix de Calvaire.

de Jérusalem 'Vl, 5e rang, 3. C'est une

croix potencée et alésée, cantonnée de qu;i- tre petites croix, qui sont également p<j- ^tencées, quoiqu'il ne soit ps rare de les 'rencontrer sous la forme de croisettes san^ potences. Toutes ces croix, d or en champ d'argent, formaient les armes duRoxaume de Jéru.<alem aux temps des Croisades. Dans les armoiries particulières la croix de Jérusalem se présente souvent avec d'autres émaux. En employant la simple expression de Croix de Jérusalem, on ex- prime que la grande croix est accompa- gnée de ses quatre petites croix.

latine. Croix dont la traverse se trouve aux

trois quarts de la hauteur VI, 5e rang, 15.

de Lorraine ou Croix patriarcale. Croix

alésée à double traverse, la première moin» longue que la seconde VI, 5e rans, 17.

de Malte. Croix de chevalerie à huit poin-

tes (VI, 5e rang. 6.; nillée. C'est une croix ancrée séparée en quatre pièces III, 30 '<

patriarcale. Synonyme de Croix Lorraine.

pattée. Croix onlinaire, élargie aux quatn*

extrémités :III, 36, 3<.

pommelée. Celle dont chaque bras est ter-

miné par une Iwule VI, 5e rang, 11.

potencée. Elle est terminée par des potences

ill, 35.

recerceîée. Cette croix ressemble à la croix

ancrée, mais avant des crochets beaucoup plus recourt)és ' III, 31.;

recroisettée. Celle dont les quatre branches

forment elles-mêmes des croix (VI, Se rang, 41.

recroisettée au pied fiché. La croix recroi-

settée dont le pied est effilé VI,5erang,44.

resarcelée. C'est une croix ordinaire, accom-

pagnée d'un trait, parallèle à chacune de ses branches. Les exemples en sont de la dernière rareté. ,

retranchée. Cette croix très-rare a les bra?

terminés à-peu-près en forme de losange (III, 40.

de Saint-André. Synonyme de Sautoir.

de Toulouae. C'est' une croix cléchée. vi-

dée et pommelée de trois pièces à l'extré- mité de chaque bras III, 41.

treflée. Croix dont chaque bras se tenninr

en trèfle (VI, 5e rang, 14.,

tronçonnée. Croix qui, en conservant .»a

forme générale, est brisée en plusieurs morceaux. On n'en trouve d'exemples que dans quelques armoiries anglaises. Croix (En): se dit d'objets rangés dans la direc tion qui est propre à la croix vIII, 15.

Croix (Passé en): se dit de deux pièces longues, posées I une horizontalement et l'autre verticalement, l'une pa.ssant sur l'autre. 4'Telamor. v. Orle.

Cïsnc : se représente toujours de profil. Son bec et ses pattes sont souvent d'un autre email que .*on corps.

XX

Daim

Echiqueté

D

Daim. Il est plus petit (|uc le cerf, avec une ra- inure plus plate et plus larsre que celle du cerf ordi-

Dalinatique, v. Anites. (nalre.

Dauphin. L'attitude ordinaire de ce poisson est d'être posé en paJ, courbé vers senestre, la tète en haut, et la queue ordinairement tournée vers le (lanc dextre (V, 26.) On en trouve posés horizontalement, ce qui est exprimé par le mot nageant (V, 28), et d'au- tre»; qui nagent dans la mer et portent la queue le- vée (V, 27.)

Décapité, synonyme lYétêté, se dit des animaux représentés sans "la tète, qui semide coupée.

Dédale. Cette espèce de labyrinthe est représen- tée sous la forme de trois haies concentriques (Vl, 12e rangr, 23.)

Défaillant: se dit d'un objet auquel H manque la moitié dextre ou la moitié senestre. Il est dit défail- lant de ce côté la moitié a été ôtée. Par ex. une lleur-de-li.*, privée de sa moitié dextre, sera dite dé- faillante à dextre.

Défendu : se dit du sanglier et de l'éléphant lors- que leurs dents ou défenses sont d'un autre émaH que la tète.

Défenses. Dents des éléphants et sanglier.*.

Défcarnl : se dit d'une épée .«ans garde.

Déitouttant de sang: se dit des membres d'hom- mes ou d'animaux coupés ou arrachés, desquels tom- bant des gouttes de sang.

Démanché: se dit de tout outil ou arme repré- sentée sans le manche qui lui est propre. (pattes.

Démembré: se dit des oiseaux privés de leurs

Dérol-cercle trèfle. L'aigle dans les armes de Prusse et de Brandebourg est représentée avec un filet d'or sur chaque aile qui, sortant du corps, suit la di- rection de l'aile et se termine en trèfle. Cet ornement n'est autre chose que la lame de métal qui servait aux premiers temps de la chevalerie à fixer une telle aigle, découpée en cuir ou peut-être taillée en bois, sur 1 écu du chevalier.

Demi-ramiire. v. Ramure.

Deml'Tol. V. %'ol.

Denché (I, 11 ; II, -31 ; IV, 31): se dit des pièces héraldiques et des partitions lorsque les lignes dont elles se composent sont à angles rentrants et saillants.

Denchiire. Filet ou listel denché, formant le bord supérieur de l'écu.

Dentelé est le denché, dont les angles sont plus petits et plus nombreux (1,10; 111,27.)

Denticiilé : se dit d'une espèce de bordure com- posée de créneaux ou de denticules semblables à celles qui se mettent aux corniches d'architecture (IV, 43.)

Dépouille de lion, d'àne etc. indique la peau de ces animaux.

Désarmé: se dit d'un animal qui n'a point d'ongles.

Devise. Sentence concise, inscrite sur un listel au-dessous de l'écusson des armes.

Dextre. Ternie pour indiquer le côté droit, qui, pour ce qui regarde les armoiries, se trouve h la gau- che du .«pectateur.

Dextroehère. Nom du bras, qui .se dirige du côté dextre de l'écu vers senestre (V, 5.) Il montre toujours le coude; autrement ce serait un avant-bras.

Diable. Meuble très-rare (V, 49.)

Diadème: se dit d'une aigle dont la tète semble posée sur un besant d'or qui représente une auréole. C'e.st surtout l'aigle éployée ou à deux tètes qu'on voit orné de cette espèce de diadème.

Diamants. Tantôt triangulaires, tantôt en forme de losange, ils sont toujours taillés à facettes (V, 12e rang, 28, 29,)

Diapré. Arabesques ou lignes diversifiées dont on avait coutume autrefois de charger les grandes sur- faces unies dans les armoiries, surtout le champ, mais également les pièces héraldiques. Ces ornements sont arbitraires et ne forment pas une partie intégrante des armoiries, bien que dans plusieurs cas l'ignorance des dessinateurs les ait fait prendre pour tels. C'était surtout dans les sceaux et les vitraux qu'on introdui- sit le diapré en forme de rosettes, de treillis, d'ani- maux, de feuillages etc., afin de varier la monotonie des grandes pièces héraldiques ou de l'espace du sceau autour de l'écusson. Le moven-àge nous en a légué les exemples les plus brillants. En appliquant cette ornementation, il faut prendre garde soigneusement que le diapré, .soit par la faiblesse de sa couleur, soit par le délié de ses contours, occupe toujours une place subordonnée par rapport aux meubles véritables de l'écu. Nous avons donné plusieurs exemples des beaux diaprés anciens à la PI. VII, i— 8.

Diffamé : .<e dit d'animaux privés de leur queue.

Diminué: se dit de pièces héraldiques dont la lar- geur est amoindrie (III, i.)

Divise ou Fasce en divise. Fasce rétrécie,po- sée en chef de l'écu (I, o" ; II, 19.)

Divisé en chevron, v. t'hevron (Divisé en).

Dolce. Animal rampant, espèce de panthère ou de renard, qu'on trouve exclusivement dans les armoiries italiennes.

Doiolre. Espèce de hache destinée à dégrossir les douves des tonneaux ou peut-être à dépecer les animaux tués à la chasse (VI, lie rang, 17.)

Doublets. Moucherons posés de profil.

DrasoH. Cet animal chimérique a la tète d'un crocodile, la langue terminée en pointe de dard, les pieds d'une aigle, des ailes de chauve-souris, le corps et la queue d'un serpent, cette dernière tournée en volute, le bout élevé (V, 63.) Dans les armoiries on trouve encore des dragons sans ailes et avec quatre pattes ou entièrement .sans pattes. Le dragon mon- strueux a une tète humaine et la barbe composée de serpents qu'il empoigne d'une de ses pattes (V, 67.) Les armes de Raynon en Kent, offrent l'exemple d'un dragon voilant (V, 68.)

Dragonne : se dit d'animaux dont le corps se ter- mine en queue de dragon (VI, le rang, 1, lion dra- gonne.)

Dac. Petite espèce de hibou, toujours posée de front.

E

Ebranclié: se dit d'un tronc d'arbre dont on a coupé les branches.

Ecaillé: .<e dit de l'émail des écailles d'un poisson. Dans les armes des comtes de Tattenbach en Bavière on voit une bande écaillée comme si elle était formée d écailles de poisson.

Ecartelé. Divisé en quatre quartiers égaux, au moven d'un coupé et d'un parti (I, 37; II, 30; 111,39.) Opendaht on donne aussi le nom de quartiers aux compartiments qui résultent de l'application d'un plus grand nombre de lignes. EcarteÙ en équerre est un éeartelé de manière que chaque quartier a la forme

d'une équerre (II, 33.) L'écartelé en sautoir est le produit du tranché et du taillé (II, 34.)

Ecarteinres. Nom des divisions d'un écu éeartelé.

Echancré. (ye.«t un engrèlé de grande dimension (I, 3; III, 31.)

Echelles d'escalade. Il y en a de formes diver- ses. Quelquefois ce sont de véritables échelles, mu- nies en haut de deux crocs pour les attacher aux mu- railles (VI, 12e rang, 17); d'autres fois c'est un poteau garni à dextre et à senestre de barreaux pour v mon- ter (VI, 12e rang, 16.)

Echiqneté. D'abord l'écu entier peut être échi-

Ecimé

Epanoui

XXI

i|uel«* II, 16, 17 , Cl- qui m- fait d unliiiain* par «imi traits verticaux et cinq truit> horizontaux, produisant ln*nlc-si\ rarn-aux, apw'li's points. I.ors4|u'il v a plus ou moins de moKS de carreaux, il faut I exprimer. L'écu éthiquete doit avoir au moins \in):t carreaux. Ensuite les pièces héraldiques peuvent être échi- quetées. Elles ont au moins deux ninfis de carreaux; ces rancs s'ap|)ellent lires III, 16, ia, 50.i Nous n'indiquerons que le nombre de tires qui en diffère. Entin on trouve des aigles, des lions écbiquetés, etc. La dirwtion de léihiquete est horizontale, mais il va des échiquetés les carreaux se suivent dans la iii- recliop. de la bande ou de la Iwrre.

Erinié: se dit dun chevron dont la cime est cou- pée III, 1.

Erlaté: se dit des lances et chevrons brisés de telle manière qu'on voit les éclats du bois.

F.rorrn« : se dit d'un animal dont les membres sont de trueules et comme écorchés.

Ecot. Synonvme de Chicot.

Ecaté : se dit de pièces qui ont lapjwrence de troncs d'arbres dont les branches sont coupées III, iS.j

Ecrans. Objets d'un usage fréquent en .\^llemagne, iiu elles servent de cimiers. Ce sont des disques, des carrés, des pentagones ou hexagones, souvent échan- crés et toujours d une surface plane, les armoiries se trouvent communément répétées, et ornés de bou- les ou de plumes aux angles VI, 13e rang, ii— *5; l VII, ii, iX

ErrrvIiMM;. Elle est presque toujours posée en pal, la tète en haut.

Eea. On trouve les proportions géométriques de l'écu en divisant sa largeur en sept parties égales. On ajoute une partie de plus pour sa hauteur, ce qui forme un carré. Les angles d'en bas sont arrondis d'un quart de cercle dont le rayon est d'une demi-partie-, deux quarts de cercle de même proportion au milieu de la ligne horizontale d'en bas, se joignent en dehors de cette ligne et forment la pointe.

L;i forme ci-décrite est actuellement très-répandue en Europe, mais on en trouve beaucoup de modifica- tions. En .Allemagne on arrondit généralement toute la base-, en .\ngleterre on-s"est habitue à faire deux angles saillants au haut de Vécu, à dextre et à senes- Ire: en Italie la forme ovale est assez recherchée, spé- cialement quand il s'agit d'un surtout, etc.

EcQ (De 1'): signifie que dans le cimier tel objet doit être représenté dans la même forme et position qu'il a dans l'écu des armes.

Eea CB baBnière. Nom d'un écusson tout-à- fait carré. Quelques bannerets de Guyenne plaçaient de préférence leurs armoiries dans uii écu de 'cette forme.

Efu (Faux-). On appelle ainsi une orle qui n'a pas une plus grande dimension qu'un écusson en abîme vUI, 53.

EcussoD!». Petits écus, souvent employés comme meubles dans les armoiries.

Ecu8M>B en abime. Nom d'un petit écu qui se trouve ï^eul comme meuble au centre de l'écu JI, 51 Il n'est pas douteux que dans plusieurs cas la bor- dure dont un champ était entouré, a été trop élargie, ce qui a eu pour conséquence que la Itordure est de- venue le champ et que le champ primitif u été réduit aux dimensions d'un écusson en abime.

Eeu»«eM>n des araire. Nom d'un petit écussuD IK)rte en cimier, qui répèle les armoiries.

Ecatiswn sur le tout, v. Mnrlout.

Effaré : se dit d un cheval cabré. -

Elfaroncbé: .<e dit d'un chat rampant, ce qui peut être exprimé tout aussi bien iwr ce dernier mot.

ElTeuillé: se dit d'un arbre ou d'une branche sans feuilles, ainsi que d'un épi auquel manquent les deux feuilles dont communément sa tige est munie.

Elancé. Terme pour un cerf courant.

Eléphant. En armoiries cet animal laisse pendre -;i trnnii)e \. Proboi»clde».

Email, pluriel Euiaax. Nom collectif des métaux et couleurs qu'on emploie en armoiries.

EmaBche. Figure formée de deux ou plusieurs triangles qui, réunis par leur base, semblent sortir de la pointe ou des flancs de l'écu iIV, 9, 10.> On exprime la position et le nombre des pointes.

EaiaBché : se dit lorsque les triangles sont beau- "lup plus longs et effilés que ceux de l'émaDche et > approchent du bord opposé de l'écu. On doit indi- quer si I émanché est en pal, en fa.He, en bande ou en Ijarre, ce qui s'exprime par les ternies piirti-éman- cné IV, 8 , coupé-émauché, tranché-émanché outaillé- enianché.

Emauchurc. Petite .>«€tion dans un des anglei» sui)érieur> de I écu, ce qui est de la dernière rareté 1, 31, 3.3.

Embuuté : se dit d'objets, par ex. des ItiUons de maréchal, dont le bout est d'un émail différent du reste.

EnbraHsé : se dit d'un écu divisé en chevron, dont les diagonales, qui produi.-enl la forme du chevron, sortent du flanc dextre ou senestre de l'écu. L'em- brassé commence par le flanc ou les diagonales se réu- nissent. .\insi lor.sjue lesdites diagonales, ayant leur point de départ au flanc dextre se réuois.<^-nt au flanc senestre et que l'espjice lomuris entre ces lignes soit d'argent et le reste de l'écu ae gueules, on dira : d'ar- gent, embrassé à senestre de gueules IV, 3. Lecon- traire serait 1 embrassé à dextre IV, l .

Emmanché : s'emploie lorsque le manche d'un outil ou d'une arme est d'un autre émail que rin.<tru- ment ou l'arme lui-même.

EmmuMclé : se dit se l'émail de la muselière qui sert à dompter les ours et autres animaux.

Empenné: .se dit des plumes qui garnissent une flèche.

Empiétant: s'applique aux oiseaux de proie qui tiennent quelque oiseau ou autre animal dans leurs serres.

EmpoisuanI: se dit d'une main ou patte d'ani- mal qui tient quelque objet par le milieu.

EmpoLttné: se dit: de flèches réunies en fai- sceau et retenues par un lien-, 2" d'un objet quel- conque tenu par une main humaine ou une patte d'animal.

Encensoir. Espèce de cassolette qui pend à une longue chaîne double. Il parait communément avec la chaîne tombée à senestre.

Enchaîné. Les chaînes au moyen desquelles des animaux sont attachés à des arbres ou autres objets, sont rivées à leur collier, ce qui est aussi le cas avec beaucoup d'animaux qui, servant de supports à des armoiries anglaises, ont une chaîne pendante à leur collier.

Enchanssurc. Petite section dans un des angles de la base de l'écu, extrêmement rare en armoiries J, 3i, 33 . IV, 48, '.9.;

Enclavé: se dit d'une partition crénelée (coupé.

rti etc. qui pénètre dans une autre division, au moyen e créneaux ,1, iô.

Enclos ou Enfermé : se dit d'un meuble entouré d'un trêcheur, d'un annelet etc. {Il, i9.)

Encoche: se dit d'un arc tendu, chargé d'une flèche.

Enfilé ; se dit des couronnes ou annelets dans les- quels une pièce longue est passée.

Enviante. Fruité de glands.

Enitoulé; se dit dune pièce héraldique, d'ordi- naire une bande, dont les extrémités aboutissent dans des têtes de lion ou de dragon. Ces tètes sont engou- tantes.

Engrèlé : .<e dit des lignes de pièces héraldiques munies de petites dents, dont les cotés s'arrondi.ssent il, i, -0; II, -, 6»: III, *6. (grêlée.

En^rèlure. Nom de la filière lorsqu'elle est en-

Enjcuiché : indique l'émail de l'embouchure des cors et grèliers.

Enkendé : se dit de pièces dont le pied est refendu.

Enquerre (à) ou à enquérir. Terme qu'on employait pour les armes dites faunes, c'est-à-dire celles dans lesquelles on trouve métal sur métal ou couleur sur couleur. On s'imaginait que ces armes étaient composées expressément dans le but de forcer le spectateur à senquérir de la eau.-* d'une telle in- fraction aux règles. Il n'en était rien ; le nombre très- considérable des armoiries qui se trouvent dans ce cas exclut toute supiwsition de ce genre; d'ordinaire, ces armes si leur composition n était p;is la conséquence d'une ignorance complète de la science des armoiries étaient devenues faus.<es par leffet du temps qui avait terni l'or ou l'argent, et les peintres propagaient l'erreur.

Enté : se dit des fasces, bandes et croix dont les contours sont entés, et de* partitions oui entrent les uns dans les autres à ondes arrondies il, 8, 56; II, 8, 9, 16; III i^.

Entrelacé: se dit des cbevron.s, anneaux et autres objets, pas.«és les uns dans les autres III, 9, 10; VI, 8e rang, I.

Eole. Synonyme d'Aquilon.

Epanoui. Terme qui s'applique à une Ceur-de- lis très-ornée qui ligure dans les armoiries de la ville de Florence et de quelques familles italiennes. Elle a des boutons entre les fleurons des côtés et le fleun»n d'en haut est comme ouvert (VI, le rang, 5.;

f.

XXII

Epée

Fleurdelisé

Epée. !,(>> e|>é('s sont pn's<|ue sans exception d'ar- ttent, i\ fiarde d'or Leur iM)sition ordinaire est dètre placée en pal, la pointe en liant il, âS); lorsque le con- traire a lien, c'est h dire (|iie lépée est renversée, il faut en faire mention (V, 4.) I/epée est dite garnie lorsque la garde est dun autre émail que la lame, ce (|ui est presque toujours le cas. Les épées de cavale- rie se reconnaissent à une sorte de corbeille en fer destinée à amortir les coups de l'ennemi.

Epi. L'épi porte une feuille recourbée de chaque coté de sa tifie. Lorsque ces feuilles manquent, l'épi est dit effeuillé (II, 39.)

Epleu. Espèce de pique dont le bout supérieur est garni d'un fer large et pointu. Il servait à la (liasse du sanglier (VI, De rang, iK.)

Eployé, v. rliiele éployée.

Eqiierre (VI, !)e rang, ".) Cet objet n'est pas rare en armoiries, et se présente en diverses position.-*, de sorte qu'il est nécessaire de décrire la position exacte.

Equipé: se dit d'un vaisseau muni de ses voiles, cordages et autres choses, nécessaires à l'armement complet.

Eqiilpoilé, V. Point» éqnlpoliés.

Esearboiicle. Nom appliqué à tort à cette figure qui, selon toute apparence, a cté dans l'origine une garniture de fer à plusieurs branches, servant à ren- forcer le bouclier. Plus tard on y a vu la pierre précieuse dite escarboucle, jaillissante ses rais. Aujour- d'hui ou la représente sous la forme de huit verges ou bâtons, fleurdelisés à leur extrémité, mouvants d'un noyau ou annelet au centre de l'écu (V, 38.)

Escarre. Trait qui sépare un franc-quartier du champ, lorsque ce dernier est du m^me émail que le premier.

Escuiape, v. Bâton d'Esciilape.

Essouler. Svnonvme de Tréclienr.

Essorant : se dit des oiseaux qui prennent leur vol. Dans cette attitude leurs ailes ouvertes sont abais.sées.

Essoré: se dit de l'émail des toits dont les mai- sons ou châteaux sont couverts.

Estacade. Travail de fortilication, composé de trois pals réunis au moven d'une poutre horizontale (VI, Ue rang, 19.)

Etaicé: se dit des diverses couches de feuillage d'un arbre. Ainsi l'on trouve en armoiries des arbres doublement et triplement étages. Cependant, ce n'est pas un caractère essentiel, et l'arbre qu'on représente ici à deux ou trois étages, peut être représenté ailleurs à un seul étage.

Etai. Nom du chevron diminué de largeur, ce qui, du reste, devra toujours être le cas. aussitôt (lu'il y a deux ou plusieurs chevrons dans I écu flll, i.)

Etèté. Synonyme de Décapité.

Etoile. En France, en Artois, en Picardie, dans la Flandre française, en Angleterre, en Ecosse, en Ir- lande, en Alsace, en Savoie, en Piémont, ou donne aux étoiles cinq rais; partout ailleurs elles en ont six. Nous n'exprimerons le nombre des rais que dans les cas qui font exception, en mettant le nombre des rais entre crochets. En Suisse, pays douteux entre la France et l'Allemagne, les étoiles ont tantôt cinq, tan- tôt six rais, ce que nous nous sommes efforcé d'indi- quer en chaque cas particulier. Ontrouvedes étoi- les rayonnantes, c'est-à-dire dont les rais sont on- doyants (IV, 34) (les étoiles rayonnantes en Angleterre ont six rais), et des étoiles hérissées qui ont entre leurs rais des petits traits (V, 87.) Il faut qu'un des rais des étoiles se dresse en haut; si l'on trouve deux rais en haut, l'étoile est dite renversée lorsqu'elle est à cinq rais, et penchée lorsqu'elle est h six rais.

F

Failli : se dit, par ex., d'un pal qui, partant du bord supérieur, n'atteint pas le bord opposé et s'en arrête à peu de distance. Un tel pal serait failli en pointe. On se sert aussi de ce terme par rapport à des lignes de partition qui n'atteignent pas le bord op- posé de l'écu (IV, 51, 32, 33, 34.)

Falot. Corbeille de fer destinée à contenir des ma- tières inflammables qu'on allumait afin de donner des signaux. On en avait avec un manche pour être por- tées à la main (VI, 12e rang, 11), et sans manche pour être attachées aux créneauxd'unetour(V, 12erang, 10.)

Fanal. Falot haussé sur un échafaudage (VI, 12e rang, 13.)

Fanon. Synonyme de Manipule.

Fasce. Pièce héraldique, consistant en l'espace com- pris entre deux lignes horizontales (I, 33.)

Fasce (En): se dit: 1" d objets placés côte h côte dans la direction propre à la fasce ; 2" d'une pièce longue posée horizontalement.

Fascé ; couvert de fasces en nombre pair. Le fascé ordinaire est de six pièces, ce qui n'est pas nécessaire d'énoncer (I, 38.) S'il y en a plus ou moins, il faut l'indiquer. Le fascé ne peut avoir plus de huit pièces; au-dessus de ce nombre ou l'appelle burelé. On trouve des fascés dont chaque fasce est d'un autre émail (I, 39.)

Fasces nouées. F'asces qui s'élargissent sur le milieu (I, 62.) On trouve des fasces doublement nouées I, 63.)

Fancon. Communément il porte un chaperon qui lui couvre les yeux, des longes et des grillets aux pattes.

Faux écu, v. Ecu.

Fer de lance. La forme commune et usitée est celle d'un fer aigu, mais dans quelques armoiries alleman- des ou en rencontre qui ont 1 aspect de couronnes an- tiques à trois rayons. C'étaient les fers dont les lan- ces de tournoi étaient munies dans les joutes quand il .«'agissait d'abattre le cimier de l'adversaire. Leur forme les fit appeler petites couronnes, Krônlein, en anglais coronels.

Fer-de-moulin. Anille d'une forme spéciale que l'on ne trouve que dans les armoiries des Pays-Bas (I, lOe rang, 20.) Dans les descriptions anciennes ils sont appelés "fers de moulin en sautoir, alésés, pattes, an- ches et ouverts en losange " (v. Aniile.)

I Fermail. Les ferniaux sont de diverses esiièces : ronds, ovales, carrés ou en forme de losange (VI, lie rang, 6—9.) I Feuille: indique l'émail des feuilles d'un arbre ou d'une plante.

Feuille de nénuphar, v. Kénuphar.

Fiché: se dit de meubles tels que croix, pals etc. dont le pied est aiguisé (I, 48; III, 23), et principale- ment de petites croix dont le pied est eflilé (VI, 3e rang, 22.)

Figuré : se dit des lunes et croissants qui iiortent les traits d'un visage humain et des besants qui en montrent l'empreinte.

FEI, V. Lambel.

Filet. Nom qui s'applique aux bandes, barres ou croix réduites h leur moindre épaisseur. Alors on dit "filet en bande," "filet en croix." etc.

Filière. Diminutif de la bordure, dont elle n'a que le quart.

Flancliis. Petits sautoirs (VI, 3e rang, 19.)

Flancs. Ce sont les bords de l'écu, à dextre et à senestre.

Flanqué en rond. Cette partition est produite par l'écartelé en sautoir dont les deux flancs sont ar- rondis et séparés, au lieu de Unir en pointes qui s'en- tretouchent au coeur de l'écu (IV, 34, 33.)

Fleur-de-lis. Les fleurs-de-lis sont représentées de diverses manières, en conservant toujours leurs carac- tères principaux : une feuille érigée, accostée de deux feuilles recourbées, le tout réuni par une bandelette horizontale, qui laisse visible les pieds des trois feuil- les (I, "0; III, 34, 62.) Dans les fleurs-de-lis au pied coupé ou au pied nourri ces pieds manquent aux di- tes feuilles (IL 33.) Pour la fleur-de-lis épanouie (VI, 4e rang, 3), v. Epanoui. La fleur-de-lis est dite fleur-de-lis héraldique lorsqu'il est nécessaire de la distinguer du lis naturel ou lis de jardin. Dans les ar- moiries allemandes et anglaises ou trouve des exem- ples de fleurs-de-lis héraldiques tigées et feuillées, et quelquefois même la tige montre des racines, comme si elle était arrachée de terre (V, 30, 31.) v. Bâtons fleurdelisés.

Fleurdelisé : se dit d'une pièce des extrémités de laquelle semble .«ortir une fleur-de-lis (V, 31; VI, 3e rang, 13.)

KI(Mir-d('-iiéllier

Guiiiène

XXIII

l'leiir-de>npni«r. Fleur «-ii forme d'étuili', i'i l'iiiii ffuillcs oiiil*i\aiiti>s M, le nin»:, 14.^

Fleuri : se dit des ithiiites dont les (leurs sont d un :iutn> éniiill que le feuillage.

l-'leuronné et (lorcno^ : se dit des iTOix dont le» extrémités se terminent en forme defleur-de-lls \ I, ;►»■ r<\\\g. li , et (les fasces et tréelieurs ornés ii l'en- Idur de fleurs-de-lis alternati\emen( delMiut et ren- versées II, I, 49.» Ijointes I, tli

Kol. Nom héralttioue ([uon donne a deux mains

Forres. (^is<"aux dont se servent les tondeurs de drap et les tondeurs île moutons. Four ct's derniers les foires ont des Itouts rarrés M, 10e raupr. ii) tan- dis que pour les premiers ils ont des pointes (Vl, 10e rang, i3.' Ce sont presque exclusivement les forces aux bouts carrés (|u On voit dans les armoiries.

Foudre, du f;«'nre masculin en lanpijie liéraldique. le foudre est représenté en fonne de faisceau de flam- mes montantes et descendantes, avec quatre dards en siiitoir, dont les brancties sont à ang:les rentnmts et -aillants VI, 1.1e rang, 1.» Dans les armes de l'Em- pire français le foudre, sur lequel l'aifrle était perchée, avait la forme d'un tortil posé en fa.sce, entouré de deux ou trois anneaux sur le milieu.

Faiirrhé: se dit de la queue du lion lorsqu'elle -l fendue en deux bouts, ce qui n'est pas essentiel et n est autre ch(»se, en effet, qu'une manière d'ornemen- tation des anciens peintres héraldistes. Les lions à une .seule queue ou à la queue fourctiée ont la même va- leur, et |)euvent être représentés indifféremment de I une ou de l'autre manière.

Fourciieté: se dit dune croix dont les bras .se terminent en fourelie (III, 3i.)

Foorrure. Dans quelques armoiries, spécialement allemandes, on trouve de* pièces héraldiques ou des oltjets de fourrures qui ne sont jws des fourrures hé-

nildiuues hermine et viiiri. mais qui ont lu forme na- turelle. Dans ce cas, il faut en s|)écilier la couleur.

Fraaee, v. Chef de Fraaee et NcMé de Fraaee.

Frane-qoartier. Pièce carrée mii occupe l'un lies angles supérieurs de I écu, généralement celui à dextre et qui a trois [Kirties de largeur et trois |iiir- ties et demie de hauteur, des sept [wrties de la lar- geur de I écu. Pres|ue sans exception le franc-quar- tier est chargé d une ou plusie\irs ligures 11, 35.

Frette. Ce nieulile que Ion ne rencontre gueres (|ue dans les armoiries anglais«'s,estf»>rmé dune bande et d'une Inirre, en sautoir, pas.s«es dans une gniitde màcle posée au centre de I écu, toutes ces piè<'es de moindre largeur que d ordinaire IV, lii.

Fretté. Le fretté se compose de trois bandes et de trois barres passantes les unes au-dessus et au- dessous des autres en fonne de treillage, de manière à laisser des espaces vides qu'on appelle rlniretoiex flV, 11). Des pièces longues, iwr ex. des lances, peuvent également être frcttées, c'est-à-dire entrela- cées à la manière d un fretté.

Fruité: se dit d'un arbre chargé de fruits d'un autre émail que le feuillage.

Furieux. Terme pour le taureau et lu licorne, dres.sés sur leurs pieds. On peut tout aussi bien dire rampant.

Fusée. Losange allongée et eflilée IN, l'.t.

Fuselé: se dit lorsque lécu ou une piè<e est en- tièrement couverte de fusées entre lesquelles il ne reste pas d'espace. D'ordinaire la direction du fuselé est verticale (IV, iO), mais il y a des fu.selés en kinde et en barre IV, il.i

Fusil, v. Toison.

Fûté: indique l'émail du fût d'un arbre ou du bois d'une flèche.

a

Cal: se dit d'un cheval sans harnais.

Galère. Navire antique, assez fréquent dans les annes écos.sjiises. Les voiles sont toujours ferlées \ I, 10e rans, lO.i

(■«rai: indique l'émail de la garde d'une épée ou lies lilets d'or ou d'argent qui Iwrdent une armure.

«érion (Tête de), v. Tête de «érlon.

Giron. L'un des comiuirtinients du gironnè, qui sert quelquefois de meuble principal dans un écu. Dansce cas le giron meut d'ordinaire de la iKirtie sui)érieure du flanc dextre H, ii, i.ï.

Gironné. Le gironné est le résultat des quatre luirtitions principales, c'est-à-dire du parti, du coupé, du tranché et du taillé, qui produisent huit triangles dont les sommets .se rencontrent en cf)eur de lécu II, 39.) Par la multiplication des lignes on obtient des giroDiiés de dix II, 11;., de douze et de .seize pièces. Des meubles, tels que fasces, sautoirs etc. peuvent être gironnés III. 48. Gironné à T antique se dit lors- que les quatre lignes de piirtition .sortent deux et deux de chacun des quatre Inirds de lécu, au lieu de sor- tir des angles et du milieu des twrds. Le mal- Uironné est le résultat de moins de quatre lignes; mais conmie cette psiriition est irregulière, il est nécessaire de donner la dénomination des lignes emplovées ill, S3. Les girons .scmt dits gironnants lorsqu'ils sont courl)és en volule l\, (M), ei, «3.

Girouette: se dit jun château ou d'une tour qui p»»rli' une ou plusieurs girouettes.

Gonfanon. anciennement Gonfnlon. Bannière d'é- glise à trois jK-ndants ou fanons, arrondis en demi- cercle. Communément la tralH" horizontale, à laquelle le gonfanon est attaché, est munie de trois annelets MI. He rang, a.}

Gouffre. Tournant d'eau qui fait retour sur lui- même en volute. Ce meuble ne se voit que dans quel- ques armoiries anglaises V, 3.)

Gouttes. Elles ont la forme des larmes, mais sans queue ondovante.

Grappin. Petite ancre à quatre becs.

Grélé: se dit de couronnes dont les pertes reposent inmiéilialement sur le cercle d'or sans être haussées sur des |)ointt»s.

Grèller. (irand cornle-chasse, sans attache, et qui fait un tour sur lui-même . (VI, Ide rang, 6.)

Grelots ou Grillets. Petites somiettes en forme de boule creuse, avei- un annelet en haut, destinées à être attachées aux pjittes des faucons. Elles servent encore séparément de meubles d'armoiries iVI, 8e rang, 1.

Grenades ou Pommes de grenade. En ar- moiries ce fruit, qui se distingue pjir une fente per- pendiculaire, est dit rnivert de tel émail, lors<jue cette ouverture diffère de l'émail du fruit lui-même. La grenade est représentée avec une espèi-e de couronne a pointes, la lige en bas avec deux feuilles VI, te rang, 15.'

(àrenades dei^uerre. Petites b<mil)es .sins anse. D'ordinaire elles sont allumées et fumantes (VI, lie rang, li.)

Griffon. Cet être chimérique est composé de la moitié sui)érieure d'une aigle et de la* moitié inférieure d'un lion. Pre.sque toujours il porte la queue ptissée entre ses jambes, ce qui, cepenaant, nest pas de ri- gueur et dépend de la volonté du dessinateur <\, 59.) Dans quelques armoiries, surtout anglaises, ou tnmve un griffon passant V, ."il.

Grilles. Barrejiux de la visière d un casque.

Grillé. Terme pour indiquer l'émail des barreaux

Grillet. Svnonvme de Grelot. 4 un casque.

Grilleté: se dit des faucons qui ont des grelots attachés à leurs wittes.

Grimpant, 'renne dont on .se sert souvent au lieu de rampant, lorsqu'il s agit du cerf.

Grincolé. Terme pour les croix dont les branches .se terminent en tête de serpent III, 3;{. On remploie également lorsque la queue d'un animal chimérique .se termine en plusieurs têtes dt serpent. Danscecas il faut exprimer le nombre de serpents ihmt une telle queue est gringolée.

Grue. Oiseau que l'on représente toujours avec une pierre, dite vigilance, qu'il lient de sa patte dextre levée.

Gueules. Nom héraldique de la couleur rouge, représentée en gravure pjir des traits verticaux (l. l.C.)

Guidon. Banderole longue et fendue, avant deux pointes ondovantes et attaché»- au fût li une ,tique ou d'une lance de tournoi.

Gnivre. Nom que 1 on donne quelquefois au ser- IH'nt, lorsqu il est représenté engloutissant un enfant.

Gnaiéue. Nom du câble d'une ancre.

XXIV

Habillé

Lambrequins

H

Habillé : se dit : 1" d un vai^^eau dont le^ vuileâ sont (l'un autre émail (|ue la cmiue; des flfçures Iluniaint's, pour indiquer l'émail de» liabits dont elles sont revêtues.

Haclieiiients. Moui ({ue Ion donne quelquefois aux lamt)requins.

Haches. Elles sont représentées sous la forme commune. Les haches d'armes ont une pointe de fer opposée au fer de la hache (VI, lie rang, 28.)

Hachures. On appelle ainsi les traits au moyen desquels les émaux sont indiqués dans la gravure.

Iiauialdc. Espèce de herse sarasine dont la forme a été tellement dénaturée qu'on la représente actuel- lement comme trois poutres horizontales, l'une posée au-dessus de l'autre (Vl, 12e rang, 22.)

Hanap. Espèce de coupe à couvercle (VI, 9e rang, 2i.)

Hardi : se dit du coq qui lève une patte.

Harpie. Buste de femme sans bras, posé de front, avec les ailes, le corps, les pattes et la queue d'une aigle héraldique (V, i6.)

Haussé. Terme appliqué aux pièces placées plus haut dans l'écu que ne le comporte leur i)osition ordi- naire (H, 25.)

Hérissé, v. Etoile.

Hermine. Fourrure qui consiste en un champ d'ar- gent semé de mouchetures de sable, sans nombre (I, 1, H.) Ces mouchetures en nombre déterminé, trois ou plus, quelquefois un seul, paraissent comme meu- bles dans les armoiries.

Herse. Les herses de labour sont ou triangulaires

ou carrées; dans ce dernier cas elles .sont souvent ar- rondies par le bas iVII, lie rang, 15, 16.)

Herse sarasine. Elle représente une porte faite en treillis, suspendue à des chaînes, que l'on laissait tomber par deux coulisses. D'ordinaire elle est com- posée de cinq ou six pals aiguisés par le bas et de plusieurs traverses posées horizontalement, jointes par des clous aux intersections, avec un anneau au milieu de la traverse supérieure (VI, lie rang, 18.)

Hersé: indique l'émail de la herse d'un château ou dune tour.

Hie. Instrument qui sert à planter des pieux ou à paver les chemins. Il a la forme d'une fusée allon- gée, arrondie sur les flancs, garnie de deux anneaux, l'un en haut et l'autre en bas. On n'en connaît qu'un seul exemple, celui des armes de la mai.son de Damas- Jouancy [\l, 10e rang, 25)

Homme d'armes. Soldat des armées des 15e et 16e siècles, cuirassé en partie et coilTé d'un morion.

Homme marin. Homme dont le corps est ter- miné un queue de poisson. D'ordinaire il est cuirassé, coiffé d'un morion et armé d'un sabre et d'un bouclier (V, 45.)

Housseaiix, Houssettes ou Houssiiles. Es- pèce de chausses.

Hucliet. Cor sans attache (VI, 10e rang, "î.

Huppe. Oiseau que l'on reconnaît à la touffe de plumes qu'il porte sur sa tète (V, 23.)

Hure. Nom de la tète du sanglier ou du dauphin.

Hydre. Dragon à sept tètes, la plus basse pen- dante à un seul filament. La queue se termine en dard.

Immorlalité. Nom du bûcher sur lequel le phé- nix se laisse consumer par les flammes (V, 21.)

Isolé: se dit des objets tels que pignons, terras- ses, montagnes etc., qui, ayant leur place ordinaire à la pointe de l'écu, sont haussés dans le champ, et ne

touchent plus à la base de l'écu.

Issaut : se dit des figures d'hommes ou d'animaux dont on ne voit que la partie supérieure et qui sem- blent sortir de quelque autre pièce {VII, 20.;

Janus (Tète de), v. Tète de Janus. Jumelles. Nom de fasces très-rétrécies, toujours emplovées en paires. La position horizontale leur est

propre (III, 10), mais on en trouve posées en bandes passées en sautoir, etc.

L

Lacs d'amour. Cordon ployé en forme circu- laire, les bouts traversant la circonférence à dextre et à senestre (VI, 13e rang, 10.) Cependant on trouve des lacs d'amour de forme différente, en sorte qu'il est utile de décrire la direction ou les contours.

Lambel. Pièce de longueur, consistant en une traverse horizontale, appelée fil, à laouelle sont sus- pendues des pièces triangulaires nommées pendants. On n'exprime le nombre de ces pendants que lorsqu'il il v en a plus ou moins de trois (VI, 5e rang, 1.) Le lambel servait de brisure aux fils aînés du vivant de leur père, usage qui ne s'est maintenu que dans quelques maisons souveraines. Comme brisure sa place ordinaire est en chef de l'écu, ce qui n'est pas néces- saire d'exprimer, mais on trouve quelques cas très- rares que le lambel, soit seul, soit en nombre, est em- plové comme meuble, et alors il faut indiquer sa po-

sition preci.se dans l'écu. Un seul lambel, dans ce cas, est posé au milieu de l'écu, comme toute autre pièce. Au moyen-âge les pendants étaient a.ssez longs, ils n'étaient pas triangulaires mais conservaient la même largeur sur toute leur longueur, et le til se perdait dans les flancs de l'écu Vl, ôe rang, 2.)

Lambrequins probablement le mot flamand lam- fet-kyns, petites bandelettes, diminutif de lamfer, ban- delette flottante). Pièces d'étoffe découpées qui ornent le casque à dextre et à senestre. A diverses époques les lambrequins avaient des formes différentes (VII, 17—20, 23—28.) En peinture on donne généralement la couleur principale de l'écu à leur coté extérieur; le côté intérieur est revêtu du principal métal qui se trouve dans les armes. Ceci est purement une affaire de goût, et on trouve beaucoup d'exemples l'ordre i contraire est observé. Autrefois il était d'un u.<age

Lam passé

Méduse

XXV

(réquent de i»ars«nm'r Ift; lambrequin.» de flifures sem- blables k (-elles qui se (roulaient dans lécu, lorsque «'étaient des ligures héraldiques sulM>rdonnées, telles que billettes, besiuits, annelets. fleurs-de-lis ete. Ce- liendant on employait aussi des lijiures il animaux, tels (lue lions, etc.

i.«inp«H»é: indique I émail de la langue des ani- maux ."iauvas-'cs et principlement du lion.

Lampe. Meuble en forme de va.*e allongé, a%ec un bec et une anse. (lest la forme la plus usitée iVI, î>e nint'. x . mais il v en a qui diffèrent de celle-ci (VI, •Je rang, 11. li

Lan<-e de tournoi. .Vinsi que .<on nom l'indique, c'est la lance dont les chevaliersseservaient aux tour- nois VI, lie rant.', i9. Vers la poignée elle était mu- nie d'une plaque, dite arrêt de lance, dont le but était de proté^'er la main du combattant ^Vl, lie rang, 30;, contre les coups de son adversaire.

L4ka«ué : se dit de l'émail de la langue des oiseaux et des animaux domestiques.

Larme«. Gouttes dont la partie supérieure est ef- filée et ondoyante VI, 8e rang, ".,

Légende. Espèce de devise qui se met dans un listel au-de.<sus du cimier et dont la nature n'est pas Ires-liien définie. Comi^sée de peu de mots, la légende tient à la fois du cri et de la devise.

Léopard. >om héraldique du lion passant qui a fci tète posée de front V, 13.) Quelquefois on trouve «les léopttrd* naturels, surtout comme supports.

Léapard (Tète» de), v. Tétet» de léopard.

Léopard lionne. Nom héraldique d'un lion ram- pant qui a la tète posée de front ;V. 13.^

l.evé : se dit : 1" de Tours dresse sur ses pieds ou rampant ; i* des ailes d'un oiseau qui a le vol ou- vert, le bout des ailes dirigé vers le chef de l'écu.

Le«-rier. Espèce de chien, presque toujours orné <1 un collier dont il faut indiquer l'émail I, il.)

Licorne, .\nimal chimérique représenté sous la forme d'un cheval ayant une longue corne sur le front, une barbe de bouc et des sabots fourchus (V, 54; VII, *0.

Lié : se dit d un ou plusieurs objets entourés d'un ruban im autre lien.

Limaçon. Toujours représenté sortant de sa co- quille et montrant les cornes.

Lion. Dans la plupart des cas il est rampan/, c'est- à-dire dres.sé sur ses pieds, ce qui ne s'exprime pas, vu que c'est son attitude ordinaire il, 3", 39-, IV', 6, iO, il.) \\i moyen-age le lion ne montrait pas de lan-

gue et portait le bouquet de la queue tourné en de- «Jans; ilepuis la |)ériode de la Renaissance il est de- venu la coutume de tourner ce bout en dehors, et déjà plus tôt ou avait commencé à le représenter a > t*r une langue fort allongée.

Lion (Ombre de). Les armoiries oUreut deux ou trois exemples d un lion tracé et peint d'une ma- nière si transiwrente que les meubles de l'écu. qu'il couvre de son corps, restent visibles avec leurs émaux et contours. Seulement, les parties ou le corps du lion piisse, sont d une teinte plus foncée. In tel lion s'ap- pelle ombre de linn.

Lion léopardé. Nom héraldique du lion pas.saut qui a la tète posée de profil V, 11. Souvent on em- ploie le seul nom de lion passant.

Lion de Maint-Mare. Lion couché avec une auréole d'or, qui tourne la tète vers le spectateur et tient entre .*es pattes un livre ouvert insent des mots Pax tibi. Marre Evançelista (V, 53.)

Lis de jardin. Plante de lis naturelle.

Liséré : se dit de l'émail des bords d'un casque ou d'une armure.

Listel. Ruban sur lequel on inscrit le cri, la lé- gende ou la devise.

l..oni;é. Terme pour les faucons ou éperviers qui ont des liens aux pattes.

Lorré: se dit (l'un poisson pour désigner l'émail de ses nageoires.

Losanse. Pièce carrée, un peu allongée (IV, 16, 17.) Dans quelques armoiries hollandaises on voit des losanges pommelées, c'est-à-dire qu'elles sont ornées d'un bouton à chaque angle (VI, 13e rang, 7.,,

Losange : se dit d'un écu ou d'une pièce entière- ment couverte de losanges entre lesquelles il ne reste point d'espace. D'ordinaire la direction du losange est verticale, mais il v a des losanges en bande et en barre dV, 189.j

Loap. Il est quelquefois difficile de distinguer le loup d avec le renard, mais le signe distinctif du pre- mier est de porter la queue levée.

Loup-eervier. On trouve rarement dans les ar- moiries cette créature chimérique qui a une tète de Ivnx, posée de front, les oreilles dres-sées, un corps de panthère tacheté et une queue de chat; la couleur ; générale est brunâtre, moins foncée sur la poitrine.

Lune. C'est la pleine lune. On la représente com- I me un visage humain.

Lunei. Terme pour une figure composée de quatre I croissants appointés en forme de rose à quatre feuilles.

M

Mâcle. C'est une losange, percée et vidée en forme i de losange îIV, a.

Maeié. Entièrement cou\ert de màdes, comme un ' champ losantré est couvert de losanges. |

.Maçonné : .se dit des traits de séparation entre | les pierres d un édifice. Quelquefois le champ d'un , écu est entièrement couvert du maionné IV, 49,30,31.,

Maillet. Marteau à grosse tèfe, qui a partout la même dimensi(m V, lie rang, ll.i Dansl)eaucoupde ' «•as ces maillets sont posés diagonalement, cequisex- j prime pjir le mot penché VI, lie rang, 41. i i

Main d'aiacle. C est ainsi qu'on appelle une patte d'aigle, la jrriffcenlias, à la cuisse de laquelle se trouve i attachée une aile d'aigle VI, 4e rang, i.; Il est pro- ; bable que cette aile e.»t une invention des anciens pein- tres héraldistes, qui auront façonné en aile les touffes de plumes dont la cuisse d'une' aigle est revêtue. i

Main bénissante. Main dans l'action de bénir, I les deux doigts étendus.

Main jurante. Main dont les deux premiers doigts

Mal-uirouné, >. Gironné.

Mai-ordonné: se dit de trois objets dont l'un est posé en chef et les deux autres se trou^ent posés en pointe de lécu. On peut dire aussi «posés 1 et * '

an. 3i *^

Manche mai-taillée. Manche d habit antique, Irès-allonsée et pendante, quon voit fréquemment dans les armoiries anglaises. Cette manche, longtemps à la mode parmi les dames du moven-àge, était trè.<-bien taillée, mais après que l'on en eut perdu le souvenir 1 elle était représentée de diverses manières, l'une en-

core plus bizarre que l'autre, ce qui justifiait les an- ciens hérauts à l'appeler mal-taillée iVI, 8e rang, 43.

ManlDuie. Vêtement de bras, en usage chez les prêtres VI, 8e rans;, 43.)

Mantelé. Division de l'écu, du même genre que le chape, sauf que les diagonales se réunissent déjà près de leur point de départ et produisent un triangle très-abais.sé lll, 38.

Mariné: se dit des animaux, tels que lions, griffons, cerfs etc.. dont le corps se termine en queue de pois- <oiï VI, 4e rang, 4—6.

.Marmite. Pot à deux anses et trois pieds i VI, '.le rang, 19.

Marteaux. On les représente sous la forme com- mune, mais il y en a (le plu.«ieurs sortes (VT, lie rang, 13. i

.Martinet. Espèce d'hirondelle qui dans les ar- moiries anglaises occupe le même rang que la mer- lette dans celles du continent I, 46.

Masqué: se dit d un animal qui a la tète couverte d un capuchon.

Massacre. Crâne du cerf ."Kjmmé de sa ramure VI, 3e rang, 4.

Masses d'armes. Elles sont de diverses sortes et ont quelquefois des formes très-singulières, par ex. celle dans les arnies de la famille tan Aefferàen, en Limbourg VI, t4e rang, 7. La masse d'armes ordi- naire est un làton avec une forte tète en fonue de losange.

Masure : se dit d'un château ou d'une tour tom- bée en ruines.

Méduse, v. Tète de Méduse.

XXVI

Mélusine

Ongle

Méliisliie. La sirène reroit ce nom lorsqu'elle se liai^ne dans une cuve.

Membre d'aittle. Membre de lion. etc. On appelle ainsi la patte séparée du corps, coupée ou ar- rachée à la cuisse (VI, ie rantî, 1.) Quand II n'est pas indiqué autrement, le membre d'aigle a la serre en bas.

.Membre: se dit de lémail des pattes dun oiseau.

Même (Da): se dit pour éviter la répétition de reniai! qu'on vient de nommer en dernier lieu.

Menii-valr. C'est le vair avec un plus grand noinlue de lires et de pièces que d'ordinaire.

Menu-vairé: se dit lorsque le menu-vairestcom- lM)sé d'autres émaux que d'argent et d'azur.

Mer. Par ses grandes vagues elle se distingue des autres eaux. Communément les mers en armoiries sont d'argent, agitées d'azur, ou de sinople agitées de ce même émail plus foncé.

Merlette. Oiseau toujours représenté sans bec ni pattes IV, 30), ce qui le distingue de la canette qui, ayant presque la même forme de corps, possède ce- |)éndant et le bec et les pattes.

.Meuble». >om héraldique des objets de toute sorte qui paraissent dans les armoiries.

Métaux. En blason, l'or et l'argent .sont connus sous le nom des deux métaux il, 1, A et B.)

Midas, v. Tète de Midas.

Miraillé: se dit des cercles et marques rondes qu'on voit sur les ailes des papillons.

Miroirs. Il v en a de trois sortes: de carrés, ar- rondis en haut," appelés miroirs de toilette (Vi, 9e rang, 4), de ronds, dits- arrondis (VI, 9e rang, 5), et d'ovales communément munis d'un manche (VI, 9e rang, 6.) Lorsque le cadre d'un miroir est garni de petites boules, on le dit pommelé.

Molette. Roue d'un éperon. D'ordinaire elle a six rais [\l, lie rang, 3i), mais on en trouve beaucoup à ciiKi rais, ce qui sera indiqué en mettant le chiffre en- tre crochets. On la dit colletée, lors(iu'elle est attachée h sa tige de fer (VI, lie rang, 3().)

Monde. Nom du globe cintré et croisé qu'on voit dans la main des souverains sur leurs sceaux, et qui sert quelquefois de meuble dans les armoiries.

.Monstres. Les monstres, composés de différentes

parties d'animaux ou de parties d'un corps humain et d'un animal, ne sont pas rares en armoiries, et c'est surtout en Allemagne (|u'on les trouve. Nous en avons donné quelques exemples dans nos planches, mais le nombre entier en est bien plus considérable. La sirène, l'homme marin, la harpie, la chimère, le centaure, l<» griffon le sphinx, le dragon, etc., le lion et le griffon marines ont leurs articles séparés dans ce /^n/io/i/Kfire,- mais nous aiiiielons i'iiltenlion sur les ligures suivan- tes: V, GO, moitié supérieure d'une aigle réunie à la moitié inférieure d'un homme n\mi'< lU' Foqelumnn, en Souabe); et, un coq à tète liiiin;iine coiffe d'un cha- peau (armes A'Ochsisch, en Vutrichc:; 0*, une cigogne a deux tètes adossées (armes de Weiler, aux Provin- ces rhénanes); 63, une oie à trois tètes (armes de Zirnberger en Bavière); VI, 1er rang, 9, uneécrevisse dont le corps se termine en boeuf (armes de Gro-smann, en Bavière), etc.

Monstrnenx : .se dit d'un animal avant une face humaine (V, 67.)

Montant, v. Croissant.

Morailles, v. Broyés.

Morné : se dit des aigles et lions représentés sans bec, langue, ongles ni queue.

Mortaise. Taillé en forme de queue d'hirondelle (I, 6; II, 32.)

Mortier. Toque des présidents de parlement et des chanceliers.

Mouclietares. Nom des petites queues dont le champ est parsemé dans la représentation de l'her- mine et du contre-hermine (I, 1, H.)

Moulin à vent: représente sous la forme d'un é«lifice carré, brochant sur ses quatre ailes et .soutenu d'un pied maçonné.

.Monton, v. Brebis.

Mouton à piloter. Grosse poutre carré, munie en haut d'un annelet, et destinée à enfoncer des pieux dans le sol (VI, lie rang, 10.^

Mouvant: se dit des objets qui semblent sortir d'une autre pièce ou des bords de lécu I, 33.'i

Mnr. Les murs sont crénelés ou non-crénelés, ce qui doit être indiqué. D'ordinaire ils occupent la moitié- inférieure du champ de lécu 'IV, i9.)

isr

\acelle. Petite barque qui, dans les armoiries po- lonaises, a une forme particulière. Le fond est plat et la proue et la poupe se relèvent en pointe algue (VI, 9e rang, 25.)

\ageant : se dit des poissons posés en sens hori- zontal.

\ai88ant : se dit des animaux qui ne montrent que la moitié supérieure de leur corps iV, 12.)

\aturel (An). C'est la couleur naturelle des ani- maux et des objets inanimés.

\avire. On en voit de tant de genres dans les ar- moiries, que la forme, le nombre des mâts et des voi- les, ou même l'absence de voiles doivent être indiqués en chaque cas particulier (v. %alsseau.)

!V'ébnlé : se dit de pièces ondovantes en forme de nuées (I, 9, 26.)

Nénuphar (Feuilles de). Ce sont les feuilles dune plante aquatique. Il est à présumer qu'en plu- sieurs cas l'ignorance des dessinateurs en a fait des coeurs, des bouterolles, etc. (VI, 4e rang, 11.)

\ervé: se dit des nerfs d'une feuille d'arbre lors- qu'ils sont d'un émail différent.

\oends. Les grandes familles anglaises se ser- vaient autrefois de signes distinctifs, appelés badges, dont ils marquèrent leurs propriétés et qu'ils firent broder sur l'habit de leurs gens. Entre ces signes il

y en avait qui étaient formés de cordes entrelacées d'une manière déterminée et auxquels on attachait le nom de la famille qui en lit usage. Ainsi on a le noeud de Lncy (VI, 13e rang, 11), de Bowen (12). de Bourchier (13), de ft'ake (14), de Stafford (13), de Dacre (16). Quelquefois ces noeuds sont entrés comme meubles dans les armoiries, ce qui nous oblige de les mentionner ainsi.

Nombril. On donne ce nom à un certain point dans lécu I, 2, G), et à la pointe de fer qui était sou- vent appliquée sur le milieu d'un bouclier.

Koue: se dit: 1" de la queue du lion lorsqu'elle se montre avec des noeuds en forme de houppes, terme peu usité aujourd'hui; 2" de fasces qui s'élargissent vers le milieu, et qui sont simplement nouées (i. 62) ou doublement nouées (I, 63.)

Koueox : se dit des bâtons, chicots ou troncs d'ar- bre qui montrent des noeuds (II, 26.)

Nourri : se dit des fleurs-de-lis dont le pied semble coupé. Comme synonvme on emploie le mot coupé, qui est plus clair et répond mieux à ce qu'on veut ex- primer

\'aaj£é. Svnonvme de \ébulé.

\uée. Lorsque les nuées ne sont pas représentées par la ligne nébulée (IV, 70), elles ont communément la forme naturelle.

O

Ombelle. Espèce de parasol à-demi fermé qu'on voit dans quelques armes italiennes au-dessus des clés de Saint-Pierre, comme concession papale.

Ombre. Image si déliée qu'on voit le champ et ses meubles au travers (v. Lion et Soleil.)

Onde : se dit des lignes arrondies en forme des on- des d'une rivière (I, 3, 60; II, 3, 4, 27.)

Ondoyant: s'applique aux sinuosités dun serpent VI, 1er rang, 2.1

Onsié : se dit de l'émail des ongles des animaux, a

Or

Pluinelé

XXVII

moins qu'il ne «s'agisse des animaux carnassier», aux- quels on applique en ce >ens le terme armé.

Or. I.'un des deux melaux emplo>é# en armoirie:'. Kn gravure lor est indiqué p;ir des i»oinls I, 1, A.)

Oran«é. C.etlf iiuame est de la dernière rareté en armoiries. Il nf\i-le pas de sxsleme de hachures universellement adopté (wur exprimer l'oranKé.

Orrlllé ; s<' dit : T des petits ancles qui s«- tmu- venl à chaque coté d'une co<iuille: e" des animaux, lorsque leurs oreilles sont d'un autre émail que leur corps.

CIrle. Bordure intérieure dans un écu, dont elle ne touche pas les bords II, 50. Quelquefois l'orle est ar- rondie, en forme d'un grand annelel et prend alors le MMU A'orle rond ou cyclamor ;!1, 51.

Orle (Kn)! se dit d objets rangés dans la dlrecUoo

qui est propre à l'orle II, i' ; iV, iS.i

OtelleH. Figures considérées par les uns comme des amandes, par d'autres comme des fers de lance III, 37. Il est bien plus probable qu'on doit v voirnne croix pattée mal-dessinée, et que les parties du champ, comprises entre les bras de la croix, <mt été trop re- trécies.

Ouvert : se dit : des tours et châteaux dont l'ouverture de la porte est remplie d un autre émail que celui de la tour elle-même; 2" de la pomme de grenade lorsque .<a fente perpeadkuiaire est d un autre email que le fruit -, 3* des ailes d'oiseaux, principa- lement de ceux qui servent de supports, pour indiquer que lesdites ailes s'éloignent du corps.

Pairie. C'est un pal qui, mouvant de la pointe de lécu. se |)artage vers le milieu en deux branches éga- les qui TODt aboutir dans les deux angles du chef III, 53. «^)uel(iuefois le itairle est renverse III, 56.

Fairle (En): .■* dit de pièces longues posée» dans la direction qui est propre au pairie. Ces pièces peu- vent également être mises en pairie renversé IV, 16.

Palissant : se dit des animaux qui tiennent la tète baissée comme jKiur prendre leur nourriture. La brebis est toujours paissante v. Hrebis.

Pal. Pièce héraldique consistant en l'espace com- pris entre deux lignes perpendiculaires 1,39, iO, 49.

Pal (i:u>: se dit: d objets rangés dans la direc- tion d un pjil \\, 19 ; *" de pièces longues, posées

rticalemeut.

Paie : se dit d'un écu ou d'une pièce couverte de ,«ils on nombre pair, entre lesquels il ne reste aucun espace I, ii.;

PalliHié: se dit de pals aiguisés d'émaux différents, enclavés les uns dans les autres IV, ".

Paluie. Rameau du paluiier.

Pâmé: se dit du dauphin qui a la hure ouvert».

Pampre : .m* dit de I émail des feuilles d'un cep iti- W'zw- ou d une grappe de raisins.

Paiiaebé: se dit d un cas<|ue ou chapeau sommé ili' iilunu's.

Panelle. Nom héraldique de la feuille dep»euplier.

Panthère. Les iKinthéres, toujours représentées de couleur naturelle, sont très-rares dans les armoi- ries et servent communément de su|)ports.

Panthère héraldique IV, 56 Elle ne se trouve que dans des armoiries autrichiennes et principalement styriennes et a la forme générale d'un lion rampant avec sa queue, la crinière héri.v<ée et les pattes de de- vant pareilles à celle d'une aigle. D'après les derniè- res recherches sur les monuments, les anciens artistes n*présentaient la panthère héraldique avec une tète de cheval iwrtant des cornes de boeuf et vomissant des flammes. Plus tard ou lit encore jaillir des flammes de ses oreilles et narines, ce qui est contraire aux mo- dèles antiques.

PaoB. Cet uis(>au est vu de prolil, mais quaud il fait la roue il est posé de front avec la tète de profil et s'appelle paon rouant. Il porte ^ur sa tète une aigrette de trois brins, sommés chacun d'une petite boule.

Papeianaé. Rempli d'écaillés ou de demi-cercles dont les bouts tirent vers le chef et les demi-cercles vers la pointe de l'étu. Le plein de ces écailles tient lieu de champ et est queliiuefois semé d autres figures IV, li.

Paré: .se dit d'un bras revêtu d'une étoffe.

Parti. Le pjirti est le produit d'une ligne penien- diculaire qui divise le champ ou un meuble en deux parties é2ale> I, ii.

Partition». On nomme ainsi les division.<i del'écu ;iu nioven de traits en directions diverses.

Passant: se dit des animaux qui marchent, enle- \ant une patte de devant et une iKitte de derrière V, m;. 17.

Passé en eroix ou en santoir: se dit de deux l'i'-ces longuis dont lune piisse sur l'autre, de manière

I e qu'elles forment une croix ou un sautoir.

Patte : se dit d'une croix dont les bras sélargis- .-rnt III, 36.

Pavillon. Nom: !• de la grande ouverture du cor-

de-chasse, qui est quekiuefois d'un émail différent du reste; *" du baldaquin qu'on voit au-dessus des ar- mes des souverains.

Pcautré : se dit de l'émail de la queue des pois- sons et des sirènes, quand il diffère de celui de leur corps.

Pélican. Presque toujours cet oiseau est repré^ sente avec ses petits au nombre de trois dans son nid, appelé aire, tressé de branches souples. Le sang qui découle des blessures, que le pélican se fait à la poi- trine, ("St appelé sa piété V, iO.

Penrbé, v. Etoiles et Maillets.

Pendants, v. I.aiiibel.

Penuon. Petit drapeau de forme triangulaire.

Pereéj se dit d'un objet percé à jour ou vidé.

Péri. Ce terme s'emploie par rapport aux piè- ces longues. On dit, par ex., un bâton péri en bande, ce qui veut dire qu'il est posé dans le sens diagonal, propre à la bande.

Perroné: se dit quelquefois de la croix latine, sou- tenue d'un perron, autrement dit Croix de Calcaire yi, 5e rang, 16.

Phénix. Oiseau imaginaire, toujours posé de frontj la tète de profil, les ailes levées, sur un bûcher allume qui s'appelle immortalité ^, 21.

Phéon. Gros fer de flèche, dentelé à l'intérieur M, lie rang, 3.3. Dans les armoiries françaises il se montre la pointe en haut, qui dans les armoiries an- i glaises est tournée en Iws.

I Pièces» héraldiques. Ce sont des figures formées I au moven de lignes, comme le pal, la fasce, la bande, : la barre, la croix, le chevron, la bordure, l'orie, le 1 franc-quartier, le canton, etc.

[ Piété. Gouttes de sang qui coulent de* blessures d'un |)élican.

Pi«nates. Aiguières de petite dimensiyn, ayant une anse sur le coté VI, 10e rang, 3.

Pignon : .<e dit d'une espèce de muraille pira- midale formée de carreaux entassés les uns sur les autres. Dans l'exemple à la PI. IV, 37, la partie de gueules dans la moitié inférieure de lécu à la forme â'un pisnon.

Picnonné: ce qui s'élève en forme de pignon I, il. i9.

Pile. Long triangle occupant deux tiers du chef de l'écu et descendant en angle aigu versia pointe III, 69. 1^1 pile, qui est le contraire de la pointe, peut être multipliée dans lécu et dans ce ras elle sul>it une diminution de largeur IV, i.

Plaine. Champagne qui n'a que la moitié de la hauteur d'une Champagne ontinaire.

Plein: se dit d un champ couvert^ d'un émail uni sans aucun meuble. Ce terme s'emploie également pour indiquer qu'une pièce héraldique est représt^ntée sous sa forme onlinaire, sans que ses tionls aient subi quel- que changement, .\insi une croix de la forme ordi- naire serait appelée croix pleine jKir rapport âd'aulre> croix dont les lignes seraient at cidentéc^.

Pleines (.%rmes), v. .%rmes pleines.

Plié: se «lit des ailes d'un oiseau qui ne sont pas ouvertes.

Plié en rond : se dit d'un serpent qui fait cen-le et se mord la queue VI, 1er rang, î.

Ployé, V. Chape. Chaperonné et Cbcvron.

Plnmeté: se dit d'un dianip entièrement couvert de plumes l\ , 15.

XXVIII

Point

Renversé

Point du cher. C'est le centre de lu partie $U|)é- rieure dt- l't'cii, dite chef (I, 4, B.)

Point d'honneur. La place immédiatement au- dessous du iwint du clief (I, t, F.)

Pointe. Nom: 1" de la partie inférieure de l'écu; i" d'un long triangle occupant deux tiers de la base de l'écu et montant en angle aigu jusqu'à proximité du chef (III, 70; IV, i.) La pointe, qui est le con- traire de la pile, i)eut être multipliée dans l'écu et dans <e cas elle diminue de largeur (iV, L)

Pointe (En): se dit d'un objet posé au bas de l'écu, ou de plusieurs objets qui y sont rangés sur la même ligne.

Pointe entée. Pointe peu élevée, qui, mouvante de la base de l'écu, pénètre entre les quartiers d'un écu écartelé.

Points. Ainsi s'appellent les carreaux d'un échi- (|ueté ou d'un équipollé (H, 46, 48.) s

Points éqnlpolies. C'est un écbiqueté au nombre de neuf points, dont cinq sont d'un émail et quatre d'un autre émail (II, 48.)

Pommes de ifrenade, v. Arenades.

Pommes de pin. Dans leur position ordinaire, les pommes de pin ont la queue en haut.

Pommeté : se dit d'objets ayant des boules à leurs angles saillants (II, 7; VI, 13e rang, 7) et de cadres de miroirs garnis de petites boules (VI, 9e rang, 5.)

Pont. Il est nécessaire d'indiquer le nombre des arches.

Porc. II se distingue du sanglier par l'absence de défenses.

Portillé : indique l'émail de la porte d'un édifice.

Posé : se dit de la place que les figures occupent dans fécu. Le lion posé est un lion arrêté sur ses quatre pattes.

Pose en bande, en barre, en croix, en fasee, en sautoir, eu chevron : se dit de figures posées dans la direction qui est propre à ces pièces héraldiques.

Potence. Meuble en forme deT, composé d'une tra- verse .soutenue d'un poteau (III, 42.)

Potence : se dit de figures terminées en potence, munies de potences ou chargées de potences (II, 17, 69 ; III, 33.)

Pourpre. Email héraldique que l'on exprime en gravure par des lignes diagonales de senestre à dextre (I, 1, G.) Le pourpre, qui se met indifféremment sur métal ou sur couleur, n a été probablement dans l'ori- gine que l'or ou l'argent qui, terni par l'effet du temps, a pris une nuance tirant sur le rouge.

Probosclde.*^. (Jn porte fréquemment en cimier (et quelquefois dans l'écu des armes) des cornes de boeuf ou de buffle dont le sommet a été coupé, en même temps que l'ouverture, produite par cette section, a été considérablement élargie, ce qui leur donne l'apparence de proboscides d'éléphant Pour cette raison nous avons conservé la désignation de proboscides dans la description des armoiries. Il est bien entendu, toute- fois, que ces prétendues proboscides ont la significa- tion réelle de cornes (VII, 19), ce qui ai)pert de l'étude des sceaux du moyen-àge, l'on trouve ces cornes dans le cimier de familles qui portent actuellement des proboscides. Quand on dit : -deux proboscides, d'or et de gueules," ou de deux autres émaux quelconques, cela signifie que la corne dextre est d'or et la senestre de gueules. «Coupées alternativement d'or et de gueules," indique que la corne dextre est coupée d'or sur gueules, et la corne senestre de gueules sur or. Les cornes étaient souvent ornées de plumes, de grelots etc., ou passées dans un anneau assez large, d'un émail qui différait de celui de la corne. Dans les desseins et peintures ces anneaux se présentent sous une forme plate, ce qui est la cause que dans les descrip- tions on parle de proboscides chargées d'une fasce.

Prusse ( Aigle de), v. Aisie de Prusse.

Puits. Maçonnerie généralement de forme circu- laire.

Q

<|Harterenllle. Fleur à quatre feuilles pointues, percée au milieu (VI, 4e rang, 9.)

4iuartiers. Divisions de l'écu, produites par deux ou plusieurs traits qui 5e croisent (II, 30, 31, 32.)

Qnintaine. Meuble qu'on voit dans un très-petit nombre d'armoiries. La quintaine consistait en un po-

teau auquel était suspendu en écusson mobile qu'on frappait d'une perche ou d'une lance, ce qui le faisait tourner (VI, 13e rang, 9.) La famille de Carville de ISers, en Normandie, en porte trois dans son écu.

4|uinterenllie. Fleur à cinq feuilles pointues, per- cée au milieu (II, 62; VI, 4e rang, 10.)

R

Rabat. Collerette de fhabit d'une figure d'homme.

Rais. Ainsi s'appellent les pointes des étoiles, et les rayons de l'escarboucle.

Ramé: indique l'émail du bois d'un cerf.

Rampant. Terme pour indiquer fattitude érigée du lion et d'autres animaux.

Ramure. C'est le bois de cerf entier, composé des deux cornes {VI, 3e rang, 3.) Une seule corne s ap- pelle demi-ramure.

Ranchler. Nom ancien du fer de faux.

Ranjsé en bande, en barre, eu croix, en fasce. en sautoir: se dit d'objets disposés dans la direction qui est propre à ces pièces.

Rangé en chef, en pointe : se dit d'objets ran- gés côte à côte dans la partie supérieure ou dans la partie inférieure de l'écu.

Ravissant: se dit du loup ou du renard empor- tant une i)roie.

Reiiattements. Nom que l'on donne aux divisions régulières de fécu au moyen d'un nombre de traits. Elles s'appellent rebatteménts de ce que leurs émaux étant toujours opposés, ils semblent se rebattre les uns sur les autres. Tels sont le paie, le fascé, le bandé, le barré, le chevronné, le losange, le fuselé, l'échi- queté, etc.

Rebrassé : se dit de l'émail des revers aux man- ches d'un babit.

Recercelé. La croix est appelée ainsi lorsqu'elle

est ancrée et que ses crochets se retournent sur eux- mêmes (III, 31.) La queue des porcs est dite recer- celée, lorsqu'elle est nouée.

Redurte. Branche d'arbre feuillée, nouée en dou- ble sautoir (VI, 4e rang, 4.)

Refente. Espace entre les feuilles d'un trèfle, d'une tiercefeuille, quartefeuille ou quintefeuille, etc.

Regardant : se dit des animaux qui regardent en arrière, ou qui tiennent les yeux fixés sur un objet tel qu'une étoile, comète etc.

Rempli : se dit de pièces héraldiques, qui ont été vidées et puis remplies d'un autre émail que celui du champ (II, 14.)

Renard. Il se distingue du loup par sa queue, qu'il porte pendante.

Renchier. Cerf de la plus haute taille. Sa ra- mure aplatie et couchée en arrière est de beaucoup plus longue que le bois du cerf ordinaire, plus plate et plus large que celle du daim.

Rencontre. Terme servant à qualifier les tètas d'animaux posées de front l'exception des têtes de léopard, auxquelles cette position est naturelle), (VL rencontre de boeuf, 2e rang, 7 ; rencontre de cerf, 3e rang, 1.

Renversé: se dit des figures dont la partie, qui devrait se trouver en haut, est dirigée en bas (III, 7, 8, 9. 10, 1 8.) Les étoiles et les molettes à cinq rais sont renversées lorsque deux des rais se trouvent en

Repoleiicé

haut. Pour croissants, dont les rornos sont diri- gées vers le bas de léru, on se sert du tenue rer»*'.

Rei»*(eaeé: s<> dit d une pièce dont les extrémi- tés potencées fonuent encore i) elles-mènnes une po- tence III. (t.

Ite»«rrelé: se dit de la croix accompainiée d'un trait parallèle :i chacune de ses branches.

RéscAM. K.'^pèce de lllet étendu sur toute la sur- face de lécu, formé de lignes diagonales à dextre et h senestre, qui produisent des clairevoies en losange.

Retrait : so dit des pals, bandes et barres, qui, sortant du chef ou de la pointe de Técu, .^arrêtent d^à à peu de distance de leur point de départ. On dit alors : retrait en chef, ou retrait en pointe (I. 47.

Retr*nMé: se dit de l'émail du bord relevé d'un chapeau ou Itonnet.

HIvIèreH. I.es rivières ont la couleur naturelle de l'eau et se présentent tantôt sous la forme d'une bande ondée, tantôt sous celle d'une fasce ondée \, 4. Quel- quefois elles occupent la position naturelle d'une eau, à ù pointe de l'écu, en direotion horizontale. Par con- séquent^ une indication précise est toujours néces.«aire.

R(K>. Meuble fort antique en armoiries qui, par ignorance de sa signification, a été façonné des maniè- res les plus diverses. Il est probjible' qu'il représente une tour des échecs, d'où vient son nom français de roc d'échiquier. Sa forme est celle d une toiir, sauf

Surchargé XXIX

aue la partie supérieure est figurée comme la branche une croix ancrée VI. 8e rang, «.

Romps. On ap|)elle rompu les chevrons, dont l'une ou l'autre jambe présente une solution de continuité 111, 3.

Rose. La rose héraldique est représentée sans tige et montre cinq feuilles II, 37; III, «, ii, IV, 3, 38, 42. On en trouve d'un plus grand on d'un moindre nombre de feuilles IV, 5. Elle est dite Mi/oaii/e lors- qu'il s'agit de l'émail du coeur, et barbée par rapport aux brins, d'ordinaire de sinople, qu'on voit entre le» feuilles. Quelquefois la rose héraldique est tipée et feuiilée. I.;i rose des jardins, soutenue d'une tige ave<- ou Sîins feuilles, s appelle rose naturelle.

Ronant: se dit du paon qui fait la roue. Dans celte attitude, il est posé de front, avec la tète de profil.

Roae. On trouve quatre sortes de roues dans les armoiries: les roues ordinaires à quatre, cini. six ou huit ravons, quoique leur nombre soit chose in- différente 'VI, lie rang, ii: *" les roues d'engre- nage ou à dents ,VI, lie rang, 43 ; 3" les roues de moulin, munies de douze ou seize augettes destinées à élever l'eau VI, 13e rang, i-, l" les roues de Sainte- Catherine, instruments de torture dont la jante est mu- nie de rasoirs VI. Ile rang. il.

Raste. Nom d'une loi^ange percée en rond.

S

Mable. Nom héraldique de la couleur noire, re- présentée en gravure par des traits horizontaux et ver- ticaux qui se croisent I, 1, E.

Maff^e. Espèce d'aigle de mer, représentée de pro- fil avec ses ailes levées.

Kaillant : se dit de quelques animaux comme des chèvres, des licornes, des béliers, dans l'attitude du saut.

Maiat-Esprit (Le), représenté sous la forme d'une colombe, posée en pal, la tête en bas, les ailes éten- dues, se voit dans les armes de Forf/et de Barst.

^aint-Mare, >. Lion de Naint<-Mare.

^•alainandre. Anlm;il chimérique, toujours re- !rard;int, et tiituuré de flammes dont on ne fait men- tion que lorsque leur émail diffère de celui de l'ani- mal lui-même. Xjh salamandre, toujours posée de pro- fil, a le dos arrondi, le col long, la langue en pointe de dard et repose sur ses quatre pattes i^', 57. Les armes de Commersteyn, à .\msteraam, présentent une salamandre couchée sur le dos et tenant un baquet duquel s'élèvent des flammes V, 58.

Mançlé: se dit du cheval ou de tout autre ani- mal qui a le corps entouré dune ceinture V, 16.

Maacller. Cet animal est représenté de profil et passant. Ij tète s'appelle hure et le nez boutoir. On le dit défendu en parlant de ses défenses.

^aamoBS. .\ux Pays-Bas les saumons tiennent dans les armoiries la place qui est occupée ailleurs par les bars. Ils sont plus gros que ces derniers V, ».

Naaterelle. Elle est toujours de profil et passante.

>*an(oir. aussi Croix de Bonryoïcneou Trolx de ^alnt-André. Pièce hénildique produite par la réunion de la bande et de la barre III, 46, 47, 48,50.

Nantoir (Kn): se dit d objets rangés dans la di- rection qui est pnipre au sautoir IH, 3*.

Maatoir (Passé en): se dit de deux pièces lon- gues, lune pf)séeen Itande et l'autre en Iwrre, brochan- tes l'une sur l'autre V, 31.

Hcaié: se dit d'un champ ou d'une pièce chargée d'un nombre illimité de figures identiques, dont quel- ques-unes, représentées à demi, semblent partir des bords de I écu. ,\insi on a des champs ou pièces .<e- mées d'étoiles, de roses, de fleurs-de-li.*, de billettes etc.

Neaié de France: se dit quelquefois d'un écu ou d'une pièce semée de fleurs-de-lis d or. On peut dire tout aussi bien -seoié de fleurs-de-lis d'or"

Meaestre. Terme pour indiquer le côté gauche qui, pour ce qui regarde les armoiries, se trouve à la droite du spectateur.

Menestré. Ce terme s'applique en premier lieu aux figures qui en ont une ou plusieurs autres à leur côté senestre. Ensuite c'est le nom d'une section hé- raldique qui produit un pal, réuni au côté senestre de lécn I.ol

Keaestrorbère. Nom du bras, qui se dirige du côté senestre de l'écu vers dextre V,6. Il montre tou- jours le coude-, autrement ce serait un avant-bras.

Mena (Dans le) de la bande, de la barre, da rherron, de la fasse ou da pal : se dit de pièces longues qui, posées sur une Ijande. une Itarre. un chevron, un pal on une fasce, en suivent la direc- tion 1, 60.

Méraphing. .\nges représentés sous la formed'ane tète d'enfant avec six ailes.

Serpenta. On trouve en armoiries des serpents dans des attitudes diverses. I^ couleuvre est d'or- dinaire posée en pal et ondoyante fVI, le rang, 2 ; la bisse est un serpent qui fait plusieurs noeuds (3 ; d'au- tres serpents sont arrondis ou pHés en rond et .«e mordent la queue Ji ; quelques-unes se tortillent au- tour du fût d'une colonne (5^. Pour les serpents ailés V. Anipbiptere.

Minople. Nom héraldique de la couleur verte, re- présentée en gravure par des lignes diagonales tirées de dextre à senestre I, 1. F.

Sirène. Créature imaginaire ayant la tète, le sein, les bras et le corps d'une jeune fille, et se terminant en queue de poisson. D'ordinaire elle se peigne les cheveux de la main dextre et tient un miroir de la main senestre (V, 43 v. nélasine. On trouve des sirènes à deux queues, qui tiennent communément de chaque main une de leurs queues V, 44.;

Soc de charme. Cet instrument aratoire -*e pose de face \l, lie rang. 11 ou de profil Vf, lie rang. 12. De face, il res.*èmble au fer d'une bêche-, de pro- fil, il a la forme d'un coutelas.

Soleil. Cet astre est repré--^nté comme un visage humain entouré de douze ou seize rayons, dont la moitié droits et l'autre moitié ondoyant-salternativement V, 1.

Soleil (Ombre de). Nom que quelques béral- distes donnent au soleil lorsqu'il est de couleur, au lieu d'être d'or ou d'argent

Sommé: se dit d'une pièce qui en supporte quel- que autre.

Sonteno : .«e dit de la pièce qui est .supportée par une autre pièce. Lorsqu'un chef est séparé du champ par une divise, ledit chef est soutenu de cette divise II, 19.

Sphinx. Etre fabuleux qui a la tète et le sein d'une jeune fille, les grilTes d'un lion, le corps d'un chien et la queue d'un dragon. Il est toujours couché, la tète posée de front V, 64.,

staacae. .\insi s'appelle la tige d'une ancre.

Snrcharcé: se dit d'un meuble qui. posé lui- même sur une autre pièce, est chargé de quelque ob- jet. On trouve par ex. des aigles chargées sur leur estomac d'un écusson qoi est chargé lui-même de quelque pièce.

XXX

Surmonté

Tronçonné

Muriiionté : $o dit d un meuble au-dessus duquel se trouve un autre nieul)le (III, li.) Nnrtoat. Mur le tout, Mur le tout du tout.

Le surtout est un écus.«on posé sur le point d'inter-

section d'un écu éCcTrtelé. On le dit posé sur le tout. Sur If tout du tout indique que eet écusson est chargé lui-même d'un écusson plus petit.

T

TaF ou Tau, v. Béquille de Maint- Autolne. Taillé. Partition de lécu au moyen d'une ligne diagonale, tirée de senestre à dextre (i, 30, 49.)

Taré. Synonyme du mot posé ou placé, lorsqu'il s'agit d'un casqué ; par ex. tare de front, taré de pro- fil, taré de trois quarts. Tau, V. Taf.

Taureau. Il porte la queue leiée au-dessus du dos. Lorsqu'il est rampant, on le dit furieux.

Tenants. Figures humaines qui tiennent l'écu des armes. Lorsque l'écu est tenu par une figure humaine et un animal, on les nomme ensemble tenants (v. Supports.)

Terrasse. Nom du sol qui, en général, se trouve à la pointe de l'écu (III, 65 ; V, 16.) Lorsque la fer- rasse semble détachée et ne s'élève pas immédiate- ment de la base de l'écu, mais qu'il y a un espace vide, on dit terrasse isolée.

Terrassé: se dit d'un arbre ou d'une plante posée sur une terrasse.

Tertre. Petite terrasse, peu large et quelque peu élevée, moins élevée cependant qu'une colline. Dans les armoiries allemandes, autrichiennes, suisses, Italiennes on donne au tertre, presque sans exception, trois cou- peaux arrondis, d'un contour fortement accusé (VI, Se rang, 16.)

Tête d'Ardus: représenté sous la forme d'une tète d'homme couverte d'yeux humains et posée de front. Ce meuble se trouve dans les armes de Santeuil, en Ile-de-France.

TètedeGérion. Tète humaine monstrueuse, com- posée de trois visages, le premier posé de face et les deux autres regardant vers dextre et vers senestre. On en trouve un exemple dans les armes de la famille milanaise de Jrivulzi.

Tête de Janus. Tète humaine composée de deux visages, dont l'un regarde vers dextre et l'autre vers senestre. La famille ion Jan, en Wurtemberg, porte ce meuble dans ses armoiries.

Tètes de léopard et Têtes de ilon. Sous ces deux dénominations on comprend des tètes de lion, mais on appelle exclusivement têtes de lion celles qui sont vues de profil, et têtes de léopard celles qu'on voit de face (II, 54.)

Tète de .>léduse. Tète de femme posée de face, les cheveux remplacés par des serpents tortillants.

Tète de .>lidas. Tète d'homme ayant des oreil- les d'âne, portée par la famille de Herd'a, en Saxe.

Tètes de .More. Ce sont des tètes de nègre, tou- jours posées de profil. La couleur noire leur est tel- lement propre, qu'il n'est pas nécessaire de l'exprimer (II. 56.)

Tiercé. Divisé en trois parties égales au moven de lignes droites. De cette manière on obtient le tiercé en bande (11,22-, en barre, en chevron (III, 15 , en écusson, en fasce (II, 2), en pairie (III, 55), en pairie renversé (III, 57) et en pal (I, 50.) Les armes de Blanc d'Hauterive sont tiercées en écusson, ce qui veut dire que l'écu a l'apparence de trois écussons de grandeur dilférente couchés l'un sur l'autre.

Tiercefeailies. Fleurs à trois feuilles pointues (VI, 4e rang, 8.)

Tierces, Fasces très-rétrécies, toujours employées au nombre de trois. La position horizontale leur" est propre ; toute autre position doit être Indiquée (II, 11.)

Tige : se dit de l'émail de la tige des plantes et des fleurs.

Tigre. Les tigres sont très-rares en armoiries et servent communément de supports. On les représente sous leur couleur naturelle.

Tigre liéraldique. Cet animal chimérique qui ne se trouve que dans des armoiries anglaises est toujours passant. Il a la tète d'un crocodile et le corps

d'un lion, la queue relevée sur le dos. En outre, il se distingue par deux touffes de poils des deux cotés du cou V, 55.)

Timbre. Nom collectif de tout ce qui se place au- dessus de l'écu : casque, cimier, lambrequins. L'écu, ainsi orné, est dit timbré.

Tire. Nom d'un rang de points dans l'échiqueté. A la PI. II le n" 56 est de huit tires, le n" 47 de cinq tires.

Toison. Dépouille d'agneau ou de mouton (VI, lie rang, 3.) Le collier de la Toison d'Or est die la dernière rareté en armoiries, mais assez souvent on v rencontre une des parties intégrantes du collier, sa- voir le fusil (VI, lie rang. 4.)

Tortii. Nom du bourlet qui entoure les tètes de More, qui alors sont tortillées. Quelquefois c'est un simple ruban; d'autres fois on voit deux rubans en- roulés d'émaux différents. Le tortii, de forme circu- laire, se trouve dans les armes des Jocelyn comtes de Roden, en Irlande (VII, 9e rang, 1.)

Tour, Sa forme ordinaire est celle d'un édifice rond; mais on trouve des tours carrées et autres. On dit ajouré des fenêtres et ouvert de la porte. La tour est toujours crénelée ; s'il en était autrement, il faudrait l'indiquer (VI, 6e rang, 1—5, 11 ; 7e rang, 2.) Tourné, v. froissant.

Tourteaux. Petits disques de couleur dans un champ de métal. Dans les armoiries allemandes ils ont presque toujours l'apparence de boules II, 37; IV, 25.1 Tourteaux-l>esan(s. Petits disques composés d'un métal et d'une couleur, et toujours posés dans un champ de métal (IV, 26. (v. Itesants-tourteanx.

Trabe. Nom de la traverse d'une ancre, et de la hampe à laquelle un drapeau est attaché. Trait. S\nonvme de Tire. Tranché. Partition de l'écu, au moyen d'une ligne diagonale, tirée de dextre h senestre (I, 27.)

Transies. Les burèles prennent ce nom quand elles sont en nombre impair.

Trècbeur. Orle rétréci, ordinairement douhie, et fleuronné, c'est-à-dire orné de fleurs-de-lis qui sont al- ternativement debout et renversées (II, 59. i

Trèfle. Feuille à trois parties arrondies, munie d'une tige. Lorsque le trèfle est privé de cette tige, il faut l'indiquer VI, 4e rang, 7.)

Treflé: se dit des objets dont les extrémités ont la forme d'un trèfle et des demi-cercles sur les ailes des aigles de Brandebourg et de Prusse qui se terminent en trèfle (VI, 3e rang, 8; 5e rang, 12.

Treillis. C'est un fretté alésé, cloué dans les in- tersections, meuble extrêmement rare dans les ar- moiries.

Treiiiissé. On entend sous cette dé.<ignation un fretté de plus de six pièces, qui, vu leur plus grand nombre, sont très-rétrécies.

Triangle. Meuble qui représente un triangle équi- latéral et qui est communément posé sur sa base (VI, 8e rang, 18. S'il en était autrement, ou le nomme- rait versé. Dans beaucoup de cas le triangle est vidé et on voit le champ à travers VI, 8e rang, 19.)

Triangle. Rebattement qui est le produit d'une combinaison de lignes horizontales et de diagonales dans les deux sens, de laquelle résulte une série de triangles qui couvre l'écu entier I, 34, 35.

Trompes. Quelques familles portent en cimier deux trompes où" clairons. On peut supposer que ces objets n'étaient pas originairement des trompes, mais simplement des étuis ou tuyaux destinés à y placer un panache de plumes.

Tronçonné: se dit des pièces et animaux qui sem- blent brisés en plusieurs morceaux, sans que pour cela leur forme générale soit altérée.

Un

Yeux

XXXI

XJ

lu (De I') à l'antre: S4> dit do fl|;ures identi- ques posées dans les dilTérentes parties d'un écu di- \isé par deslicnes de partition, et alternant les émaux (III. $9, «î».

I B (De I') en l'autre: se dit de (isiires posées

sur les liantes de partition et alternant les émaux (I. 49; II, ««; III, 11; IV. 35.

In (L*) Hnr l'antre: se dit d'animaux ou d'oii|eUi inanimés posés l'un au-dessus de l'autre V, U.)

V

%'aehe. Elle se nn-onnait à ses mamelles, et à sa queue étendue le long de son flanc.

Vair. l ne des fourrures employées en armoiries, i'omposà' de quatre rangs de pièces en forme de clo- chettes, alternativement d'argent et d'azur I, 1, I.} Ces clochettes, appelées pièces de rair, seules ou en nom- bre, se trouvent séparément dans quelques armoiries comme meubles.

Vair antique. Forme la plus ancienne du vair. qui ressemblait aux pièces d'un enté I. 8. Plus tard, ces pièces, tranchées sur les flancs et terminées en sommet aigu, se transformèrent dans le vair actuel.

Vair onde. Lorsque dans le deuxième rang du vair les pièces d'azur sont renversées et touchent les pièces d'azur du premier rang, il en resuite une série ae pièces d'azur qui s'élèvent et s'abaissent en forme d'une onde. Ceci s'applique également aux troisième et quatrième rangs, et ainsi de suite I, 1, L.

* air en pal. Le vair reçoit ce nom lorsque les pièces du même émail si>nl rangées en pal l'une sur l'autre s entretou» haiilf> I, l, M.

Vairé: seniplole lursiue le vair est composé d'au- tres émaux que d'argent et d'azur.

Vaisîiean. Ce terme s'applique à un vaisseau à trois mâts, muni de .-ies voiles.

% annets. Coquilles dont on voit l'intérieur.

Veritette. Nom du pal ré<luit à la moitié de sa largeur.

versé. Synonyme de renversé, emplové principa- lement du croissant dont les cornes se dirigent vers la base de lécu.

Vertenelle, v. Bris d'faais.

%étn. Nom de certaine division de l'écu, par la- quelle les quatre* angles de l'écu sont coupés par des lignes diagonales, de telle manière que le champ se présente sous la forme d'une grande losange qui tou- che les quatre bords de l'écu l\', 5. En arrondissant les angles de cette losange ou obtient le vilu en ovale {l\, «.)

%idé: se dit de pièces héraldiques dont on a en- levé l'intérieur, de telle manière qu'il n'en reste que de minces bords et que l'on voit le champ de l'écu au travers (VI, 8e rang, 19 ; lie rang, i6.!

Viyilanee, v. dàrne.

Vlleaé: se dit d'un animal qui a la marque du .sexe d'un autre émail que le corps.

Ville. On comprend sous ce nom un assemblage de maisons, de clochers etc., dont il faut faire, dans chaque cas, une description aussi exacte que possible.

Vire». .V^nneaux concentriques, posés l'un dans l'autre, communément au nombre de trois (VI, 8e rang, 5.

%lrolé: se dit de l'émail des boucles et anneaux des cors et huchets.

% Ivre. Lignes ou pièces à grands angles rentrants et saillants (I, 1«; II, 5, «, 55.,

Voile. Ce meuble, rare en armoiries et qui repré- sente une voile de navire, est d'ordinaire gonflée, et attachée à une antenne po.sée en fasce.

iol. Deux ailes d'oiseau réunies dont les bouts se dirigent vers le chef de l'écu, ce qui est la position ordinaire, s'appellent un vol (VI, 3e rang, 5 : lorsque ces Iwuts sont tournés vers la pointe, le vol est fl6oi.ç.s*- VI, 3e rang, 6. Une .<eule aile s appelle d<*mi-ro/ VI. 3e rang, 7 ; son dossier se trouve à dextre et son bout est dirigé vers le chef, ce qui est la position ordinaire d'un demi-col, qui du reste peut être abaissé comnif le vol entier. Lorsque le dossier est tourné à senestre, le demi- vol est contourné. Deux demi-vols qui se tour- nent le dossier, sont dits adossés VI, 3e rang, 9.. No- tre planche VII offre deux exemples remarquables d'un vol fig. 17) et d'un demi-vol ifig. i3. Voir l'explica- tion de la PI. VII. Le vol reçoit le nom de col a Tantique lorsqu'une des ailes couvre l'autre en partie; si. dans cette positiim les dossiers sont tournés à se- nestre, c'est un roi contourné. Le rol-bannerel (VI, 3e rang, 10 , qui ne se voit que dans les cimiers, a la forme de deux queues de paon non-déployées ; il a re<"u .*on nom à cause de sa ressemblance avec la ban- nière carrée des chevaliers-bannerels; mais pour le reste il n'existe aucun rapport entre ledit vol et lo chevaliers précités. Le vol-t)anneret était une fttrmt- antique, que l'on a conservé dans le cimier de quelque» armoiries, et que l'on a remplacé par la forme actuelle dans la plupart des autres armoiries. Lorsqu'on dit : •un vol, d azur et d'argent," cela signifie que l'aile dextre est d'azur et la senestre d'argent. «Ln toI coupé alternativement d'azur et d'argent " indique qu»- l'aile dextre est coupée d'azur sur argent et la sene?- Ire d'argent sur azur V. Ouvert, 3" . Vol de l'aittle de Rrandebonrjc. C'est un \ vol de gueules, chaque aile chargée d'un demi-cercle I treOé dor s VI, 3e rang, s.'

I Y ol de l'aijjcle de Prusse. Vol de sablt, cba- I que aHe chargée d'un demi-cercle treflé d'or (VI, 3e 1 rang, 8.

I %olet. Petit manteau qui entoure quelquefois le ' ca.sque en remplacement des lambrequins. 1 Voûté: se dit d'une fasce ou tiande courbée ver^ ; le chef de l'écu il, 51, 65, 67.; On trouve quelque:- ! armoiries qui présentent un chef voùlé, c'est-à-dire 1 que la ligne qui sépare le champ du chef est voûtée ! il, 37. (V. Affaissé. Le voûté n'est pas un carartere t essentiel des pièces héraldiques citées, mais provient de la représentation d'armoiries en sculpture sur de- surfaces convexes. Dans ce cas, les fas<es ou I)andc». I obsenèes d'un point de vue en bas, devaient présen- ter une apparence voûtée.

Veux. l>es yeux parai.s.sent d'ordinaire fixes (V, 10. Lorsqu'ils .sont de profil, il faut l'exprimer (V, 11.) Les yeux d'animaux, qui sont de la dernière rareté en armoiries, doivent être désignés .spécialement. On

trouve un exemple de ce genre dans les armoires de la famille de Finkenaugen en Courlande, qui porte des yeux de pinson, armes parlantes.

EXPLICATION DES PLANCHES

Planctie 1

28.

2«.

Tableau du système de hachures pour indiquer les émaux et fourrures : A, or,- B, argent; C, gueules; D, azur; E, sahk; F, sim- ple; — G, pourpre; H, hermine ; I, vair;

K, contre-tair; L. vair onde; M, vair en pal.

Méthode pour indiquer les diverses places sur l'écu : A, centre, ab'im e ou coeur; B, point du chef; C, pointe de Fécu; D, canton dex- tre du chef; E, canton senestre du chef; F, point d'honneur; G, nombril de l'écu;

H, canton dextre de la pointe; I, canton senestre de la pointe; K, flanc dextrc; L, flanc senestre.

Onde.

Engrèlé.

Echancré.

Mortaise.

Cannelé.

Enté.

Nébulé, ou nuage.

Dentelé.

Denché.

^'ivré.

Crénelé.

Bastille.

Brétessé

Brétessé et contre-brétessé.

Tranché crénelé ou bastille.

Taillé crénelé ou bastille.

Tranché crénelé ou bastille à plomb.

Taillé crénelé ou bastille à plomb.

Pignonné.

de Talarn Forez. Parti d'or et d'azur; à une cotice de gueules, brochante sur le tout.

C'respy le Prince Ile-de-France. Coupé: au 1 d'azur à une épée d'or, posée en pal, la pointe en haut; au 2 de gueules à une Foi de carnation, parée d'argent, mouvante des flancs de l'écu.

von Uontheim Province rhénane. Coupé d'azur sur or; l'azur chargé d'un lévrier courant d'argent, colleté et bouclé de gueules.

van Ijnttekenhays Paysd'Ufrecht. Coupc- enclavé de trois pièces de .sable sur argent.

Barker denrimMon-Hall .9u//°o//>. Coupé- nébulé de sinople sur sable ; à trois martinets d'or, 2 sur le sinople et-1 sur le sable; au can- ton d'hermine.

Onérin de Tonrnel Languedoc. Tranché d'argent sur gueules.

von ^iclieldorfer Ville de Nlirdlingen (Ba- vière). Tranché-enclave à plomb de deux piè- ces, d'argent sur gueules.

von ^eibnltstorr— Bavière. Tranché-pignonné d'argent sur gueules, les gueules à trois degrés.

von I^Awel Bavière. Taillé d'or sur argent.

von Kollickon —.Suisse. D'argent à une barre de gueules, et une émanchure dextre d'azur, chargée d'une étoile d'or.

von Kotidorfr Ville de Schivdhisch-Hall {Jf'urtemherg). Losange d'argent et de gu.; fi une enchaussure senestre de gueules.

von !%!ederliaa8 Allemagne. Barré d'argent et de gueules, de quatre pièces; à une éman-

chure senestre de sinople et une enchaussure dextre du même émail. 3i. CariHSon Suède. Triangle d'azur et d'or, au moyen de deux traits horizontaux, de trois traits diagonaux de dextre à senestre, et de trois au- tres traits diagonaux de senestre à dextre.

35. von TSInz Allemagne. Triangle de sa. et

d'argent, au moyen de deux traits verticaux, de deux traits horizontaux, et de cinq traits diago- naux de dextre à senestre. (On pourrait blason- ner: Echiqueté de neuf points, chaque point tran- ché de sable sur argent.)

36. de Caalainconrt Picardie. De sable, au

chef d'or.

37. von Dieniieiin Palatinal. De gueules au

lion d'argent, couronné d'or; au chef voûté du second éinail.

38. Lantf von ■.•anxenan Allemagne. Losange

en bande, d'argent et de gueules, au moyen de troits traits diagonaux de dextre à senestre, et de troits traits verticaux ; au chef senestre d or.

39. Mlltiowsky Silésie. De gueules au pal

d'argent.

40. van El»«lande Flandre. D'argent au pal de

.<able, chargé de quatre bandes dor et accosté de quatre trèfles de sinople. îL von îBIrn Allemagne. De gueules au pal d'argent déjoint sur le milieu, la moitié supé- rieure à dextre et la moitié inférieure à senes- tre, les angles s'entretouchant.

42. i%°firnberKer Nuremberg. Paie de quatre

pièces : de sable, d'or, de gueules et d'argent; au bouc rampant de sable, brochant sur le tout.

43. Stalpert van der H' le le Hollande. De

gueules à trois pals de vair; au chef d'or, chargé d'un sautoir alésé d'azur.

'li. TrivniKio Milan. Paie d'or et de sinople, de six pièces.

4"). van Kretsriunar Hollande. Paie contre- palé de gueules et d'argent, de trois pièces. Je deuxième compartiment chargé d'une étoile d'or.

4t!. de Revest France. Paie confre-palé d'ar- gent et d'azur, de huit pièces.

'.7. van Eyek Brabant, Pays d'L'frecht. Pays de Clèves. D'argent à trois pals de sable, retraits en chef.

48. de Briey Lorraine. D'or à trois palsalé.»és

de gueules, le pied aiguisé.

49. Barck Suéde. Taillé d'azur sur or; au pal

de l'un en l'autre.

50. von Heldritt Saxe, Prusse. Tiercé en pal :

de gueules, d'argent et d'azur.

51. von Amira Bavière. D'azur, adextré de gueu-

les ; l'azur chargé d'une gerbe d'argent, accostée de deux épées d'or, posées en chevron et tou- chant la gerbe.

52. de Thonierot Lorraine. D'azur, senestre

d'or; l'azur chargé de deux cantons dextres d'ar- gent, l'un en chef et l'autre en pointe.

53. Toscfi van Avesaef Hollande. D'or à la

fasce de gueules, accompagnée en chef d'un lion naissant de sable, armé et lampassé de gueules, couronné d'or, mouvant de la fasce.

54. Balbi-PoHo Italie. De gueules à la fasce

voûtée partie d'or et d'azur.

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Explication des Planches

XXXIII

SS. ▼•■ CobanHen Provinct rhénane. De gaea- U. les au crampon d'or; à la tisce aflUssée d'ar- (renl. brochaiile sur le tout.

-'• ^t^rke fyestphalie. D'or à la fasce entée 65. (le L'iieules sur argent. MIrabel Languedoc, Dauphiné. Ecartelé d'or tt de uueule?; a une divise d'hermine en chef, liriM-hanle sur les deux premiers quartiers. 64.

^ van Pallandt Gufltfre, Hollande. Fascé de

- : Me et (l'or, de six pièces. 67.

\<>ii K^felniberc zaïii IVeyr Autriche. 1 a>cé de quatre pièces: de gueules, d'azur, d'ar- gent et d'or ; au lion d'or, brochant sur le tout > Daar Ville d'L'Im {Bavière). Fascé d'or et de gueules, de quatre pièces; à une rivière on- dée, au naturel, posée en bande, chargée de trois poissons d'argent, posés dans le sens de la bande. 69.

61. TAB Westerholt Gueldre. Fa.scé contre-

fascé de sable et d'argent, de trois pièces. 70.

H. de TressBT Bretagne. D'argent à la fasce nouée de gueules, chargée de trois besants d'or.

63. de la Boesiiiière Bretagne. D'argent à deux fasces doublement nouées de gueules

Benoit de Maint-Port Flandre. D'argent à la fasce de sable, doublement coticée de gueules.

van Fel«en baser Sase. Ctmrlande. De gueules à trois tucM TOtttéiK d'argent, cha- cune échancrée d'une MVle pièce au bord in- férieur.

Tan Hamelaer P. dUtreeht. De gueules à deux fasces créndées d'argent

YOB Wineck Bavière. De gueules à la fasce crénelée d'argent, le bord inférieur voûté.

van Kiasehot Zèlande, Hollande. D'or k la fasce brétessée et contre-brélessée de sable, ac- compagnée de trois al>eilles volantes au naturel; au canton de sinople, chargé d'un faucon esso- rant d'argent, l)ecqué et membre d'or.

van .%rkel Hollande. D'argent k deux fks- ces brétessées et contre-brétessées de gueules.

Boeykens— F/andrc. De gueules au pal engrëlé d'or, retrait en chef, soutenu d'une fasce en- grèlée du même; le tout accompagné de trois fleurs-de-lis d'argent, dont deux accostant le pal et la troisième en pointe.

Planche 2

1. Hardell Londres. De sinople à la fasce fleu- 23.

ronnée et contre-fleuronnée d or î Franchi Venise. Tiercé en fasce: de sinople, U.

d'argent et de gueules.

3. de Jonse Zélande. D'or à la fasce ondée îô.

d'azur.

4. van Hardenbroek P. SUtrecht, Hollande. *6.

Fascé-onde d'or et de gueules, de huit pièces.

5. van Fereest Hollande. D'argent à la fasce

vivrée de gueules.

6. Ilabdank^ Pologne. De gueules à la fasce

Tivrée alésée d'argent, en forme de W

7. vas Wlnesen Utrecht. D'or à la fasce eo- 28.

grêlée à longues pointes, chaque pointe pomme- tée, le tout de sable.

8. vaa Welderen Gueldre, Frise. De sable à 29.

la fasce entée d'arg.

9. Blonnt Worcestershire. Fascé-néhulé d'or 30.

et de sable, de six pièces. 10. van l'tenbove Utrecht. D'argent à trois ju- 31.

nielle^ de gueules. 11 de Bndes de» Portes Languedoc. D'azur 32.

à une tierce d'or, posée en t)ande.

12. von Blank Bavière. De sable à la bande 33

dareent, chargée de trois fleurs-de-li? du champ, posées chacune en barre. 31.

13. van der Maesen de ^ombrelT Limbourg.

De gueules à la bande Vor, divisée en cinq 35. compartiments, au moven de traits de sable, cha- que compartiment chargé de deux merlettes ac- costées de sable, li. Mendoxa CastUle. De sinople à une bande

d'argent remplie de gueules, déjointe sur le mi- 36. lieu, la moitié supérieure haussée, la moitié in- férieure iihaissée, les angles s entretouchant.

15. Bowyer de Denbam Buckinghamshire. D'or

à la bande de vair, coticée de sable. 37.

16. Damer comte de Dorebester Dorsetshire.

Fa.*cé-enté d'arpent et de gueules de six pièces ; à la bande engrèlée d'azur, brochante sur le tout.

17. de $ianrerre Berry. D azur à la bande d'ar-

gent, côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées à l'intérieur d'or.

18. van Dedera Gueldre. De gueules à trois 38.

bandes, chacune losangée d'azur et d'argent au moyen d'un trait diagonal et d'autres traits verticaux.

19. Joaveael des i'rsins Champagne, Langue-

doc. Bandé d'argent et de gueules, de six piè- ces; au chef d argent, chargé dune rose de 39. gueules et soutenu dune divise d'or.

20. von Korbier 5^j/n>. Bandé d'or et de gueu- 49.

les de six pièces, parti de l'un en l'autre.

21. von Bappin Autriche. Bandé degu. etd'ar- 41.

gent, de six pièces, toutes les pièces de gueules engrèlées. ii. Aiilel Italie. Tiercé en bande: d'or, de gueu- les et d'argent. 44.

Verbrii8«e 'Ville de Breda. D'or au cran- celin de sinople, posé en bande.

van Aeswya Gueldre. D'argent à cinq co- tices de gueules.

ByroB Derbyshire. D'ai^ent à trois cotices de gueules, haussées dans l'ecu.

de *^arzan France. D'argent à deux bâtons nébulés, posés en bandes, le premier de gueules et le second d'azur.

Gevacrts Hollande. De gueules à la bande ondé<» d'or, accompagnée de six billettes du même, rangées en orle.

von DobsebfitK Silésie. De gueules à la bande ondée alésée d'argent, sommée en haut d une croisette d'or.

Loreyn Ville de Harlem. D'or à la barre d'azur, chargée de trois étoiles du champ.

von Purbenstein Tirol. Ecartelé: de gueu- les, d'argent, d'or et de sable.

Bromiey Sottinghaiiuhire. Ecartelé de gueu- les et d'or, la ligne du coupé denchée.

Bromiey lord Montfort Surrey. Ecartelé de gueules et d'or, la ligne du parti mortaisée.

von Taie Brunswick. Ecartelé en équerre de gueules et d'argent.

von Hartzbeim Westphalie. Ecartelé en sautoir de gueules et d'or.

de van der Neboeren Hollande. D'argent à deux fleurs-de-Iis au pied coupé d'azur, lune posée au second quartier et l'autre en pointe ; au franc-quartier de gueules, chargé d'un lion dargent.

von Orzon Autriche. D'argent à deux can- tons de sable en chef, 1 à dextre et 1 à senestre, et une pointe abaissée du second émail, mouvant de la base de l'écu.

Holoeati Milan. D'argent à un écussond'or, chanré d'une aigle éployée de sable, surmontée dune couronne d'or; ledit écusson brochant sur une losange de gueules et accompagné de six tourteaux du même émail. 2 en chef, 2 en pointe et 1 à chaque flanc ; à quatre cantons arrondis d'azur, dans les angles de l'écu.

von J&4{ernreath Allemagne. De gueules senestre d'argent réuni avec une Champagne du même. (Dans l'origine c'était un simple franc- quartier de gueules en champ d'argent. Par 1 ignorance des dessinateurs, ce franc -quartier a été démesurément grossi.)

de ^eyssel d'AIx Satoie. Gironné d'azur et d'or, de huit pièces.

von .tldeabarx Allemagne. Gironné de sa- ble et d argent de huit pièces gironnantes

Baudier Bruxelles. Gironné d'argent et de gueules de dix pièces, chaque giron d'argent chargé de six mouchetures d'hermine de sable, 3, 2 et 1. les' pieds dirigés vers le centre de lécu.

da Claseaa Ltmoutin. D'argent au giron

c

XXXIV

Explication des Planches

43.

ii.

45.

48. 49.

52. 53.

55.

56.

57.

58

de gueules, mouvant du flanc dextre, en chef.

de .Tiauciron Dauphiné. Mal-gironné d'ar- gent et de sable de ?ix pièces, au moyen d'un parti et d'un écartelé en sautoir.

von Rockhansen Saxe, Prusse. Mal-gl- ronné de six pièces gironnantes de gueules ef d'argent.

von Kaisersstnl Autriche. Huit pointes al- ternativement d'argent et de gueules, mouvan- tes du chef, du flanc dextre et de la pointe, et aboutissantes dans le milieu du flanc senestre.

f eranneman Flandre. Echiqueté d'or et de gueules.

d\4iixv Hainaut. Echiqueté d'or et de gueu- les de cinq tires, chacune de cinq points, chaque point d'or taillé à facettes.

van den Uecke Bruxelles. Cinq points d'or équipollés <"i quatre de sable.

Hobberdiorne Lincolnshire. De sable ùune niàcle d'argent, enclose dans un double trècheur fleuronné et contre-fleuronné du même.

Niiring Suffolk. D'azur à une orle d'argent.

Barbaro Venise. D'argent à un cvclamor ou orle rond de gueules.

Droste %a ^'ischering Province rhénane. De gueules à un écusson d'argent en abîme.

Hiodsey Angleterre. De gueules à un faux écu d'argent.

de la Faille Gand, Anvers, Hollande. De sable au chevron d'or, chargé de trois fleurs-de- lis d'azur et accompagné en chef de deux tètes de lion affrontées d or, lampassées de gueules, et en pointe d'une tète de léopard d'or, bouclée d'azur.

de la Gran|{e-Trianon Ile-de-France. De gueules au chevron d'argent, chargé d'un chevron vivre de sable et accompagné de trois croissants d'or.

Hénaiilt Picardie, Champagne. D'or au che- vron alésé d'azur, accompagné de trois tètes de More, tortillées d'argent.

Cbappelaln Bourgogne. D'azur au chevron d'or, abaissé sous une divise du même émail, chargée de trois roses de gueules.

Walpole comte d'Orford Norfolk. D'or à la fasce de sable, chargée de trois croisettes re-

crolsettées du champ et accompagnée de deux chevrons du second émail, l'une en chef et l'au- tre en pointe.

59. Menjot Maine. D'argent à un chevron d'a-

zur, accompagné en chef de deux épis feuilles de gueules, cotovant le chevron, et en pointe d'un lion du mênie.

60. Ileereman de Xnydwyck Province rhé-

nane. D'or au chevron losange d'argent et de gueules au moyen de trois traits horizontaux et d'une diagonale tracée sur chaque jambe.

61. du l*rel Paus de Liège. De gueules au che-

vron cannelé d argent, accompagné de troisétoi- les d'or.

62. de Oits Bruges. De gueules au chevron

engrèlé d'or, accompagné en chef de deux quinte- feuilles d'argent et en pointe d'un besant du môme, chargé d'une croix pattée et alé.sée de sable.

63. van Dam van Isseit P. d'Utrecht. D'or

au chevron crénelé de gueules, accompagné de

dix biliettes du même émail vues de biais, 2 et

1 à dextre et 2 et I à sen., en chef, et 1, 2 et

1 en pointe. 6i. von Moll Tirol. D'azur au chevron plové

d'or, accompagné de trois étoiles du même. " 63. Holbeame Devonshire. D'argent au chevron

de gueules, soutenu d'un autre chevron en ogive

du même émail.

66. Areliever Angleterre. De pourpre au chevron

d'argent, arqué au-dessous, rempli du second émail.

67. Basice de Soederby Danemark. D'azur

au chevron d'argent, haussé dans l'écu, ayant à dextre deux jambes diminuées de largeur; accompagné en pointe d'une feuille de tilleul de sinople, la tige en bas.

68. von Lichtensteln Allemagne. De gueules au

chevron d'argent, le bord supérieur dudit che- vron à pointes ellilées du même émail.

69. Amos ou Ames Angleterre. Potence contre-

potencé de gueules et d'argent; au chevron d'or, brochant sur le tout.

70. Hardy marquis de la Trousse— Brie. D'ar-

gent au chevron de sable, potence contre-potencé à l'intérieur d'or; au chef d'or, chargé d'un lion léopardé de gueules.

Planctie 3

10.

11

Jouve Languedoc. D'azur au chevTon écimé d'or, accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'un coeur du même; au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'or.

de f lermont-Gallerande Anjou. D'azur à trois chevrons d'or, le premier brisé.

de Beaumont Maine. D'or à cinq chevrons de gueules, rompus, les 1, 3 et 5 à dextre et les 2 et 4 à senestre.

le Bacbellé Lorraine. D'azur à deux che- vrons diminués accostés d'argent^ formant une fasce vivrée très-déliée, et surmontes chacun d'une étoile d'or.

de Tregtondan— Franche- Comté, Champagne. D'azur à trois chevrons d'or, entre deux cotices du même, lesdits chevrons dirigeant leurs som- mets vers le canton dextre du chef.

von Marschaick Bavière. De gueules au chevron couché d'argent, mouvant du flanc dex- tre de l'écu.

von Witzieben Saxe, Prusse. Chevronné- renversé d'argent et de gueules, de quatre pièces.

da LoniE Guyenne. D'azur à deux chevrons appointés d'or, l'un renversé et mouvant du chef, accompagnés de deux croissants d'argent entre les jambes des chevrons, l'un en chef et l'autre en jiointe.

de Lagrenée Picardie. De gueules à deux chevrons entrelacés, l'un d'argent renversé et mouvant du chef, et l'autre d'or.

von Merveldt fVestphalie. D'azur à trois chevrons entrelacés d'or, dont deux mouvant de la pointe de l'écu, et le troisième, renversé et mouvant du chef.

von Westbaasen Alsace. Chevronné con-

17.

18.

19.

20.

tre-chevronné d'azur et d'or, de quatre pièces.

van E«(mond Hollande. Chevronné d'or et de gueules, de douze pièces.

von Reuciiwilz Saxe. Parti d'azur et de gu. ; à cinq chevrons d'or, brochants sur le tout, réunis par une vergette d'or, brochante sur le parti.

C'hapman Irlande. Divisé en chevron d'ar- gent sur gueules ; au croissant de l'un en l'autre.

von Ktinselhelm Bavière. Tiercé en che- vron : de gueules, d'argent et de sable.

^insendonck Gueldre, Hollande. D'argent à la croix de gueules, accompagnée aux 2 et 3 d'un écusson de sable.

van Harscamp Brabant. D'argent à une croix, dont le montant est de gueules et la tra- verse d'azur.

Bnlgarlnl Toscane. De gueules à la croix d'argent; au chevron renverse d'azur, mouvant du chef, brochant sur le tout.

de Rivière de la Mure Provence, Dau- phiné, Comtat-Fenaissin. De gueules à la croix componée de neuf pièces, cinq d'or et quatre d'azur.

d'Entades Bourbonnais. De gueules à la croix entée de sable sur argent. (croix de vair.

de Herckenrode Pays de Liège. D'or à la

Berek Gueldre. D'argent à la croix de sable, ornée de quatre petits bâtons pommetes du même, qui font des angles droits avec les branches de la croix : une à dextre en bas et une à senestre en haut du montant supérieur ; le troisième sur le bord supérieur du bras senestre ; et le qua- trième sur le milieu du côté senestre du mon- tant inférieur.

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Lith V d.Weijer Groningue

Explication des Planches

XXXV

93 dr HoiiMet France. De ^eule$ h la croix

au puni aitniisé ilarvonl.

Si. BruMHvelt Hollande. Province rhénane. D'a- zur à la rroix alt'stv d ur)!ent,cantonnéedequa- Ire roses du mt'iiip.

iTi. LewiH «te llarpton Comlé Ae Radnor [Pays de Callct.) D'arv'ent à deux jumelles de sable, frettécs du premier émail;, passées en croix, ac- compagnées aux 1 et 4 d une ai^le de ^'ueuleset aux i et 3 d'un lion de sable, couronne d'or.

i«. de Geloes Limbourg. De sable à la croix ençri'lée d'or.

i'. de roatcoareden Bretagne. De gueules à la croix dentelée d'argent.

i8. Lawrence Lancashire. D'argent à la croix écotée de tiueules.

f.l van der f'apellen Gtteldre. D'azur à la croix ancrée d'argent, accompagnée au 1 quartier d'une chapelle d'or.

30. de Perthiiiis Provence. D'azur à une croix

nilléc d'arirent.

31. de Marrllly Bourgogne. D'or à la croix re-

cercclée de gueules. 31 van Vieracker - Gueldre. De sable à la croix

fourchetée d'or. 33. de .Wontrort Bretame. D'argent à la croix

de jnieules, jrringolée (for. 3i. van Toalon Payidi'Ulrecht. D'argentàune

croix étoilée de gueules (étoile à quatre rais); et

une burèle d'azur, brochante sur le tout.

35. Bouton Artois, Picardie. D'azur à la croix

potencée d'argent.

36. Raousset de Bonibon Provence. U'or à

la croix pattée de sable bordée de sueules.

37. de Ronaliez France. D'arfrent à quatre

otcilcs de gueules. (Probablement de gueules à la croix pattée d'ai^ent.)

38. de Tiiiny France. D'argent à la croix pat-

tée alésée écarfelée de gueules et de sable.

39. rbetwode Buckinghamshire. Ecartelé d'ar-

gent et de gueules ; à quatre croix pattées alé- sées, de l'un à l'autre.

10. Manfredl Lucques. D'argent à la croix re- tranchée et pommelée d'azur.

41. MozkI Italie. De gueules à la croix clé- chée, vidée et pommelée d'or (dite croia^ de Toulouse).

iâ. von Hcil Bavière. D'azur à une potence d'or, mouvante de la pointe, surmontée d'une étoile du second émail.

li. von TsehetHebke SUésie. D'azur à une croix de Lorraine d'argent, la traverse inférieure à senestre cramponnée vers le bas.

44. Nquareiaflchi Géne^. De gueules à la croix potencée, repotencée en bande a l'extrémité se- nestre du bout supérieur, en barre au bras dex- tre de la croix, et en bande et en barre aux deux côtés du pied de la croix, le tout d'or.

43. de Meester Bruxelles. De sable à neuf be- sants d'or, rangés en croix, s'entretouchant.

î«. van \elle8teyn Pays d'Utrecht. D'or au sautoir échiqueté de gueules et d'argent.

>'. van Erp Limbourg. De sable au sautoir com- poné de huit pièces de gueules et neuf d'argent.

18. Didelot Lorraine. De sable au sautoir gi-

ronné de gueules et d'argent, accompagné en chef d'une étoile d'or.

49. Poliiian - Pays de Groningue. D'or au sau-

toir échiqueté d argent et de gueules, auquel manque le bras su})érieur h dextre.

50. Terenteyn van llalewyn Ville de Dor-

drecht. De sable à deux pals d'argent; au sau- toir échiqueté d'or et de gueules, orochant sur les pals; et au canton d'argent, br. sur le tout, chargé de trois lions de sable, armés et lampas- sés de gueules, couronnés d'or.

51. van Lockborst P. dUtrecht. D'or au sau-

toir échancré de sable.

52. van den Boseb Ville de Leyde. D'argent

à neuf carreaux d'azur, rangés en sautoir, les angles s'entretouchant.

53. de Taffin Artois. De gueules au pairie d'her-

mine. 5i. C'unynKhanie Ecosse. D'argent au pairie alé- sé de sable, les extrémités aiguisées, accompagné de trois flcurs-de-lis mal-ordonnées du même.

55. von Brie(»en Saxe. Tiercé en pairie: en

chef de sable, à dextre d'argent et a senestre de gueules.

56. von Kfeller .^u/ncAe. De gueules au pairie

renversé d'argent.

57. von Haldermansteten Souabe. Tiercé en

pairie renversé: à dextre d'argent, à senestre d'or, et en pointe d'azur.

58. Gbisi Fenise. D'argent, mantelé de gueules.

59. de Haatln Bourgogne. D'argent, chape de

pourpre.

<M. Bilxenstraie Suède. Coupé d'azur sur or; chape de l'un en l'autre ; chacune des trois piè- ces d'or chargée d'une rose de gueules.

61. de .^ontbar Bourgogne. Ecartelé d'ai^ent et de cueuies; chape de l'un en l'autre.

61 nistnett Hollande. D'or à une rose de gueu- les, boutonnée d'or, barbée de sinople; le champ chapé-plové d'azur, à deux fleurs-de-lis d'or.

63. Lernout Flandre. D'or à une pointe arron-

die et abaissée de sable, chaînée d une fleur-de- lis du premier émail.

64. voD Ntauffieneck Aliemagne. De gueules à

trois fasces d'argent; le champ chaperonné du second.

65. von Meri Bavière. De gueules à un homme

d'armes, armé de toutes pièces, au naturel, le casque panaché, tenant de sa main dextre une hallebarde et soutenu d'un tertre de sinople ; le champ chaperonné-ployé d'azur, chargé à dextre d'un croissant contourné d'argent et à senestre d'un croissant tourné du même.

66. d'Yvonne Savoie. De gueules au pal d'ar-

gent ; le champ chaussé d'or.

67. von «ehleleb Bavière. De gueules, chaussé-

plové d'argent.

68. Correr ou Corraro Fenise. Coupé d'ar-

gent sur azur; chapé-chaussé de l'un en l'autre.

69. C'bandos Cambridgeshire. D'or à une pile

de gueules.

70. van Buiteweeh Leyde. D'azur à une

pointe d or, posée en bande, mouvante du can- ton senestre de la pointe.

Planctie 4

van Ompbal Gueldre. D'or à deux pointes

accostées de gueules. Holse Hampshire. D'argent à une pointe de

sable et deux piles du même. VSIeker Francfort sur le Main. D'argent à

une rose de gueules; le champ embrassseà se- nestre du dernier émail. von Huebittein Autriclie. De gueules; le

champ embrassé-vivré à dextre d'argent. von Raiser Bavière. D'or à une rose à

quatre feuilles de gueules ; le champ vêtu d'azur. von Léo - Bavière. D'or au lion de sable ; le

champ vêtu en ovale du même émail. von Ha(i8iaB« fFesIphalie. Parti-paU.ssé

d une demi-pièce et de deux entières d'or sur

gueules.

8. van Rhoon Holiande. Partl-émancbé d'or

et de gueules.

9. von Rixel Bavière. D'arçent à une éman-

che de trois pièces de gueules, mouvante du flanc dextre.

10. voa .Iheim Allemagne. De sinople k une

émanche de deux pièces d'argent, mouvante du flanc senestre.

11. de Formanoir Luxembourg. D'or frelté de

sable.

11 Blake baron Wallscoart— Irlande. Dirent à une frette de gueules.

13. Genieeo Lotnbardie. De gueules à un gril- lage d'argent, de quatre pièces horizontales et quatre pièces verticales, entrelacées

li. d*.%rqainvlllicr8 Picardie. D'argent pape-

XXXVI

Explication des Planches

lonné de f gueules, et dans chacune des claire- voies une moucheture d'hermine de sable.

15. de Tenremonde Flandre. Plumeté d'or et de sable.

l(i. liallofts Angleterre. D'argent à trois lo- sanges d'hermine, posées en pairie renversé, et s'entretouchant.

17. von Riiddenbrock Silésie. D'argent à neuf

losanges dont quatre d'or et cinq d'azur, posées en bandes, accolées et aboutées, 3, 3 et 3.

18. Tiirpiii de Trissé Poitou, Bretagne. Lo-

sange de gueules et d'argent.

19. de «eer Pays d'Htrecht. D'argent à cinq

fusées accolées de gueules, touchant les bords et les flancs de l'écu ; et trois fleurs-de-lis d'or, ran- gées en pal, brochantes sur la troisième fusée.

20. Blond Angleterre. Fuselé de sable et d'or. •21. von H5ni4t;se«c8 Wurtemberg. Fuselé en

barre d'or et de gueules.

22. van Panhuys Hollande. D'argent à trois

raàcles de sable.

23. Rony de la Vergne Limousin. De gueu-

les h trois besants d'argent.

2i. -Iledicis Florence. D or à cinq boules de gueu- les, 2, 2 et 1, accompagnées en chef d'un tour- teau d'azur chargé de trois fleurs-de-lis d'or, 2 et 1.

23. Stourton lord Ktourton Yorkshire. De sable à la bande d'or, accompagnée de six ron- delles, rangées en orle, chacune fascée-ondée d'ar- gent et d'azur de six pièces.

26. Angulo Royaume de Léon. D'or à cinqtour-

teaux-besants partis chacun de sinople et d'ar- gent, posés 2, 1 et 2.

27. Fnensalda Espagne. De gueules à six be-

sants-tourteaux d'argent et de sable, posés 2, 2 et 2, les 1 et 3 à dextre et le 2 à senestre cou- pes et les trois autres partis desdits émaux.

28. von Boës Bavière. De sable au chevron

d'or, accompagné de trois besants-tourteaux, cha- cun écartele en sautoir d'or et de sable. 2!). Maidalchini Florence. D'azur à un mur d'argent, maçonné de sable, occupant la moitié inférieure de'l'écu, .sommé de trois créneaux en- taillés du second émail, chaque créneau sur- monté d'une étoile d'or.

30. de Marillac Auvergne. D'argent maçonné

de sable de sept carreaux, 2, 3 et 2, chargés, celui en abîme d'un croissant de gueules, et chacun des autres d'une merlette de sable.

31. Reynell Somersetshirc. D'argent maronné

de sable; au chefdenché du dernier émail.*

32. von Ueberacker— Bavière. De gueules, ajouré

en chef d'une .seule pièce d'or.

33. van de Torpat Ville de Dordrecht. De

gueules au coq d'or; le champ ajouré en chef de trois pièces du second émail.

3i. Hobart Norfolk. D'hermine à une étoile rayonnante à huit rais d'or; flanqué en rond de sable.

33. Prudhon France. Ecartele d'argent et de sinople; à la bordure de l'un en l'autre; flan- qué en rond, encore de l'un en l'autre.

36. de Vos van Kteenwyk Pays de Drenlhe.

D'argent à cinq eotices de gueules, en barres; à la bordure de sable, chargée de huit besants d'or.

37. de Thiennes Hainaut. D'or à la bordure

d'azur; à un écusson d'argent en abîme, bordé d'azur et chargé d'un lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or.

38. Hesselt van Dinter Hollande. De gueules

à trois roses d'argent; à la bordure componnée d'argent et de gueules.

39. de Weva Piémont, Provence. Fascé d'or et

de sable, de six pièces; à la bordure contre-com- ponnée des deux émaux. iO. van Randwyck Gueldre, Hollande. D'ar- gent au lion de gueules; à la filière engrêlée du second émail.

41. de Gavre Brabant. D'or au lion de gueules,

armé et lampassé d'azur, sommé d'une couronne royale du même émail ; à la bordure échancrée de sable.

42. von Liller Bavière. Coupé d'azur sur or;

à trois roses de gueules, 2 sur l'azur et 1 sur l'or; à la bordure crénelée de l'un en l'autre.

43. des Ferrières marquis de Sauveboeuf

Auvergne. De gueules au pal brétessé d'argent; & la bordure denticulée du même émail.

44. von Maler Allemagne. Tiercé en fasce d'a- zur, d'or et d'azur; chacun des trois comparti- ments chargé de deux bandes de l'émail opposé, lesdiles bandes se réunissant l'un en l'autre.

43. von Erstenberg Bavière. Lo.sangé d'ar-

gent et de gueules, au moyen d'un tiercé en pal et d'un tiercé en barre, la première losange d'ar- gent ; les trois losanges d'argent, qui se suivent dans les sens d'une bande, chargées chacune d'un poisson au naturel, posé en pal et courbé vers senestre.

46. von Ekhenthaler Allemagne. Divi.sé par

deux écartelés en sautoir, l'un sur l'autre; en chef, et aux flancs près de la pointe de l'écu, d'or plein ; en pointe, et aux flancs près du chef, de gueules plein; le centre de l'écu, en forme de losange couchée, de sable chargé d'un pois.<on nageant d'or.

47. von Klevenfeld Danemark. D'or h un chef

en forme de trèfle et une Champagne pareille- ment en forme de trèfle, les lignes du chef et de la Champagne ondées, les trèfles s'entretouchant sur le coeur de l'écu; ledit chef et ladite Cham- pagne losanges d'azur et de sable.

48. von Schrot Augsbourg. De .«lable à une fleur-

de-lis d'or, posée en bande, mouvant d'une en- chaussure senestre du même émail.

49. von Hollen Augsbourg. D'azur à une fleur-

de-lis d'argent, posée en barre, mouvant d'une enchaussure dextre du même émail.

30. von Kfinigl Tirol. Taillé d'argent sur gueu- les, le gueules fiché sur l'argent.

51. von Leuberstorf Souabe. Mi-tranché, failli en taillant et retranché vers senestre, d'argent sur gueules.

32. von KaufTun^en Franconie. Mi-tranché au- dessous du canton senestre du chef et remon- tant vers le chef, rai-tranché en descendant vers la pointe, et encore mi-tranché en remontant et aboutissant au-dessus du canton dextre de la pointe de l'écu; d'or sur gueules.

53. von Darpo Allemagne. Coupé en chef jus-

qu'il peu de distance du flanc opposé, failli en taillant et recoupé vers le canton, senestre de la pointe; de gueules sur argent.

54. von Altorflr ^//ema^ne. Coupé en chef jus-

qu'h peu de distance du flanc opposé; failli en taillant vers le centre ; recoupé, retaillé et en- core recoupé vers le canton senestre de la pointe; de sable sur argent. 53. von Fromberg Silésie. .Mi-coupé, failli en partant vers la pointe, et recoupé vers senestre; d'argent sur gueules.

56. von Taschner Allemagne. Mi-coupé, failli

en parlant vers le chef, et recoupé vers senestre; d'azur sur or.

57. von Ranipolzbeini Allemagne. Coupé d'ar-

gent sur gueules; ecartele en sautoir pignonné, de l'un en l'autre.

58. von Droste Allemagne. Taillé d'or surgueu-

les ; le gueules brochant par trois créneaux re- crénelés sur l'or.

59. von Egen Ville de Schwabisch-Hall {Wur-

temberg.) Coupé d'argent sur gueules; le gueu les brochant par trois créneaux sur l'argent, cha- que créneau sommé d'une croisette de gueules.

60. von Rordorf ~ Suisse. De gueules à un giron

gironnant d'or, occupant tout le flanc dextre de l'écu, côtoyant le chef et le flanc senestre, et aboutissant dans le coeur de l'écu.

61. von MegenKer Allemagne. Tiercé en girons

gironnants: d'argent, de gueules et de sable, le giron d'argent mouvant du flanc dextre, celui de gueules du chef, et celui de sable du flanc senestre.

62. von Teulfel Nuremberg. Tiercé en pairie

gironnant: en chef de gueules, à dextre d'argent, à .«enestre de sable.

63. von Branncok Autriche. Ecartele en gi-

rons gironnants d'urgent et de gueules.

6i. von Ulurn Nuremberg. Tranché-émanche d'argent sur gueules, les pièces de gueules courbées.

63. van Jndenschmîtt Ville de Rothenburg {Bavière). Parti-énianché de gueules et d'argent, les pièces de gueules ondées.

66. von Ortlleb Nuremberg. Tranché-onde de gueules sur argent; à deux feuilles de tilleul, adossées et mouvantes du tranché, celle sur l'ar- gent de gueules, et celle sur le gueules d'argent.

PIY

19

r

Joh Wenning Yz Leeunarden

LtJi.y.d.Wel/er Gromngue.

Explication des Planches

XXXVII

S7 Ton llillnitrr Bavière. Coapé-ëmanché

«In m- jiK'tc il ;ir:;pnl sur doux de inieules les trois oxlriMinli'- tri'llcfs.

n Feurr von Au - AUemaijne. De ^lueules; an chef ^oùté il'arvenl, brothilnt [wr un trèfle ren- verse (lu même éniiiil sur le pueules.

69 v«B Helrbacr ^wembrrq. Taillé, des deux

côtés en forme de gueole de lion, de (oieoiei sur aru. , „,

Hopraeh de Tban«eBth«l .9otMift<'. Da-

zur à deux nuées et deux demies, rangées en fasce, réunies par des arches renversées, le tout d'argenL

Planche 5

1 riarct Comtat-renaissin. D'azuràun arc-en- riei au naturel, accompagné en chef de trois étoi- les rangées dor et en pointe dun soleil du même.

i. Ton llacke Bavière. D'argent à deux arcs- en-ciel adossés, mouvant des flancs et sentre- touchunt, chaque arc-en-ciel composé à lextë- rieur d azur, ensuite dor, et k l'intérieur de cueules.

3. Gorges Cheshire. D'argent à un goulTre d'azur.

l. von liStfliBs Batière. De gueules à une épée d argent, garnie dor, posée en pal, la pointe en lias, I extrémité de la lame perçant une ri- vière au naturel, posée en fasce prés de la twise (te reçu.

5. AdellTy Hongrie. D'azur à un dextrochère,

armé an naturel, tenant un